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Nicaragua: que reste-t-il de la révolution promise?

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Ortega désavoue les Evêques

« Cela m’a fait mal que mes évêques se soient comportés comme des putschistes, (…) ils se sont disqualifiés comme médiateurs, comme témoins (dans le dialogue), parce que leur message était le coup d’Etat », a déclaré, jeudi après-midi à Managua, le chef de l’Etat de 72 ans devant des milliers de partisans agitant des drapeaux rouge et noir du Front sandiniste de libération nationale (FSLN, gauche).

La Conférence épiscopale du Nicaragua (CEN), présidée par le cardinal Leopoldo Brenes, fait office de médiatrice dans la crise politique qui, depuis le 18 avril, a fait plus de 280 morts et quelque 2.000 blessées. Elle a proposé l’organisation d’élections générales anticipées en 2019 au lieu de 2021, date de la fin du mandat de Daniel Ortega. Ce dernier a rejeté ces propositions.