Crises politique et sociale: Le président de la République obligé de jouer les pompiers

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Le président de la République obligé de jouer les pompiers

Lors du conseil de ministres, du mercredi 7 décembre, le président de la République a lancé un appel à tous les acteurs politiques, aux élus, à faire preuve de discernement. La manœuvre des députés dont certainement des élus de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale, cherchant à mettre à l’écart le Premier ministre, par voie d’une motion de censure, a obligé le Chef de l’État à réagir. A cela s’ajoutent les agissements irréfléchis de certains membres du gouvernement.

Le gouvernement Ntsay semble être tiré d’affaire à la suite de cette intervention du président de la République qui, dans la foulée, aurait également donné l’ordre aux parlementaires élus sous sa bannière de se réunir en urgence à Ivandry, dans l’immeuble Arena. L’objectif étant de trouver une solution immédiate à ce problème d’où cette déclaration de la présidente de la Chambre basse, Christine Raxanamahasoa, et de quelques membres du bureau permanent de ne pas recevoir cette motion de censure sous prétexte d’un vice de forme.

Ce n’est pourtant pas la première fois que le président de la République intervient dans de telles situations difficiles, cette semaine. Lors de la signature de convention de location d’un avion Embraer, le président Andry Rajoelina a dû rappeler à l’ordre, en public, les deux protagonistes du bras de fer dans la crise de Madagascar Airlines. Sans nommer directement Rinah Rakotomanga, PCA de Madagascar Airlines et Rolland Ranjatoelina, ministre des Transports, il a dit qu’il est nécessaire de mettre fin aux problèmes qui divisent.

Des sources dignes de foi révèlent par ailleurs que le président de la République a dû convoquer ces derniers jours le secrétaire d’État chargé de l’Habitat et de la nouvelle vieille, Gérard Andriamanohisoa, concernant les impayés de la société chinoise chargée de la sécurisation et de la mise aux normes du stade de Bateau à Mahamasina. Cette société a adressé une facture de près de 3 milliards d’ariary d’impayés au directeur général des finances, au mois d’août. Mais elle ne serait pas encore payée jusqu’ici, parce le ministre responsable n’ aurait pas donné son aval.

Un autre problème qui aurait nécessité l’intervention du président, c’est la crise au sein de l’Ecole normale supérieure (ENS), en demandant à la ministre de faire le nécéssaire pour faire cesser les problèmes qui pourraient se dégénérer si aucune mesure n’est prise.

(source: madagascar-tribune)

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