Kanto sy Hira

CINÉMA – Six films malgaches à l’affiche au Festival de Cannes

Publié le

Rotsy Koloina Andriamanantsoa et Franco Clerc Damy font partie des réalisateurs participant au Festival de Cannes 2024.

Actuellement en cours en France, le Festival de Cannes accueille six courts-métrages malgaches dans le cadre du Marché du Film, qui se tiendra du 19 au 22 mai.

Collection Cinémalagasy portée par Madagascourt Film Festival. Six courts-métrages malgaches figurent cette année au catalogue du Marché du Film de la 77e édition du Festival de Cannes, qui se tient du 14 au 25 mai en France. Le Marché du Film, un événement clé pour l’industrie cinématographique lors du festival, se déroulera du 19 au 22 mai. Les films sélectionnés sont le film de fiction « Joro » de Rianando Ludovic Randriamanantsoa, le film d’animation « Colors » de Tojosoa Andoniaina Andrianarison, « Les Histoires Dans Mes Yeux » de Rotsy Koloina Andriamanantsoa, « Mazav’alina » de Feno Mahery Ramaholison, « Lasa» de Franco Clerc Damy et « Voanjobory » de Louisette Ismaël Ratsivahiny.

Le Marché du Film fonctionne comme un grand marché, où les films sont exposés et les distributeurs internationaux viennent acquérir les droits de diffusion pour divers pays. Il ne s’agit donc pas d’une projection officielle dans le cadre du festival, ni d’un concours.

« ‘Lasa’ est mon deuxième film, après ‘Game Over’ l’année dernière, présenté au Marché du Film de Cannes dans la collection Cinémalagasy portée par le Madagascourt Film Festival. Pour nous, ‘Lasa’ est l’aboutissement d’un pari que nous avons fait en créant EKAA, la première école d’art dramatique et agence artistique de Madagascar. Le pari était de former et d’accompagner des acteurs malgaches capables de se placer à un niveau international », partage Franco Clerc Damy, réalisateur de «Lasa».

La visibilité internationale

« Lasa’ est un film minimaliste qui repose principalement sur la performance des acteurs Rolland Raman et Synthia Saga. Il a été sélectionné dans plusieurs festivals prestigieux, tels que le Festival international de Beijing en Chine et le Silicon Valley Film Festival aux USA. C’est surtout grâce aux acteurs que nous avons pu obtenir cette reconnaissance. Aujourd’hui, notre fierté est de pouvoir offrir cette visibilité aux jeunes talents malgaches dans un festival aussi mythique que Cannes », souligne Franco Clerc Damy.

Avec plus de mille cinq cents projections de marché chaque année, le Marché du Film propose aux professionnels la plus large gamme de films disponibles, des œuvres d’auteur aux grands succès, en passant par les films de genre, l’animation, les documentaires et bien plus encore. Cette année, le marché promet d’être un pôle dynamique d’activités et d’opportunités, avec plus de mille cinq cents projections, dont mille deux cents de marché, et plus de cinq cents exposants, incluant trois cents sociétés de vente de films et soixante pavillons.

Les participants auront accès à plus de deux cent cinquante événements de l’industrie, une augmentation notable par rapport aux deux cents offres de l’année dernière.

 (source: Nicole Rafalimananjara lexpress.mg)

 

Koloina Andriamanantsoa: actrice et réalisatrice dans le 7ème Art

Publié le Mis à jour le

Koloina Andriamanantsoa est la première réalisatrice de film malgache à participer au Festival de Cannes.

Distinction honorifique : Joël Andrianomea­ri­soa est fait chevalier

Publié le

Mardi, lors d’une cérémonie officielle à la galerie d’art Almine Rech, située dans le Marais (Paris), l’artiste contemporain malgache, Joël Andrianomearisoa a été nommé au grade de Chevalier de l’Ordre des arts et des lettres de la République française. A cette occasion également, il présente sa toute première installation personnelle « Things and Something to Remember Before Daylight », jusqu’au 17 avril.

Joël Andrianomearisoa se distingue de ses pairs par ses œuvres monumentales, à l’exemple de « I have forgotten the night », une installation gigantesque de papier de soie noir, sa couleur de référence, présentée à la Biennale de Venise en 2019, ou encore la « Brise du Rouge Soleil », une exposition inédite sur la tour et les remparts d’Aigues-Mortes à l’occasion de la Saison Africa 2020.

A maintes reprises, il a déjà représenté Madagascar à l’échelle internationale, comme la 58e édition de la Biennale de Venise, du 11 mai au 24 novembre 2019. .En 2021, fidèle à son style, Joël Andrianomearisoa a réalisé un chef-d’œuvre atypique qui ne passe pas inaperçu sur le parvis de l’Hôtel de ville Analakely, avec l’inscription « Eto isika dia manandratra ny nofin’izao tontolo izao » ou « ici, nous portons tous les rêves du monde ». Il a utilisé des fers, un béton, et surtout sa couleur fétiche, le noir.
Les œuvres de Joël Andrianomearisoa, ont été exposées dans les plus grandes galeries et institutions culturelles du monde, comme le Maxxo à Rome, le Hamburger Bahnhof à Berlin, la Smithsonian à Washington ou le Centre Pompidou à Paris. En 2016, il a reçu le 4e Prix Audemars Piguet pour son travail, ‘The Labyrinth of Passions’, exposé au salon VIP ARCO-Madrid.

