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A Sciences Po Paris, la tension monte et les sanctions planent autour du conflit Israël-Hamas

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L’administrateur provisoire, Jean Bassères, a demandé l’intervention de la police pour évacuer des étudiants lors d’une veillée de soutien aux Gazaouis, mercredi, et suscite l’incompréhension chez de nombreux enseignants-chercheurs. L’occupation de l’école a été reconduite jeudi soir par une cinquantaine d’étudiants.

Campement de tentes dans l’enceinte de Sciences Po Paris, lors d’une veillée en soutien aux Gazaouis organisée par les étudiants de l’école, le 24 avril 2024. STRINGER / ANADOLU VIA AFP

Un mois à peine après sa nomination en tant qu’administrateur provisoire de Sciences Po, Jean Bassères a frappé fort. A sa demande, dans la nuit de mercredi 24 à jeudi 25 avril, plusieurs dizaines de CRS sont intervenus au sein de l’établissement pour déloger une soixantaine d’étudiants qui avaient organisé un sit-in depuis l’après-midi à l’appel du Comité Palestine Sciences Po. Le collectif revendique une centaine de membres, et s’est constitué en novembre 2023 lors de l’intensification de l’offensive d’Israël sur Gaza.

Cette action est intervenue au lendemain d’une mobilisation sans précédent en soutien à la Palestine au sein de l’université américaine de Columbia, à New York, établissement qui propose des doubles diplômes avec Sciences Po.

Mercredi dans la soirée, l’administrateur provisoire de Sciences Po, en fonctions depuis le 27 mars à la suite de la démission de Mathias Vicherat – renvoyé devant le tribunal correctionnel avec son ex-compagne pour des faits de violences conjugales –, avait consulté la ministre de l’enseignement supérieur « pour lui partager son souhait d’avoir recours à la force publique [et] la ministre l’a assuré de son soutien dans cette décision », déclare au Monde l’entourage de Sylvie Retailleau.

(suite dans: lemonde.fr)

Guerre à Gaza : Le Hamas présente des excuses aux Palestiniens pour les souffrances causées

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Pratiquement six mois après l’attaque contre Israël, et alors que l’État hébreu a tué des dizaines de milliers de personnes dans sa riposte, le mouvement islamique a présenté des excuses à la population civile.

– / AFP Dans un message publié le 31 mars, le Hamas a présenté des excuses aux Palestiniens pour les souffrances causées par le conflit contre Israël (photo d’illustration prise à Gaza-Ville le 31 mars).

GUERRE ISRAËL-HAMAS – C’est un message de remerciement, mais aucunement d’abdication. Pour la première fois depuis le début du conflit déclenché par l’attaque meurtrière du 7 octobre dernier contre Israël, le Hamas a présenté, dans un communiqué diffusé sur la messagerie Telegram dimanche 31 mars au soir, ses « excuses » aux habitants de la bande de Gaza pour les souffrances causées par la guerre.

Le mouvement islamiste palestinien présente ses excuses notamment pour les difficultés causées par la guerre contre l’armée israélienne. Mais il réitère au passage sa volonté de poursuivre la guerre, qui, selon lui, doit permettre de parvenir à « la victoire et la liberté » des Palestiniens. Il adresse aussi « un message de remerciement au peuple » de la bande de Gaza dont il reconnaît « l’épuisement ».

Dans son communiqué, le mouvement insiste sur les mesures qu’il dit avoir essayé de mettre en place pour amoindrir les difficultés, notamment des tentatives de « contrôle des prix » dans la limite de ses capacités « étant donné l’agression en cours ».

Menace de famine et bombardements

Quant au sujet cardinal pour les populations locales, menacées par la famine et bombardées sans relâche par l’État hébreu, qui est celui de la vie quotidienne en pleine guerre, le Hamas assure également échanger avec « l’ensemble des composantes » de la société gazaouie. Il mentionne notamment les autres mouvements armés, les « comités populaires » et « les familles » et dit travailler à « résoudre les problèmes provoqués par l’occupation ».

Et pour cause : les besoins humanitaires sont immenses dans ce territoire déjà miné avant la guerre par un blocus israélien imposé depuis 2006, la pauvreté et le chômage. L’aide y entre au compte-gouttes, et la majeure partie de la population a été déplacée dans la partie la plus au sud, autour de Rafah, près de la frontière égyptienne fermée.

