75ème A.G. de l’ONU: discours intégral d’Emmanuel Macron, « grandiloquence méprisante? »

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Le chef de l’État s’exprime depuis Paris dans le cadre d’une Assemblée générale virtuelle, en raison de la pandémie de coronavirus.

«Le monde tel qu’il est aujourd’hui ne peut pas se résumer à la rivalité entre la Chine et les États-Unis», a de son côté déclaré mardi Emmanuel Macron devant l’ONU, en appelant la communauté internationale à «construire de nouvelles alliances». «Nous ne sommes pas collectivement condamnés à un pas de deux qui, en quelque sorte, nous réduirait à n’être que les spectateurs désolés d’une impuissance collective», a précisé le président français dans son discours à l’Assemblée générale des Nations unies.

Décryptage, vu de Madagascar: « une grandiloquence méprisante »

La grandiloquence, amis lecteurs, c’est la forme d’expression qui abuse des grands mots et des effets faciles. Ce mot vient du latin « grandiloquus », de « grandis » (grand) et de « loqui » (parler). C’est un abus de grands mots dans un discours, avec une éloquence boursouflée. En bref, c’est une manière pompeuse et emphatique de s’exprimer.

Le Général Charles de Gaulle : « Le machin qu’on appelle l’ONU » (Nantes, le 10 septembre 1960)

Durant une semaine, j’ai écouté et réécouté puis lu et relu le discours du Président français, Emmanuel Macron, à la tribune des Nations-Unies, le 22 septembre 2020, dans le cadre de la 75è Assemblée générale de ce que Charles de Gaulle avait qualifié de « machin », à Nantes, le 10 septembre 1960. Pourquoi le Général de Gaulle avait-il sorti ce qualificatif ? Parce qu’il n’avait pas supporté que l’Organisation des Nations Unies et Dag Hammarskjöld, Secrétaire général de 1953 à 1961, se mêlent de la décolonisation et s’ingèrent dans le dossier algérien. Passons…

Mais rappelons que Dag Hammarskjöld est décédé lors d’un crash aérien qui a eu lieu dans l’actuelle Zambie, le 18 septembre 1961. Il a reçu, la même année, le Prix Nobel de la Paix à titre posthume. En 2019, les résultats des enquêtes du journaliste français, Maurin Picard, publiés dans le livre intitulé « Ils ont tué Monsieur H » (Editions du Seuil), concluent que Dag Hammarskjöld a été assassiné… Re-passons.

(… lire l’intégralité de Madagate)

 

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