Nikki Haley
Liz Cheney’s warning to America: ‘We have eight months to save our republic’
Sarah Matthews, former Trump White House Deputy Press Secretary and Ben Rhodes, former U.S. Deputy National Security Advisor under President Obama, join Nicolle Wallace on Deadline White House with reaction to yesterday’s decisive Super Tuesday results, which led to Nikki Haley dropping out of the GOP Presidential contest setting the stage for a rematch between Joe Biden and Donald Trump this November.
« Super Tuesday » aux Etats-Unis : victoire écrasante de Donald Trump
Le président américain Joe Biden et son prédécesseur Donald Trump ont dominé mardi les primaires démocrates et républicaines organisées simultanément dans 15 Etats et un territoire à l’occasion du « Super Tuesday », des résultats sans surprise pour une étape traditionnellement décisive pour la désignation des candidats à l’élection présidentielle aux Etats-Unis. Le décryptage de Bruno Daroux, chroniqueur international à France 24.
Nikki Haley attaque Trump sur sa capacité à gouverner à son âge
Les deux candidats à l’investiture des Républicains font actuellement campagne dans le New Hampshire. Lors d’un meeting, l’ancien président de 77 ans a semblé la confondre avec la démocrate Nancy Pelosi.
INTERNATIONAL – L’âge comme argument de campagne. À quelques jours de la primaire républicaine dans le New Hampshire, la candidate à l’investiture Nikki Haley a remis en question la capacité mentale de Donald Trump à gouverner. Un nouvel angle d’attaque pour la prétendante à la Maison Blanche.
Lors d’un meeting ce vendredi 19 janvier, Donald Trump a plusieurs fois prononcé le nom de Nikki Haley, semblant la confondre avec Nancy Pelosi alors qu’il abordait le sujet de l’assaut du Capitole américain par ses partisans, le 6 janvier 2021. « Nikki Haley est chargée de la sécurité, nous lui avons proposé 10 000 personnes, soldats, garde nationale, tout ce qu’ils veulent. Ils l’ont refusé », a-t-il déclaré, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
Il avait déjà accusé par le passé la démocrate Nancy Pelosi, alors présidente de la Chambre des représentants, d’avoir refusé une telle proposition de renforts − dont il n’existe pas de preuve selon le rapport d’une commission d’enquête parlementaire. Donald Trump a commis d’autres gaffes récemment, comme confondre Joe Biden et Barack Obama dans un discours en septembre dernier. En octobre, il a mentionné le Premier ministre hongrois Viktor Orban comme étant le dirigeant de la Turquie.
« Deux octogénaires candidats »
« Je n’étais même pas à Washington le 6 janvier ! », a déclaré ce samedi 20 janvier Nikki Haley devant des électeurs dans le New Hampshire, où elle jouera gros lors du scrutin qui s’y tiendra mardi. « L’inquiétude que j’ai, sans vouloir être désobligeante, quand vous devez faire face à la pression de la présidence, on ne peut pas avoir quelqu’un dont on se demande s’il est capable mentalement de le faire », a-t-elle ajouté.
L’ancienne gouverneure de Caroline du Sud et ambassadrice à l’ONU, qui vient d’avoir 52 ans, a également abordé le sujet lors d’une interview à Fox News : « Je ne dis pas que c’est comme Joe Biden, mais ce que je dis c’est, allons-nous vraiment avoir deux octogénaires candidats à la présidence ? »
« Voulons-nous vraiment les voir jeter des noms et se tromper à 80 ans, alors qu’ils doivent traiter avec Poutine et Xi et Kim ? », a-t-elle demandé, en faisant référence aux dirigeants russe, chinois et nord-coréen.
Donald Trump, 77 ans, se moque lui-même régulièrement des gaffes et de l’âge de Joe Biden, 81 ans, qu’il dépeint comme quasiment sénile. L’ancien locataire de la Maison Blanche, archi-favori pour l’investiture de son parti en vue de l’élection présidentielle de novembre, a remporté une victoire écrasante lors des caucus de l’Iowa lundi. Nikki Haley doit ainsi réaliser un très bon résultat mardi si elle veut pouvoir le bousculer.
(source: huffingtonpost.fr)
Présidentielle américaine : Nikki Haley, première candidate à défier Donald Trump pour l’investiture républicaine
L’ancienne gouverneure de Caroline du Sud et ex-ambassadrice à l’ONU a mis l’accent sur ses origines de « fière fille d’immigrés indiens ». Elle espère profiter de l’attentisme des autres concurrents.

