DPO : la Banque mondiale accorde 100 millions de dollars

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Une véritable manne financière est tombée pour les dirigeants malgaches. Le conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale a approuvé vendredi un crédit de 100 millions de dollars. Ce crédit entre dans le cadre du « Development Policy Operation » (DPO) ou opération d’appui à des politiques de développement, « destinée à soutenir les réformes pour libérer les moteurs d’une croissance inclusive et résiliente ».

Le DPO soutient plusieurs mesures de réformes essentielles récemment adoptées par le gouvernement. Il s’agit de soutenir la compagnie nationale d’électricité, la JIRAMA, ce qui contribuera à orienter la production d’énergie vers les énergies renouvelables tout en élargissant la participation privée , de lever la suspension des mouvements de permis miniers et des exportations d’or pour permettre au pays de mieux saisir les opportunités de croissance et de légiférer pour encourager les investissements compétitifs dans l’infrastructure numérique afin de rendre les services à large bande plus abordables.

La Banque mondiale précise que ces « réformes visent à améliorer la transparence et la stabilité macro-budgétaire, la concurrence sur les marchés et la gouvernance d’entreprise dans les secteurs de l’énergie, des télécommunications et de l’exploitation minière ». Autrement dit, le crédit devrait booster les actions engagées par le régime actuel et qui tardent à se terminer faute entre autres des moyens.

L’opération s’appuie sur deux piliers qui se renforcent mutuellement. Le premier vise à renforcer la gouvernance et les cadres macro-budgétaires, notamment par le biais d’une gestion fiscale ingénieuse face au climat et d’une gestion décentralisée, et le second pilier contribuera à améliorer l’environnement propice aux investissements et à approfondir les réformes structurelles dans les secteurs d’infrastructure essentiels, notamment l’exploitation minière, l’énergie et la connectivité numérique.

« Cette opération vise à tirer parti de la transparence et des réformes macro-budgétaires pour limiter les possibilités de captation de l’État et permettre la prestation de services inclusifs et une croissance résiliente », ont déclaré Jean-Pascal N. Nganou, économiste principal, et Ibrahim Elghandour, spécialiste du secteur public, tous deux pour la Banque mondiale à Madagascar.

L’opération bénéficie également d’une collaboration et d’une coordination étroites avec d’autres programmes de la Banque mondiale et des partenaires de développement, en particulier le Fonds monétaire international (FMI). Les mesures politiques et l’assistance technique fournies par le programme DPO – en particulier dans les domaines de la gouvernance, de la gestion macroéconomique et de l’énergie – complètent les réformes soutenues par le programme de Facilité élargie de crédit du FMI.

(source: Mandimbisoa R.madagascar-tribune.com)

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