Cette ville qui comptait moins de 300 000 habitants avant la guerre en abriterait plus d’un million désormais, selon les estimations de l’ONU.

Ces derniers mois, différentes personnalités du Hamas, comme Khaled Mechaal, ex-chef du bureau politique du Hamas, avaient estimé que des « sacrifices » étaient nécessaires pour « la libération » des Palestiniens. Selon le dernier bilan du mouvement islamiste, plus de 32 000 Gazaouis ont été tués par les frappes israéliennes depuis le début du conflit.

(source: huffingtonpost.fr)

Violences sexuelles du Hamas: « le silence de l’ONU a été vécu comme une trahison »

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« Le silence a nourri une campagne de déni dans le monde, des campagnes de haine, d’antisémitisme. Le silence a permis de répandre des mensonges », regrette Cochav Elkayam-Lévy, spécialiste israélienne du droit international et du féminisme

Dr. Cochav Elkayam-Levy parlant, à CNN, le 17 novembre 2023. (Crédit : Capture d’écran ; utilisée conformément à l’article 27a de la loi sur les droits d’auteur)

Le « trop long silence » de l’ONU sur les viols et violences sexuelles lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre en Israël a eu « des effets dévastateurs » et a été vécu comme « une trahison », selon une spécialiste israélienne du droit international et du féminisme.

« Il leur a fallu des semaines pour réagir. Et ces semaines ont eu des effets dévastateurs », regrette Cochav Elkayam-Lévy, présidente de la Commission civile sur les crimes du Hamas contre les femmes et les enfants, une organisation indépendante créée dans le sillage de l’attaque sanglante du 7 octobre.

« La justice commence avec la reconnaissance des crimes » insiste avec émotion la juriste israélienne dans un entretien à l’AFP au siège du CRIF (conseil représentatif des institutions juives de France) à Paris.

Les récits de témoins de viols, violences sexuelles, mutilations génitales, se sont multipliés depuis l’attaque du 7 octobre, accusations niées par le groupe terroriste islamiste palestinien, mais qui font d’ores et déjà l’objet d’enquêtes difficiles et complexes en Israël.

L’ONU et ses agences ont été vivement critiqués dans le pays, qui les accuse d’avoir réagi tardivement. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’était exprimé sur le sujet fin novembre, réclamant des enquêtes.

« Le trop long silence de l’ONU sur ces crimes a été vécu comme une trahison par les Israéliens, mais aussi comme une trahison de l’humanité », raconte Mme Elkayam-Lévy, « immensément choquée » par ce qu’elle qualifie de « déni infligé à toute une collectivité par les agences même qui sont censées faire respecter le droit international ».

« Le silence a nourri une campagne de déni dans le monde, des campagnes de haine, d’antisémitisme. Le silence a permis de répandre des mensonges », poursuit Mme Elkayam-Lévy.

Elle se trouve à Paris au moment où la représentante spéciale de l’Onu en charge des violences sexuelles en période de conflit, Pramila Patten, est en visite en Israël pour rencontrer victimes, témoins et professionnels.

Lundi soir, Mme Patten a exhorté les victimes des crimes sexuels présumés du Hamas à « briser le silence » et raconter ce qu’elles ont subi.

« Il y a des signes encourageants, l’Onu désormais mentionne ces crimes. Mais l’échec est profond, il faut de profonds changements dans le système », estime Mme Elkayam-Lévy.

« Mission historique »

Le 7 octobre, la professeure de droit israélienne est au diapason de tout un pays, sidérée, dépassée par l’ampleur de l’événement. « C’est comme si les portes de l’enfer s’étaient ouvertes devant nous. Quelque chose d’inimaginable s’est produit. Quand j’ai compris que nous faisions face à un déni, j’ai dit à mes collègues: nous avons une mission historique, il faut documenter ce qui est arrivé à ces femmes et ces enfants, créer des archives », raconte-t-elle.

Des Israéliens enlevés et emmenés à Gaza par des terroristes du Hamas, le 7 octobre 2023, comme le montrent les vidéos floutées des réseaux sociaux diffusées par la télévision israélienne. (Crédit : Capture d’écran de la Douzième chaîne)

A partir d’un groupe WhatsApp d’une dizaine de ses collègues juristes et autres experts, elle crée la Commission civile pour documenter « dans le respect strict des normes internationales » les tueries, tortures et violences sexuelles attribuées au Hamas.

