président Géorgie
Defiant and unwavering: Georgia’s president Salome Zourabichvili is focus for hope
Géorgie : le nouveau chef de l’Etat, Mikheïl Kavelashvili, prête serment, la sortante Salomé Zourabichvili réaffirme être « la seule présidente légitime »
Le pays est plongé dans une crise politique depuis les législatives d’octobre, remportées par Rêve géorgien, le parti au pouvoir, mais dénoncées comme entachées d’irrégularités par l’opposition pro-occidentale.
En Géorgie, deux présidents pour un même poste
Refusal to leave palace for successor backed by autocratic Georgian Dream party on day of departure stirs protesters

In a recent interview, the BBC’s Russia editor, Steve Rosenberg, asked Zourabichvili: “But what if Georgian Dream ignores this, ignores you?” She answered: “What if we ignore them?”
Zourabichvili’s transformation has taken place in a political climate created by an increasingly audacious ruling party. Under the de facto leadership of oligarch Bidzina Ivanishvili, Georgian Dream has systematically undermined the country’s institutions. The recent election of Kavelashvili as president epitomises this. Lacking qualifications and public support, Kavelashvili is a figurehead whose loyalty to Ivanishvili is his primary credential. His selection reveals Ivanishvili’s disdain for the presidency as an institution and his broader goal of consolidating power while dismantling the already weak democratic checks and balances in Georgia.
The election in October – which Georgian Dream won but which many Georgians believe was rigged – deepened the crisis. The ruling party violated constitutional norms, manipulated the electoral process, and dismissed domestic and international concerns. The government’s isolationist agenda has also alienated Georgia from the EU, which once saw the nation as a promising candidate for membership.

Predictably, the response from the Georgian public has been fierce. For months, protests have swept the country, the most recent being unprecedented in their scale and persistence. The government’s crackdowns, including the use of force and torture, have only strengthened the protesters’ resolve.
With the streets of Tbilisi alive, protesters’ hopes of victory grow stronger by the day. For many of us, joining the marches has become a daily ritual. It feels like stepping into a colourful festival of unity and solidarity. Among the sea of protesters, even without spotting a familiar face, there is an unspoken bond, a shared purpose that makes everyone feel like family.
Géorgie: l’élection d’un président prorusse aggrave la crise politique
Désigné samedi par des députés élus grâce à des fraudes, l’ancien footballeur Mikhaïl Kavelachvili est rejeté par la présidente sortante et les manifestants proeuropéens, qui poursuivent leurs actions.

Une humiliation. C’est ainsi que les manifestants proeuropéens ont perçu l’élection, samedi, de celui qu’ils se refusent à considérer comme leur nouveau président. « Je suis venu avec mon diplôme, encadré. Je suis plus qualifié que Kavelachvili pour être chef de l’État », affirmait devant un cordon de policiers Levan Gagachidzé, un trentenaire qui fait du commerce, son « mortarboard » (chapeau porté lors de la remise des diplômes dans les universités américaines) sur la tête. Pendant que certains arboraient leur diplôme en ce dimanche matin glacial et neigeux du 15 décembre, d’autres jouaient au football sur l’avenue Roustaveli. « Jouer au ballon, c’est tout ce que sait faire Kavelachvili, non ? », lâche un fonctionnaire de l’aviation civile en esquissant un dribble.
L’ex-président géorgien Mikheïl Saakachvili et ses partisans entrent en Ukraine
L’ex-gouverneur d’Odessa et ex-président géorgien Mikheïl Saakachvili a franchi la frontière polono-ukrainienne alors qu’il a été déchu en juillet de sa nationalité ukrainienne, acquise en 2015. Il entend bien participer aux élections en Ukraine…
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Mikheil Saakachvili, né le à Tbilissi, est un homme d’État géorgien et homme politique ukrainien.
En 2004, après avoir participé à la révolution des Roses, qui contraint le président géorgien Edouard Chevardnadze à la démission, il accède à la présidence de la Géorgie. Il démissionne de son mandat en 2007, lors d’une crise politique, provoquant ainsi une élection anticipée, à l’issue de laquelle il est réélu dès le premier tour. Il quitte la présidence du pays en 2013, après être resté près de dix ans à la tête du pays.
Il obtient la nationalité ukrainienne en 2015 et devient gouverneur de l’oblast d’Odessa. L’année suivante, bénéficiant d’une certaine popularité en Ukraine, il démissionne de son poste de gouverneur, fonde un parti politique, puis se voit déchu de sa nationalité ukrainienne par le président Petro Porochenko, qui le rend ainsi apatride. Il redevient ukrainien en 2019.