Mohamed ben Salmane

800 milliards de dollars confisqués en Arabie saoudite

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Selon le Wall Street Journal, le total des biens confisqués aux adversaires et rivaux politiques du prince héritier Mohammed Ben Salmane (« MBS ») s’élèverait à 800 milliards de dollars [1].

Cette somme pourrait encore augmenter de 550 milliards de dollars pour atteindre 1 250 milliards de dollars. Cependant, une grande partie de ces avoirs est stationnée à l’étranger ce qui contraindra l’Arabie saoudite à faire valoir ses droits.

La répression actuelle permettrait ainsi au royaume de rétablir sa situation financière, gravement affectée par la baisse persistante des cours du pétrole.

Selon l’association des banques d’Arabie, plus de 1 700 comptes bancaires auraient été placés sous scellés.

(Voltairenet)


[1] “Saudis Target Up to $800 Billion in Assets”, Margherita Stancati & Summer Said, Wall Street Journal, November 8, 2017.

La France demande à l’Arabie saoudite de libérer le PM libanais

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Le gouvernement français est intervenu auprès du prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salmane, pour qu’il libère le Premier ministre libanais, Saad Hariri, actuellement aux arrêts à l’hôtel Ritz de Riyad avec plusieurs des personnalités arrêtées lors du coup de Palais. Il est impossible de le joindre.

Le Premier ministre du Liban Saad Hariri.

Monsieur Hariri a annoncé depuis l’hôtel Ritz qu’il démissionnait de ses fonctions au Liban. Cependant, selon la Constitution libanaise, il reste en charge des affaires courantes dans l’attente de son successeur. Il a informé directement le président Michel Aoun par téléphone de sa démission, mais n’en a pas exposé le motif.

Dans un discours télévisé, le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a pris la défense de Saad Hariri, leader de la Coalition opposée à son parti. Il a dénoncé une ingérence saoudienne dans les affaires libanaises.

Le président Michel Aoun a réuni lundi matin un Conseil de défense au palais de Baabda pour déterminer les réactions à la disparition inattendue du Premier ministre. Il ne semble pas considérer comme valide une démission par téléphone et ne devrait en tenir compte que si le Premier ministre revenait au Liban la lui annoncer en personne.

La classe dirigeante libanaise fait preuve de circonspection, à l’exception de l’ancien directeur de la Police, Achraf Rifi, rentré d’exil pour succéder à Saad Hariri. Selon lui, le président Aoun doit prendre ses responsabilités et choisir d’urgence un nouveau Premier ministre.

Saad Hariri ayant la double nationalité saoudo-libanaise, il ne peut bénéficier de l’immunité diplomatique en Arabie saoudite.

(source: Voltairenet)

Arabie saoudite : des princes et des ministres arrêtés dans le cadre d’une opération anti-corruption

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Onze princes et des dizaines de ministres, anciens et actuels, ont été arrêtés samedi soir en Arabie saoudite, sur ordre d’un nouvel organe de lutte anti-corruption, dont la direction a été confiée au prince héritier Mohammed ben Salmane.

Onze princes et des dizaines de ministres, anciens et actuels, ont été arrêtés, samedi 4 novembre, en Arabie saoudite, dans le cadre d’une opération anti-corruption. Parallèlement, les puissants chefs de la Garde nationale saoudienne, une force d’élite intérieure, et de la Marine ont été limogés.

Mohamed ben Salmane,futur roi d’Arabie saoudite

Ces arrestations et limogeages sont intervenus quelques heures après la création, par décret royal, d’une commission anti-corruption dirigée par le prince héritier et homme fort du royaume ultra-conservateur, Mohammed ben Salmane (MBS), âgé de 32 ans.

Fin octobre, « MBS » avait promis une Arabie « modérée », en rupture avec l’image d’un pays longtemps considéré comme l’exportateur du wahhabisme, une version rigoriste de l’islam qui a nourri nombre de jihadistes à travers le monde.

Parmi les dizaines de personnalités interpellées samedi figure le célèbre milliardaire Al-Walid ben Talal, selon une source gouvernementale.

Parallèlement, Metab ben Abdallah, chef de la puissante Garde nationale saoudienne et un temps considéré comme prétendant au trône, ainsi que le chef de la Marine Abdallah Al-Sultan et le ministre de l’Economie Adel Fakih ont été abruptement limogés.

Selon la chaîne Al-Arabiya à capitaux saoudiens, 11 princes, 4 ministres et des dizaines d’ex-ministres ont au total été arrêtés, alors que la commission anticorruption a ouvert des enquêtes sur des affaires, pour certaines assez anciennes dont une concerne les inondations meurtrières ayant dévasté en 2009 Jeddah (ouest).

(avec AFP)