La présentation de nouveaux permis de conduire et de carte grise biométrique a eu lieu hier au centre immatriculateur Ambohidahy. « Ils respectent les normes internationales », a déclaré avec fierté le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Tianarivelo Razafimahefa. Dotés de nouvelles technologies de dernier cri, ces permis et cartes grises suffiront, dit-il, ainsi pour connaître l’identité du propriétaire.
Ceux qui ont déjà les permis et cartes grises soit disant biométrique distribués depuis quelques années devront ainsi renouveler ou remplacer les leurs parce qu’ils sont faux. La délivrance de ces outils sera payante pour ceux qui n’en ont pas encore eu. Pour le permis, il faut débourser ainsi 38 000 ariary et pour la carte grise, la somme à payer est de 74 000 ariary. Mais ils devraient être gratuits pour ceux ont déjà payés pour les « faux ».
Malheureusement, ce sont les nouvelles demandes qui seront traitées en priorité comme ceux qui ont déjà obtenu des quittances. L’Etat a besoin de récolter de l’argent pour le renouvellement et remplacement des cartes et des permis biométrique « faux ». Ainsi, le remplacement gratuit de ces derniers ne sera possible qu’à partir du 20 janvier 2020.
Concernant les responsables de la production des « faux permis biométrique », le directeur du Bianco, Jean Louis Andriamifidy, directeur du Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) a révélé qu’une enquête est actuellement en cours. Mais il précise que celle-ci concerne uniquement l’attribution du marché public dans le cadre de leur production. C’est au ministère de tutelle, donc celui de l’Intérieur et de la décentralisation, de s’occuper de l’authenticité ou non de ces permis et cartes grises.