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Patriarch Kirill A Former KGB Spy & Spiritual Guru Is The Driving Force Behind Putin’s Ukraine War
The Spiritual guru of the all-powerful Russian president Vladimir Putin is Patriarch Kirill. He is the archbishop of the Patriarch of Moscow and he heads the Russian Orthodox Church. Besides being his spiritual Guru, Patriarch and Putin are lockstep in politics. As patriarch, Kirill has said that Putin’s rule is a miracle. Putin often turns to him for advice not just on matters of spirituality but also politics. Both Putin and Kirill share the same world view, that of restoring Russia to its imperial glory. In this episode of Crux Decode, we look at the association between the Russian President and the Moscow Patriarch.
The head of Russia’s Orthodox Church, Patriarch Kirill has supported Putin’s war in Ukraine from the start. He described those opposing the invasion as the ‘forces of evil’. This has angered many Ukrainians who say Kirill has given his blessings to Putin to kill his fellow Slavs and people of the same faith.
Le patriarche russe Kirill travaillait pour le KGB pendant la Guerre froide
Il ne s’est pas toujours contenté de dire la messe. Dans les années 70, Kirill, devenu patriarche orthodoxe russe, puis proche soutien de Vladimir Poutine, a travaillé pour le KGB, le service de renseignement extérieur de l’Union soviétique, révèlent les quotidiens suisses Le Matin Dimanche et la Sonntagszeitung , qui citent des archives déclassifiées. Une fiche, établie par la police fédérale, «confirme que »Monsignor Kirill », comme il est appelé dans ce document, appartient au KGB», le service de renseignement extérieur du temps de l’Union soviétiques deux médias ont pu consulter la fiche auprès des archives fédérales suisses. Au début des années 70, le patriarche, qui soutient avec ferveur l’invasion de l’Ukraine par la Russie, vivait à Genève pour officiellement représenter le patriarcat de Moscou auprès du Conseil œcuménique des Églises (COE). La mission de Kirill, dont le nom de code était «Mikhaïlov», était aussi d’influencer ce conseil, infiltré par le KGB dans les années 70 et 80.
L’objectif des Soviétiques était alors d’amener l’institution genevoise à dénoncer les États-Unis et leurs alliés, et de modérer ses critiques contre le manque de liberté religieuse en URSS, rappellent les quotidiens, qui soulignent que l’Église russe «refuse tout commentaire sur l’activité d’espionnage de Kirill à Genève».
Pas agents, mais «soumis au contrôle du KGB»
Pour sa part, le Conseil œcuménique des églises leur a indiqué ne «pas avoir d’informations» à ce sujet. Le Matin Dimanche a interrogé le neveu du patriarche, Mikhail Goundiaev, qui lui a succédé en tant que représentant du patriarcat de Moscou à Genève, qui affirme que son oncle «n’était pas un agent, même s’il était soumis au ‘contrôle strict’ du KGB».
Et cela n’a «pas affecté la sincérité de son engagement dans le travail œcuménique auprès des autres Églises», souligne-t-il auprès du journal. Celui-ci raconte aussi que le patriarche Kirill apprécie particulièrement la Suisse. «Il s’est rendu au moins 43 fois en Suisse», selon le journal, qui ajoute qu’«outre sa passion du ski – en 2007, il se serait même cassé la jambe sur une piste helvétique -, la diplomatie religieuse, l’espionnage ou les finances n’ont cessé de ramener Kirill Ier dans les Alpes ou au bord du Léman».
«J’ai des sentiments spéciaux envers votre pays. De tous les pays du monde, c’est peut-être celui que j’ai visité le plus souvent», expliquait le patriarche en 2019 en recevant à Moscou le président du Conseil des États suisse, Jean-René Fournier.
(source: lefigaro.fr)