Comme une bonne élève, Nikki Haley a remis sa copie avant les autres. Une copie lisse, cochant toutes les cases conservatrices classiques. En confirmant sa candidature à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2024, mercredi 15 février, lors d’un premier meeting en Caroline du Sud, l’ancienne gouverneure de cet Etat est la première à entrer dans l’arène face à Donald Trump.
Sans jamais prononcer le nom de l’ancien président, Nikki Haley, 51 ans, a lancé un appel aux militants républicains, rassemblés autour d’elle à Charleston. « Si vous en avez assez de perdre, placez votre confiance dans une nouvelle génération », a-t-elle dit. Sa proposition impertinente : « Des tests obligatoires de compétence mentale pour les politiciens de plus de 75 ans. » Joe Biden et Donald Trump auraient respectivement 82 et 78 ans s’ils étaient élus en 2024.
S’engageant contre « le défaitisme et le socialisme », Nikki Haley a insisté sur ses origines et son histoire personnelle. Son premier clip de campagne commence par la voie de chemin de fer qui partageait la petite ville de Bamberg, en Caroline du Sud, entre quartiers blanc et noir. « J’étais la fière fille d’immigrés indiens. Ni noire ni blanche. J’étais différente. » Dans son discours, la candidate a souligné que « l’Amérique n’est pas un pays raciste ». La synthèse entre diversité et patriotisme peut-elle séduire ?
Nikki Haley va enchaîner immédiatement avec deux déplacements dans l’Iowa et le New Hampshire, Etats-clés au début du cycle des primaires. « Que la meilleure gagne ! », lance-t-elle. Elue gouverneure à deux reprises (2011 et 2014), après avoir surmonté l’hostilité de l’appareil républicain local, Nikki Haley se croit capable de déjouer les pronostics sur un affrontement entre Donald Trump et le gouverneur de Floride, Ron DeSantis.
(source: lemonde.fr)
Les Etats-Unis quittent le Conseil des droits de l’homme de l’ONU
Les Etats-Unis se sont retirés mardi du Conseil des droits de l’homme de l’ONU en accusant l’institution basée à Genève d' »hypocrisie » et de parti pris contre Israël, une décision aussitôt dénoncée par des organisations de défense des droits humains.

« Nous prenons cette mesure parce que notre engagement ne nous permet pas de continuer à faire partie d’une organisation hypocrite et servant ses propres intérêts, qui fait des droits de l’homme un sujet de moquerie », a lancé devant la presse à Washington l’ambassadrice américaine à l’ONU Nikki Haley, aux côtés du secrétaire d’Etat Mike Pompeo. « Pendant trop longtemps, le Conseil des droits de l’homme a protégé les auteurs de violations des droits de l’homme et a été un cloaque de partis pris politiques », a-t-elle ajouté.
Mme Haley et M. Pompeo ont insisté sur le fait que les Etats-Unis resteraient un héraut des droits de l’homme dans le monde mais, pour beaucoup, cette décision reflète la défiance du gouvernement américain envers les organismes multilatéraux.
« Biais continu »
Cette annonce intervient au lendemain de vives critiques du Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Zeid Ra’ad Al Hussein contre la politique « inadmissible » et « cruelle » des autorités américaines de séparation d’enfants de leurs parents sans-papiers à la frontière mexicaine. Mais Nikki Haley et Mike Pompeo ont assuré que la décision était liée à l’échec des tentatives de réforme du CDH. « Malheureusement, il est maintenant clair que notre appel à la réforme n’a pas été entendu », a dit Mme Haley.
Un nouveau repli vivement critiqué
Si l’ambassadeur d’Israël à l’ONU Danny Danon s’est réjoui de ce retrait et a remercié les Etats-Unis pour leur refus « de la haine aveugle à l’égard d’Israël dans les institutions internationales », le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a dit qu’il « aurait préféré que les Etats-Unis restent au Conseil des droits de l’homme », a déclaré son porte-parole.
Quant à l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW), elle a vivement critiqué ce nouveau repli. Le CDH a « joué un rôle important dans des pays comme la Corée du Nord, la Syrie, la Birmanie et le Soudan du Sud », a dit le patron de l’ONG Kenneth Roth. « Mais Donald Trump n’est intéressé que par la défense d’Israël », a-t-il dénoncé. Le Conseil « est loin d’être parfait, mais il est une force importante pour la reddition de comptes et la justice. En se retirant, les Etats-Unis sapent délibérément les droits de l’homme de tous les peuples partout dans le monde et leurs luttes pour la justice », a de son côté critiqué Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International.