La Commission doit publier prochainement un premier rapport préliminaire, mais Mme Elkayam-Lévy se refuse à donner des estimations sur l’ampleur de ces crimes. « Nous ne saurons jamais le nombre de victimes exact d’abus sexuels, nous ne saurons pas ce qui est arrivé aux femmes qui ont été tuées, ce qu’elles ont subi », déclare-t-elle.

Le peu de récits de survivants et l’absence d’expertise médico-légale compliquent l’évaluation de l’ampleur de ces crimes sexuels.

Mais, selon Mme Elkayam-Lévy, la parole commence à se libérer en Israël, notamment depuis la libération de premiers otages lors d’une trêve fin novembre.

« Ce sujet est de plus en plus discuté et porté à l’attention du public en Israël », affirme-t-elle.

Des manifestantes se sont rassemblées devant le siège de l’ONU à New York, le 4 décembre 2023, pour protester contre le silence de la communauté internationale à propos des violences sexuelles commises par les terroristes du Hamas contre des femmes israéliennes lors du massacre du 7 octobre. (Crédit : Carli Fogel)

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Washington rejette les propos de Lula comparant l’offensive israélienne contre le Hamas à la Shoah

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Les déclarations du président brésilien ont provoqué une crise diplomatique, Lula étant désormais « persona non grata » en Israël

L’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva au 12e Congrès du Syndicat des travailleurs brésiliens (CUT) à Belo Horizonte, au Brésil, le 28 août 2015. (Crédit : AFP/Douglas Magno)

Les Etats-Unis ont désapprouvé mardi les déclarations du président brésilien Lula comparant la guerre israélienne à Gaza à la Shoah, alors que le secrétaire d’Etat Antony Blinken se rend au Brésil dans le cadre d’une tournée sud-américaine.

« Bien sûr nous ne sommes pas d’accord avec ces déclarations. Nous avons été très clairs sur le fait que nous ne pensons pas qu’un génocide soit commis à Gaza », a déclaré à la presse le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller.

Les déclarations du président brésilien ont provoqué une crise diplomatique, Lula étant désormais « persona non grata » en Israël, dont l’ambassadeur a été convoqué par le gouvernement de Brasilia.

« Ce qui se passe dans la bande de Gaza n’est pas une guerre, c’est un génocide », avait déclaré Lula à la presse depuis Addis Abeba, en Ethiopie, où il assistait à un sommet de l’Union africaine.

Ces déclarations sont les plus virulentes jamais formulées sur le conflit en cours entre Israël et le groupe terroriste islamiste palestinien Hamas par Lula, éminente voix du Sud dont le pays assure actuellement la présidence tournante du G20.

Le Hamas a salué dans les propos de Lula « une description exacte de ce que (son) peuple subit » à Gaza, qui révèle « l’énormité du crime » commis par Israël.

Le président brésilien de gauche, âgé de 78 ans, avait condamné l’attaque du 7 octobre du Hamas en la qualifiant d’acte « terroriste ». Mais il s’est depuis lors montré très critique à l’égard de la campagne militaire de représailles d’Israël.

La guerre à Gaza a éclaté lorsque le Hamas a envoyé 3 000 terroristes armés en Israël, le 7 octobre, pour mener une attaque brutale au cours de laquelle ils ont tué près de 1 200 personnes. Les terroristes ont également pris en otage 253 personnes, pour la plupart des civils, et les ont emmenées à Gaza. Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.

Plus de 29 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé dirigé par les terroristes du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza. L’armée israélienne affirme avoir tué plus de 12 000 membres du groupe terroriste à Gaza, en plus d’un millier terroristes à l’intérieur d’Israël le 7 octobre.

(source: fr.timesofisrael.com)

BREAKING: King Abdullah II of Jordan: « We Cannot Afford An Israeli Attack on Rafah »

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President Biden and King Abdullah II of Jordan delivered remarks on Monday about the war between Israel and Hamas.

Trois pays mettent en garde Israël

sraël persiste dans son projet d’offensive à grande échelle à Rafah, où se terrent plus d’un million de Palestiniens, malgré des mises en garde internationales encore redoublées jeudi et des tractations en arrière-plan pour une trêve à Gaza avec le Hamas. Trois pays du Commonwealth ont mis en garde l’État hébreu contre une opération «catastrophique» à Rafah. Le gouvernement israélien, lui, a autorisé Starlink sur son territoire.