A part la soie, d’autres matières comme les papiers et les plastiques font également partie des médiums utilisés par l’artiste. Il est aussi ouvert à toutes les techniques pour exprimer son art sur les relations humaines : l’amitié, l’amour, la passion, l’espoir comme le désespoir, la nostalgie…

(source: Joachin Michaël- newsmada.com)

Akon’ny RNS 2024 tao Vichy, France

Publié le Mis à jour le

Famintinana ireo lalao Famaranana tamin’ny Taranja Volley-Ball sy Basket-Ball Lahy sy Vavy (Rencontres Nationales Sportives – RNS) no taterin’ny filazam-baovao ato.

Brefs coups d’oeil sur le « Grand Show » – SMATCHIN 2024

Publié le Mis à jour le

Santionany fifaninana teo amin’ny sokajy samihafa nandritra ireo Lalao Famaranana Basket-Ball Inter-Instituts tao amin’ny Palais des Sports et de la Culture tao Mahamasina.

Livre(s) d’histoire(s)

Publié le Mis à jour le

Je n’ai jamais saisi la méfiance, et c’est un euphémisme, qui semble avoir accompagné la carrière intellectuelle de Jean-Pierre Domenichini. Ce Français qui a choisi de se faire Malgache, depuis son arrivée en 1965 et jusqu’à se faire enterrer en 2018 dans un «Tanindrazana» qui ne fut certainement pas celui de ses ancêtres, avait pourtant lancé des hypothèses scientifiques, qu’il fut le premier, toujours de concert avec son épouse Bakoly Ramiaramanana, à explorer. Parmi son abondante littérature, j’ai retrouvé cette saillie qui devait alimenter un récent exposé. Guillemets.

La culture malgache moyenne dans le domaine de l’histoire de la Grande Ile tient, d’une part, à la nature des programmes malgaches officiels pour l’enseignement en lycée – lesquels tendent à former de parfaits petits néo-colonisés – et d’autre part, à la faiblesse de la recherche sur la période du Fanjakan’Andriana, antérieure donc à la conquête. A la responsabilité de nos décideurs politiques autant qu’à celle de nos intellectuels – je devrais plus justement dire nos universitaires – qui peinent à penser ce que fut l’histoire malgache et préfèrent se limiter – se contenter – à la période coloniale.

On aurait pu se souvenir de l’année 1829 où eut lieu la Première guerre franco-malgache. Les Sénégalais du capitaine de vaisseau Gourbeyre occupèrent Tamatave, Tintingue, Pointe-à-Larrée, mais échouèrent à Foulpointe, parfaitement défendue par son gouverneur et ses militaires. puis ils abandonnèrent ces positions. Pour la Deuxième guerre franco-malgache, en 1845, le commandant anglais Kelly et l’amiral français Romain-Desfossés bombardèrent Tamatave, puis débarquèrent et attaquèrent les forts. Ils furent rejetés à la mer et laissèrent de nombreux morts dont les têtes durent longtemps exposées au bord de la mer au sommet de piques plantées dans le sol.

Pour la Troisième guerre franco-malgache de 1883, que l’histoire officielle appelle la « première guerre franco-hova », le gouverneur de Vohémar, nous rappelle Hubert Deschamps dans son Histoire, préféra se sacrifier plutôt que de se rendre. Le gouverneur de Maroantsetra, lors de cette guerre, défendit la ville et obligea les troupes françaises qui voulaient occuper la ville à se réembarquer et à abandonner leur désir de conquérir la baie d’Antongil, dont les bureaux de la Marine voulaient depuis longtemps faire une base navale.

«JPD» avait clos cette énième apostrophe par cette interpellation, qui était seulement invite : «voilà un enseignement dont auraient pu être fiers les lycéens malgaches».

Nasolo-Valiavo Andriamihaja


Fandaharana fohy mirakitra ny niforonan’ny Fanjakana Merina sy ireo Mpanjaka nifandimby nitondra Fanjakana ka nahatonga ny Firenena Malagasy nankatoavin’ireo Firenen-dehibe tamin’ny taona 1817. (Lilindraza – TVM – 2018)

Notre-Dame du Laus: Masera sy Litorjia

Publié le Mis à jour le

Masera malagasy – Filles de Marie Auviliatrice -mivahiny any Notre-Dame du Laus any France, toerana nisehoan’i Masina Maria Renin’Andriamanitra tamin’ii Benoite Rencurel, Mpiandry ondry frantsay vavy 17 taona tamin’ny 1664 nandritra ny 54 taona, ary nankatoavin’ny Fiketrahana Masina ao Vatican.

