Le 29 août 1949, les Soviétiques font exploser leur première bombe atomique. Quatre ans seulement après celle que les Américains ont tirée, le 16 juillet 1945, à Alamogordo, dans le désert du Nouveau-Mexique.
L’engin, on l’apprendra longtemps plus tard, était « une copie très exacte » de la bombe américaine, preuve de la qualité des renseignements recueillis par les espions travaillant pour le compte de l’URSS. Sans ces hommes de l’ombre, l’Union soviétique aurait-elle pu mener à bien, seule, ce programme nucléaire ? Les historiens et les physiciens ont tranché. La réponse est affirmative. Les équipes russes auraient simplement eu besoin d’un peu plus de temps.
Staline envoie dès 1941 Elisabeth Zaroubine, une espionne, voler les plans de la bombe atomique américaine et infiltrer les milieux scientifiques, qui comptent des personnalités comme Albert Einstein. Elle parviendra à convaincre des chercheurs européens de l’équipe d’Oppenheimer de partager les plans pour que l’arme atomique ne reste pas entre les mains d’une seule puissance.
Quand l’URSS déroba les plans de la bombe atomique américaine – Projet Manhattan