Après les États-Unis, principal allié d’Israël, qui disent s’opposer à une offensive sur Rafah sans «garanties» pour la sécurité des civils, l’Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande ont mis en garde jeudi le gouvernement Nétanyahou en garde contre une opération «catastrophique» à Rafah.

(source: lefigaro.fr)

 

Hillary Clinton : Netanyahu n’est pas digne de confiance, et doit partir

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L’ex-secrétaire d’État critique le dirigeant israélien pour sa gestion de la guerre, estime qu’il devrait être destitué s’il entrave la planification de l’après-guerre à Gaza

L’ancienne secrétaire d’État américaine Hillary Clinton s’adresse à MSNBC, le 7 février 2024 (Crédit : Capture d’écran/\vidéo ; utilisée conformément à l’article 27a de la loi sur le droit d’auteur)

L’ancienne Secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a critiqué mercredi la gestion par le Premier ministre Benjamin Netanyahu de la guerre entre Israël et les terroristes du Hamas et a appelé à son éviction.

« Netanyahu devrait partir. Ce n’est pas un dirigeant digne de confiance. C’est sous son autorité que l’attaque [du 7 octobre] a eu lieu. Il doit partir, et si en plus il est un obstacle à un cessez-le-feu, s’il est un obstacle à la planification de l’après-guerre, il doit absolument partir », a affirmé Clinton lors d’un entretien avec Alex Wagner Tonight sur MSNBC.

Dans le même temps, la position actuelle de Clinton, qui a exprimé son soutien à l’effort de guerre dans le passé, sur la question de savoir si Israël devait ou non mettre fin à sa campagne militaire, n’était pas claire.

« Nous aimerions qu’il y ait un cessez-le-feu. Si le Hamas acceptait un cessez-le-feu, il y aurait un cessez-le-feu », a-t-elle déclaré.

Le Hamas a appelé à un cessez-le-feu, mais a posé des conditions draconiennes, notamment une cessation des hostilités, en échange de la libération des otages qu’il détient encore, conditions qu’Israël a déclaré ne pas pouvoir accepter. Israël a déclaré qu’il poursuivrait la guerre jusqu’à ce que le régime du Hamas soit renversé et que tous les otages soient libérés.

Interrogée sur la relation entre le Président américain Joe Biden et Netanyahu, l’ancienne candidate démocrate à la présidence et Première dame a répondu : « Je pense que Joe Biden a fait tout ce qu’il pouvait faire pour (…) répondre aux préoccupations légitimes du peuple israélien après le 7 octobre, pour soutenir Israël face à une attaque terroriste perpétrée par une organisation terroriste ».

« Mais je pense qu’il est également clair que Biden fait tout ce qu’il peut pour influencer Netanyahu ».

La guerre a éclaté suite à l’attaque meurtrière lancée par le Hamas le 7 octobre contre Israël, qui a fait 1 200 morts, pour la plupart des civils. 3 000 terroristes ont envahi le sud d’Israël en traversant la frontière avec la bande de Gaza, massacrant tous ceux qui se trouvaient sur leur passage et kidnappant 253 personnes de tous âges, qui ont été emmenées comme otages à Gaza. Plus de la moitié d’entre elles sont toujours captives.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu tient une conférence de presse à Jérusalem, le 7 février 2023. (Capture d’écran)

Clinton a défendu la conduite d’Israël, notant que le Hamas a commencé la guerre et qu’Israël avait le droit de se défendre dans le cadre des lois de la guerre.

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L’UNRWA en question

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UNRWA, l’acronyme de l’infamie ? Un rapport qu’Israël a transmis à son allié américain ainsi qu’à la direction de l’UNRWA le ferait penser. Des extraits en furent publiés le dimanche 28 janvier par le New York Times. Le rapport israélien dénonce la participation de douze fonctionnaires (dont neuf enseignants et un travailleur social) de l’UNRWA aux attaques terroristes du 7 octobre 2023. Dix d’entre eux feraient partie du Hamas, un autre affilié au jihad islamique. L’un d’eux aurait directement participé au massacre de 97 personnes dans le kibboutz Be’eri.

