Mohamed Ben Salman

Le prince héritier saoudien va se rendre en Grèce puis en France, première visite en Europe depuis l’affaire Khashoggi

Publié le

Mohamed Ben Salman, le prince héritier d’Arabie saoudite. POOL / REUTERS

Mohamed Ben Salman rencontrera les dirigeants grecs et français pour évoquer les moyens de renforcer les relations bilatérales, a indiqué la cour royale saoudienne.

Le prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salman, va se rendre en Grèce mardi 26 juillet puis en France, pour sa première visite dans l’Union européenne depuis l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, selon l’agence officielle. Il rencontrera «les dirigeants de la Grèce et de la France pour évoquer les relations bilatérales et les moyens de les renforcer dans différents domaines», a indiqué l’agence SPA en citant un communiqué de la cour royale.

Cette visite intervient moins de deux semaines après celle du président américain, Joe Biden, dans le royaume, qui a consacré le retour du prince héritier sur la scène internationale, dans un contexte de guerre en Ukraine et flambée des prix de l’énergie.

Soulager le marché pétrolier

Mohammed ben Salmane (MBS), dirigeant de facto du royaume, avait été ostracisé par les pays occidentaux, après le meurtre macabre en 2018 du journaliste critique Jamal Khashoggi au consulat de son pays à Istanbul. Les services de renseignement américains ont pointé la responsabilité de Mohammed ben Salmane, envenimant les relations entre Ryad et Washington. Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les pays occidentaux cherchent à convaincre le premier exportateur de brut à ouvrir les vannes pour soulager les marchés.

(source: lefigaro.fr)

Vers un règlement pacifique du conflit au Yemen

Publié le Mis à jour le

Le gouvernement yéménite reconnu par la communauté internationale a signé, mardi 5 novembre, à Riyad, un accord de partage du pouvoir avec les séparatistes pour mettre fin à un conflit dans le sud du Yémen, pays dévasté par une guerre aux fronts multiples.

Mohammed ben Salmane Al Saoud, prince d’Arabie Saoudite. © Sipa Press

« Cet accord va ouvrir une nouvelle période de stabilité au Yémen. L’Arabie saoudite se tient à vos côtés », a déclaré le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane durant la cérémonie de signature de l’accord, retransmise à la télévision. « C’est un jour de joie pour l’Arabie saoudite lorsqu’elle voit les Yéménites réunis », a-t-il ajouté.

Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi et le chef du STC Aidarous al-Zoubeïdi ont assisté à la signature de l’accord.

>> À lire : Hodeïda, porte d’entrée vers une fin de conflit au Yémen ?

L’accord prévoit, selon des sources politiques yéménites et saoudiennes, d’intégrer des séparatistes membres du Conseil de transition du sud (STC) au gouvernement, et le retour de celui-ci à Aden, la grande ville du sud.

« Une étape importante » en vue d’un « règlement pacifique du conflit »

L’émissaire de l’ONU au Yémen, Martin Griffiths, a salué « la signature de cet accord, une étape importante pour nos efforts collectifs en vue d’un règlement pacifique du conflit au Yémen ».

« Écouter les parties prenantes dans le Sud est important pour les efforts politiques visant à instaurer la paix dans le pays », a-t-il ajouté dans un communiqué.

L’Arabie saoudite, qui conduit une coalition militaire anti-Houthis, a parrainé des pourparlers dans la ville saoudienne de Jeddah entre le gouvernement yéménite et le STC.

Cheikh Mohammed ben Zayed, prince héritier d’Abou Dhabi et homme fort des Émirats arabes unis, a également assisté à la cérémonie. Son pays, membre clé de la coalition anti-Houthis menée par l’Arabie saoudite, soutient également les forces séparatistes dans le Sud.

Avec AFP et Reuters

UN Report Urges Probe of Saudi Prince MBS Over Jamal Khashoggi Killing

Publié le

An independent U.N. report into the killing of Saudi journalist Jamal Khashoggi said Wednesday there is “credible evidence” to warrant further investigation into the possible role of Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman, and suggested sanctions on his personal assets.

The scathing probe is likely to further harden opinion against the crown prince in Washington and other Western capitals, where critics say an operation of this magnitude would have required the powerful prince’s knowledge.

Agnes Callamard, the special rapporteur for extrajudicial, summary and arbitrary executions, said responsibility for Khashoggi’s killing falls on Saudi Arabia.

“There has been no demonstration that the state itself of Saudi Arabia has accepted its responsibility for the killing,” she told reporters after the release of her 101-page report.

Khashoggi was killed, and believed to have been dismembered, inside the Saudi consulate in Istanbul by Saudi agents on Oct. 2. His remains have never been found.

The 33-year-old Saudi prince, who continues to have the support of his father, King Salman, denies any involvement in the killing. President Donald Trump has defended U.S.-Saudi ties in the face of international outcry over the slaying.

(TicToc by Bloomberg)