OCI
Erdogan appelle à reconnaître Jérusalem-Est comme capitale de la Palestine
Erdogan, Président en exercice de l’OCI essaie de rassembler les musulmans sur un sujet porteur. Réunie mercredi pour un sommet extraordinaire à Istanbul, l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a proclamé Jérusalem-Est capitale de la Palestine suite à la décision de Washington de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.
«J’invite les pays qui défendent le droit international et la justice à reconnaître Jérusalem comme capitale de la Palestine», lâche le chef d’État turc qui s’en est pris à Israël en le qualifiant d’”état terroriste“.
L’Organisation de la coopération islamique (OCI) condamne fermement l’Iran pour terrorisme:
COMMUNIQUE FINAL DE LA 13ème CONFÉRENCE AU SOMMET DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT DES ÉTATS MEMBRES DE L’OCI (SESSION DE L’UNITÉ ET DE LA SOLIDARITÉ POUR LA JUSTICE ET LA PAIX)
Il faut rappeler que cette organisation regroupe plus de 50 pays musulmans dans le monde. Extraits du communiqué:
1. Les Chefs d’État et de Gouvernement des États membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) ont tenu leur conférence ordinaire au Sommet (13ème Sommet islamique, sur le thème « Unité et solidarité pour la justice et la paix ») à Istanbul, République de Turquie. Le Sommet a été présidé par S. E. M. Recep Tayyip Erdogan, Président de la République de Turquie.(Adopté)
2. La Conférence a exprimé sa considération à la République Arabe d’Egypte pour avoir présidé avec compétence la 12ème Conférence islamique au Sommet et pour sa conduite avisée de l’OCI tout au long de son mandat. (Adopté)
3. La Conférence a souligné la centralité de la cause de la Palestine et d’Al Qods Al Sharif pour l’Oummah islamique. Elle a réaffirmé son soutien de principe au droit du peuple palestinien au recouvrement de ses droits nationaux inaliénables, y compris le droit à l’autodétermination et à l’établissement d’un Etat palestinien indépendant et souverain sur le territoire occupé depuis Juin 1967, et avec pour capitale la ville d’Al Qods Sharif. Elle a également réaffirmé le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers en conformité avec les principes de la légalité internationale et avec les dispositions de la résolution 194 (III) adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 11/12/1948. (Adopté)
(…)
30. La Conférence a souligné la nécessité d’établir des relations de coopération entre les Etats islamiques et la République islamique d’Iran fondées sur les principes de bon voisinage, de non-ingérence dans les affaires internes, de respect de l’indépendance et de la souveraineté territoriale des Etats, et de résolution des différends par des moyens pacifiques, conformément aux chartes de l’OCI et de l’ONU et aux principes du droit international, et en s’abstenant de tout recours ou menace de recours à la force. (Adopté)
31. La Conférence a condamné les agressions contre les missions diplomatiques du Royaume d’Arabie Saoudite à Téhéran et Machhad en Iran, qui constituent une violation flagrante de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, de la Convention de Vienne sur les relations consulaires, et du droit international qui garantit l’inviolabilité des missions diplomatiques(Adopté)
32. La Conférence a rejeté les déclarations incendiaires de l’Iran consécutives à l’exécution des jugements prononcés contre les auteurs de crimes terroristes au Royaume d’Arabie Saoudite, considérant ces déclarations comme une ingérence flagrante dans les affaires intérieures du Royaume d’Arabie Saoudite et comme une violation de la charte de l’Organisation des Nations Unies, de la Charte de l’OCI et de l’ensemble des conventions et traités internationaux (Adopté)
33. La Conférence a déploré l’ingérence de l’Iran dans les affaires intérieures des États de la région et des autres États membres, y compris au Bahreïn, au Yémen, en Syrie, et en Somalie, et a dénoncé son soutien continu au terrorisme (Adopté)
34. La Conférence a souligné la nécessité de bannir tous les agendas sectaires et confessionnels compte tenu de leur impact destructeur et de leurs graves répercussions sur la sécurité et la stabilité des États membres et sur la paix et la sécurité internationales. Elle a souligné l’importance du renforcement des relations de bon voisinage entre les États membres pour le bien et dans l’intérêt bien compris des peuples, et dans le respect de la Charte de l’OCI. (Adopté)
[source: site web de l’OCI, http://www.oic-oci.org/oicv3/topic/?t_id=11094&t_ref=4364&lan=fr]