UNRWA, «United Nations Relief and Works Agency», Agence de secours et de travaux des Nations unies (dédiés aux réfugiés palestiniens dans le Proche-Orient), agence d’aide humanitaire, créée en 1949. Elle subvient aux besoins de 5,9 millions de réfugiés (à Gaza, en Cisjordanie, au Liban, en Jordanie, en Syrie), descendants des 700.000 Palestiniens déplacés à la suite de la création de l’État d’Israël en mai 1948 et de la guerre israélo-arabe qui s’ensuivit.

Après les révélations de ce 26 janvier 2024, le jour même de l’ordonnance de la CIJ (Cour internationale de Justice) condamnant Israël pour génocide sur la base, entre autres, de rapports de l’UNRWA, dix-sept pays suspendent leur financement à l’Agence.

Le communiqué du 26 janvier 2024, de Philippe Lazzarini, Commissaire Général de l’Agence, est explicite : «The Israeli authorities have provided UNRWA with information about the alleged involvment of several UNRWA employees in the horrific attacks ont Israel on 7 october. (…) «acts of terror» (…) «UNRWA reiterates its condemnation in the strongest possible terms of the abhorrent attacks on 7 october and calls for the immediate and unconditionnal release of all Israeli hostages and their safe return to their families». Mais, tous les employés de l’UNRWA partagent-ils les sentiments exprimés par les mots de leur Commissaire Général ?

États-Unis, Canada, Australie, Japon, Italie, Royaume-Uni, Finlande, Allemagne, Pays-Bas, France, Suisse, Autriche, Suède, Nouvelle-Zélande, Islande, Roumanie, Estonie, Union européenne, ont suspendu leur financement. Ce qui n’est pas sans conséquences quand on consulte le le Top 10 des États donateurs de l’UNRWA pour 2022 : États-Unis (344 millions USD), Allemagne (202 millions USD), Union européenne (114 millions USD), Suède (61 millions USD), Norvège (34 millions USD), Japon (30 millions USD), France (29 millions USD), Arabie saoudite (27 millions USD), Suisse (25,5 millions USD), Turquie (25 millions USD).

Cette crise à l’UNRWA m’aura permis d’apprendre que les principaux donateurs de l’Agence (États-Unis en tête) sont finalement ceux que les rues arabes (et palestiniennes) aiment insulter en brûlant spectaculairement, par exemple, la bannière étoilée. Aujourd’hui, ils découvrent que sans les 30% de la participation américaine au milliard de dollars du budget, c’est la survie d’un million de Palestiniens qui serait en péril.

Autre enseignement, dans le Top 20 de l’aide aux Palestiniens via l’UNRWA, ne figure que quatre pays musulmans : Arabie saoudite, Turquie, Koweit, Qatar.

Suite aux accusations d’Israël, le Canada (23,7 millions USD à l’UNRWA en 2022) a décidé de confier son aide d’urgence de 30 millions de dollars à d’autres organismes comme l’UNICEF ou la Croix-Rouge. Parce que, dans la bande de Gaza, outre l’UNRWA, travaille par exemple également l’OCHOA (Office for the Coordination of Humanitarian Affairs, Bureau de coordination des aides humanitaires). La suspension des financements inquièterait donc davantage les pays arabes riverains qui accueillent une importante communauté palestinienne (240.000 au Liban, 2.000.000 en Jordanie…).

Neuf des employés incriminés ont été aussitôt licenciés. Les autorités onusiennes s’engagent à faire mener des investigations internes. La formule est-elle crédible ? C’est bien la raison de la proposition alternative de la Commission européenne d’un audit extérieur par des experts indépendants.

Nasolo-Valiavo Andriamihaja  – lexpress.mg

Cour Internationale de Justice – Gaza : la CIJ ordonne à Israël de « prévenir et punir » l’incitation au « génocide »

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Israël doit prendre « toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir et punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide », a déclaré la Cour internationale de justice (CIJ) ce vendredi 26 janvier. La plus haute juridiction de l’ONU a donné une décision historique dans le litige opposant l’Afrique du Sud à Israël sur la situation à Gaza. Une affaire qui a attiré l’attention du monde entier. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le Hamas palestinien ont réagi.