Culture: Miss Monde – Antsaly Rajoelina se lance dans deux challenges

Publié le

Copyright Image : © Antsaly

Antsaly Rajoelina relèvera aujourd’hui le défi du Top Model ainsi que celui de la compétition pour le «Best Designer Award» dans le cadre du concours Miss Monde en Inde qui se terminera le 9 mars. Au cours de cette deuxième semaine de compétition, les cent vingt participantes ont eu le privilège de découvrir la vibrante ville de Mumbai tout en tournant des clips pour Miss Monde 2023.

Antsaly Rajoelina, arborant les créations de BoGasy pour le concours de meilleur designer, s’apprête également à défiler avec assurance lors du défilé organisé par l’agence Totem, en visant le titre de Top Model.

«Elle s’est déjà préparée pour tout cela. Elle a une confiance en elle remarquable», témoigne le comité de Miss Monde.

En outre, demain, Antsaly Rajoelina se prépare pour le «Beauty with a Purpose Gala». Elle s’apprête également à relever le défi multimédia, en sensibilisant ses compatriotes sur la protection des tigres. «Nous sommes appelés à sensibiliser et mobiliser notre pays autour de cette noble cause. Je préparerai une vidéo expliquant les enjeux et les actions que nous pourrions entreprendre ensemble», déclare-t-elle.

(source: moov.mg)

Célébration – Les avis divergent sur la date du Taom-baovao malagasy

Publié le Mis à jour le

Le président de Zanadranavalona, Alain Eddie Ravelonarivo, a confirmé que le Taom-baovaon’ny Merina sera du 9 au 11 avril.

Chaque défenseur de la culture malgache a sa propre interprétation concernant la date du Taom-baovao malagasy: le 9 avril en respectant l’Alahamady, le 11 mars en interprétant la lune et le 6 septembre pour le début du Lohantaona.

Le Taom-baovao malagasy désigné comme “le nouvel an malgache”, est l’occasion de festivités et de rituels chargés de symbolisme. Pourtant, les divergences persistent quant à la date exacte de cette célébration. Chaque lignée royale, héritière des anciens royaumes malgaches, avance ses propres arguments pour justifier sa date de célébration. Les Zanadranavalona d’Anosimanjaka, descendants du roi Ralambo, observent le Taom-baovao du 9 au 11 février. “Nous avons célébré ce Taom-baovao malagasy depuis 149 ans, puisqu’on est les héritiers de Ralambo, jusqu’à maintenant nous n’arrêtons pas en le célébrant chaque année. Le calendrier compte 12 mois, débutant avec l’Alahamady et se terminant avec l’Alohotsy. C’est pourquoi nous débutons l’année avec l’Alahamady, donc c’est le Taom-baovao pour la culture merina”, souligne Alain Eddie Ravelonarivo, président de Zanadranavalona Anosimanjaka.

En revanche, le “Komity mikarakara ny Taom-baovao malagasy” (KMTM) opte pour le 6 septembre, une date qui symbolise le début de la saison “Lohantaona”, période marquant le renouveau de la nature et ainsi le commencement de l’année.

Autres versions

Certains descendants royaux choisissent de baser la célébration du Taom-baovao malagasy sur l’interprétation des cycles lunaires, fixant ainsi la date au 11 mars. Pendant ce temps, l’association Famailahy préfère le 9 avril, en accord avec le calendrier d’Alimanaka, correspondant au “Tsinan’ny Alahamady”. Cette diversité de dates a récemment incité certains défenseurs de la tradition malgache à demander la reconnaissance officielle de deux dates pour le Taom-baovao malagasy qui sont le 11 mars et le 6 septembre. Ils ont plaidé pour que ces journées soient désignées comme des jours fériés à Madagascar. La date choisie par les Zanadranavalona coïncide généralement avec la fin du Ramadan, déjà un jour férié. Selon le président Alain Eddie Ravelonarivo, “Le Taom-baovao de Zanadranavalona coïncide avec la fin du Ramadan qui est déjà un jour férié, donc il n’y a pas de problème”.

Les Zanadranavalona quitte le KMTM 

Les Zanadranavalona ont décidé de se retirer du KMTM, bien qu’ils aient été l’un des membres fondateurs de ce comité depuis sa création. Le président de Zanadranavalona, Alain Eddie Ravelonarivo, explique : “Nous n’avions pas conscience de l’existence de cette date pour le Taom-baovao Lohantaona alors que nous étions membres. Aucune discussion n’a eu lieu avec nous avant que cette date de célébration ne soit rendue publique. Par conséquent, nous avons décidé de quitter le comité afin de mieux préserver notre culture, celle de notre roi Ralambo”. Le KMTM n’a pas donné sa réaction à cette décision et continue de respecter et de célébrer le Taom-baovao Lohantaona comme prévu.

(source: Nicole Rafalimananjara – lexpress.mg)