Benjamin Netanyahu dénonce la décision de la CPI d’émettre un mandat d’arrêt contre lui

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Près de cinq mois après les réquisitions du procureur de la CPI Karim Khan contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et les dirigeants du Hamas dans le cadre de la guerre à Gaza, la Cour pénale internationale a suivi ses recommandations en émettant officiellement des mandats d’arrêts contre le leader israélien. Mais pas uniquement.


La CPI a également annoncé ce jeudi 21 novembre qu’elle émettait des mandats d’arrêt contre l’ex-ministre israélien de la défense Yoav Gallant −bien qu’il ne soit plus en poste depuis le 5 novembre − et contre le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif.

La France va-t-elle suivre la CPI ?

Au regard de ses engagements internationaux, et en vertu de son adhésion au Statut de Rome, la France est tenue juridiquement de respecter ce mandat d’arrêt si d’aventure Benjamin Netanyahu posait un pied en France. D’autant que le respect du droit international est un élément central du discours diplomatique de Paris, comme l’a noté sur LCI l’ancien ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin. « La France a déjà répondu. Elle appliquera — et elle l’avait déjà annoncé par la bouche de M. Séjourné — bien évidemment la décision de justice par la Cour pénale internationale », a expliqué l’ancien Premier ministre, soulignant que la France perdrait en crédibilité (particulièrement sur le dossier ukrainien) si elle balayait d’un revers de main le respect des règles internationales.

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