Dans sa guerre contre le Hamas, Israël dit avoir achevé la première phase de son offensive militaire

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L’armée israélienne affirme avoir « démantelé la structure militaire du Hamas dans le nord de la bande de Gaza »

AFP Après avoir démantelé le Hamas dans le nord de la bande de Gaza, Tsahal va se concentrer sur les camps de réfugiés du Sud, comme ici à Khan Yunes.

PROCHE-ORIENT – La phase 1 de la riposte est terminée. Alors qu’Israël va commémorer dimanche 7 janvier le quatrième mois de l’attaque terroriste menée sur son sol par le Hamas et alors que le risque d’embrasement à la frontière avec le Liban est maximal, l’armée israélienne a annoncé avoir « achevé le démantèlement de la structure militaire du Hamas dans le nord de la bande de Gaza ».

En conférence de presse samedi soir, le général Daniel Hagari a expliqué que Tsahal va désormais se concentrer désormais sur le démantèlement du mouvement islamiste palestinien « dans le centre et le sud de ce territoire ». « Nous allons faire ça autrement […] cela prend du temps, il n’y a pas de raccourcis dans la lutte contre le terrorisme », a déclaré le porte-parole de l’armée israélienne.

« On ne doit pas mettre un terme à la guerre avant que nous n’ayons atteint ces objectifs », a affirmé Benjamin Netanyahou dans un communiqué. Le Premier Ministre en cite trois : « éliminer le Hamas, ramener nos otages et faire en sorte que Gaza ne soit plus jamais une menace pour Israël ». Un porte-parole du ministère de la Défense estime que 163 Israéliens sont encore détenus par l’organisation terroriste. Parmi eux, trois Français sont toujours otages.

Dans le centre et le sud de la bande de Gaza « nous allons faire ça autrement » que dans le Nord, a déclaré le général Hagari sans s’étendre sur la méthode. Depuis le lancement de l’offensive, Israël a pilonné sans relâche le petit territoire enclavé. Un nouveau bilan donné par le Hamas fait état de 22 700 victimes, essentiellement des femmes et des enfants. Ces actions sont dénoncées par une partie de la communauté internationale, l’ONU appelant en vain à ce que l’aide humanitaire puisse venir en aide aux civils.

« Les camps de réfugiés du centre de la bande de Gaza sont bondés et pleins de terroristes », a-t-il affirmé en faisant référence à ceux de Nusseirat, Al-Bureij, Al-Maghazi, et Deir el-Balah. Dans le Sud, la grande agglomération de « Khan Younès a une ville souterraine de tunnels aux ramifications multiples. Cela prend du temps, il n’y a pas de raccourcis dans la lutte contre le terrorisme », a développé le militaire. Les autorités israéliennes ont en effet prévenu depuis quelques semaines que la guerre allait s’étendre encore de longs mois.

(source: huffingtonpost.fr)


Israel must have full control over Gaza-Egypt border – Netanyahu

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The prime minister says “demilitarization” of the Palestinian enclave must be ensured

Humanitarian aid trucks from the UN and Red Crescent pass through the Rafah Border Crossing on the Egyptian border in Rafah, Gaza, December 18, 2023. © Abed Rahim Khatib / Anadolu / Getty Images

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu aims to take full control of the Gaza-Egypt border zone, arguing that this is the only way to achieve the “demilitarization” of the Palestinian enclave and prevent cross-border attacks.

Speaking at a press conference in Tel Aviv on Saturday as Israel enters the 13th week of the war with Hamas, Netanyahu predicted that “the war will continue for many more months,” despite international pressure to end the hostilities.

He reiterated the plans to fully eliminate Hamas and achieve the release of all Israeli hostages, promising to ensure that Gaza no longer poses a threat to Israel and that there will be “no element in it that finances terrorism, educates its children for terrorism and pays the families of terrorists.”

Netanyahu added that there are “additional important missions” aimed at restoring security in the Israeli cities and settlements that fell victim to the devastating Hamas attack on October 7 and facilitating a safe return for residents.

“The Philadelphi Corridor – or to put it more correctly, the southern stoppage point [of Gaza] – must be in our hands. It must be shut. It is clear that any other arrangement would not ensure the demilitarization that we seek,” the prime minister said.

“As prime minister, I have rejected the international pressure aimed at stopping the war before we achieve these goals,” Netanyahu added. He also praised the US for approving the “supply of additional war materiel” to the Israel Defense Forces (IDF). Lire la suite »