Concert: Dear Henri inoxydable à 90 ans

Le dimanche 2 avril à 14h30, Henri Ratsimbazafy a enflammé la scène du CC ESCA à Antanimena lors de la célébration de son 90e anniversaire.
La salle était pleine et le spectacle était au rendez-vous pour cette célébration spéciale. Henry Ratsimbazafy a voulu marquer ses 90 ans avec un événement hors du commun. Le concert était divisé en trois parties. Tout d’abord, des chorales ont chauffé la scène avant l’entrée de la grande figure. Ensuite, le Monsieur vêtu de son fameux costume est monté sur scène et a enflammé celle-ci avec ses tubes (presque connus de tous) comme : « Ianao no indramiko », « Chante ma valiha» ou encore « Le zoma ».Le public était heureux de le revoir en aussi bonne santé, à l’âge de 90 ans. Les chansons leurs ont permis de revivre différents souvenirs emplis de nostalgie. Il a offert une performance inoubliable, avec ses différents titres malgaches mais également francophones, dont tout le monde connaît les refrains au fil des années. Dans la deuxième partie, plusieurs artistes de renom, tels que Voahirana, Zaza, Bodo, Zoely, Mahery et Tovo Jhay, lui ont rendu hommage en interprétant également ses chansons.
Des duos
Henri Ratsimbazafy était heureux de retrouver son public après bon bout de temps. Il a fait preuve d’humour lors de son spectacle. Cela l’enchantait énormément de voir que même des jeunes s’intéressaient à sa musique. Lors de la troisième partie du concert, il est remonté sur scène pour clôturer l’évènement, il a réalisé des duos avec Voahirana avec la fameuse chanson «Taiza indray ianao» ou encore avec Bodo et Zoely avec notamment le titre «Fony aho».
(source: lexpress.mg)
Dur Henri
Pour un artiste de cette trempe, les distinctions honorifiques ne suffisent plus pour reconnaître leur talent et ce qu’ils représentent pour le pays. Beaucoup sont partis sans que la nouvelle génération retienne leurs noms. Barijaona, Monikia des Surfs, Jérôme Randria, Jacques Nanahary, Doudou Michel, Raoul, Fafah, Toty, Dadah, O’Suzah, Jean Fredy, Jean Émilien, Dadagaby, Ramilison, Ramahafadrahona, Bakomanga, Raindimby, Clo Mahajanga, Tata Rahely, Vola sy Noro, Ny Voanio, Ny Railovy, Ny Nanahary, Pana, Medicis, Regis Gizavo, Bouboule, Rakotozafy, Razilinah, Mama Sana, Nary, Rakroots…sont partis mais il n’y a presque rien à part leurs œuvres pour que l’opinion puisse les retracer.
Il en va de même des grands athlètes qui ont marqué l’histoire à l’image de Jean Louis Ravelomanantsoa, Nicole Ramalalanirina, Rosa Rakotozafy, Toussaint Rabenala, Bako et Vola Ratsifandrihamanana, Vincent Tsaratsiry, Dally et Natacha Randriantefy, Jean Yves Ranarivelo, Harivony Andrianafetra, Bruno Raeolison, Roland Randriamampianina, Jean Claude Relaha, Anicet Rasoanaivo, Paul Rasamimanana, Heritovo Rakotomanga, Mamy Ravelomanantsoa, Henri Randrianjatovo, Jean Andre Ndremanjary, Arlette Law Kan, Kira Michel, Augustin Andriamiharinosy, Saleh Mohamed, Guillaume Rasolofoson, Berthin Andriamiharinosy, Thierry Rakotomanga, Marc Rakotovao, Michel Rakotondramanana, Guy Raondriaka, Tommy Andrianaivo, Jacques Djiji, Cecilia Naina, Rene Ramanitrandrasana, Patrice Vahiny, les frères Mena…
Il est peut-être temps de les conserver pour la postérité et pour l’histoire dans un endroit où on met a l’honneur tous ceux qui ont marqué l’histoire dans un domaine ou un autre. Ailleurs il y a le musée Grevin en France, le Hall of fame aux Etats-Unis. L’esprit est le même. Il s’agit de rendre hommage à quelqu’un qui a mis ses empreintes pour l’éternité dans l’histoire. Ce n’est certainement pas trop demander sauf qu’avec le retard qu’on a pris il faut un espace équivalent à cinq terrains de football pour caser tout le monde.
(source: VANF: lexpress.mg)