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Subventions à Airbus : l’OMC autorise Trump à sanctionner l’Europe

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En réponse aux subventions illégales versées par les Européens à Airbus, l’institution de Genève permet à Washington d’infliger 7,5 milliards de dollars de droits de douanes sur les importations du Vieux Continent.

Un record. Jamais depuis sa création, en 1995, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) n’avait imposé de telles sanctions commerciales. L’organisation située à Genève (Suisse) a autorisé, mercredi 2 octobre, Washington à imposer des droits de douane de 7,5 milliards de dollars (6,9 milliards d’euros) sur les importations européennes, en réponse aux subventions illégales versées par le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Espagne à l’avionneur Airbus. Une décision définitive, qui ne peut pas être contestée par Bruxelles.

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Ce conflit vieux de quinze ans n’est pas tout à fait terminé. L’OMC a déjà condamné Washington pour les mêmes raisons, à savoir le versement de subventions déguisées à l’américain Boeing, et doit fixer, dans six mois, le montant des sanctions que l’UE sera autorisée à imposer.

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Airbus met le cap sur le Canada et les Etats-Unis pour oublier le Brexit

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Entente entre Bombardier et Airbus CSeries – Réaction Jean-François Lisée, , chef de l’opposition officielle, et M. Alain Therrien, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’économie

L’avionneur européen a posé mercredi 16 Juillet la première pierre d’une seconde ligne d’assemblage dans le sud des Etats-Unis et s’emploie à capitaliser sur son partenariat avec Bombardier.

Un Brexit sans accord pourrait-il couper les ailes d’Airbus ? Ce serait « un désastre potentiel » a indiqué, mercredi 16 janvier, Tom Enders, président exécutif d’Airbus, à l’occasion de la pose de la première pierre de la nouvelle usine d’assemblage du moyen-courrier A220 à Mobile, en Alabama. En effet, toutes les ailes des appareils de l’avionneur européen sont fabriquées au Royaume-Uni.

Pour se prémunir d’un défaut d’approvisionnement, le grand patron d’Airbus a demandé à ses fournisseurs britanniques de constituer au moins un mois de stocks. A quelques semaines de la date théorique d’entrée en vigueur du Brexit, prévue en mars, Airbus se « prépare au pire tout en attendant le meilleur », a répété M. Enders. Toutefois ce dernier « espère que la Grande-Bretagne restera proche de l’Europe ».

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Transport aérien – Divorce coûteux entre Air France et Air Madagascar

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Le contrat de leasing de deux Airbus datant de l’époque de la transition remonte à la surface et fait de l’ombre au plan de redressement de la compagnie nationale

Partenaires stratégiques pour le redressement: Air Madagascar et Air Austral

Litige. Rien ne va plus entre les deux compagnies aériennes. Payées à hauteur de douze millions d’euros jusqu’ici, les dettes de la compagnie Air Madagascar envers Air France sont encore loin d’être épongées en totalité. La source du conflit s’explique sur le montant des loyers de deux Airbus A340 loués par Air France depuis 2012.

Les deux Airbus A-340 loués mensuellement à Air France pour relier notamment Antananarivo à Paris, coûtent quelque 500 000 dollars par mois sans pour autant contribuer à la pleine performance de la compagnie nationale.

« Ces airbus nous coûtent trop cher surtout qu’ils fonctionnent avec quatre réacteurs chacun. Nous prévoyons de changer ces appareils au plus tard au mois de juin 2019. De nouveaux appareils nous permettraient de gagner au moins huit millions d’euros par an » explique Eric Koller président du Conseil d’administration (PCA) d’Air Madagascar.

D’un autre côté, Air France a engagé des procédures au tribunal de commerce de Paris en décembre dernier pour réclamer un rajout de dettes impayées de plus de quarante millions de dollars à la compagnie malgache, toujours en rapport avec la location des deux aéronefs engagés depuis sept ans déjà.

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Dans ce contexte assez brumeux, un quatrième larron, Ethiopoan Airlines reste en embuscade

Delta Air Lines commande 100 A321neo

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Partenaire étroit d’Air France/KLM, Delta Air Lines souligne sa proximité avec une commande de 100 exemplaires de l’A321neo ACF (configuration Airbus Cabin Flex) à Airbus le 14 décembre 2017. La compagnie américaine a choisi ce mono-couloir de plus grande capacité « en vue de répondre à ses besoins futurs en termes d’appareils plus efficients et de plus grande capacité ». Elle a également pris une option pour 100 appareils supplémentaires. Les voyageurs d’affaires devraient prendre place à bord à partir de 2020.

L’A321neo ACF, doté d’un rayon d’action de 4 000 nm, offre de nouvelles optimisations au niveau des portes et du fuselage permettant aux compagnies de mieux utiliser l’espace cabine. Il peut accueillir jusqu’à 240 passagers.

Fin novembre, Delta exploitait une flotte comprenant 196 avions Airbus, dont 150 appareils de la famille A320, 42 gros-porteurs A330, et quatre A350 XWB. La commande est considérée comme un camouflet pour Boeing (le montant de la facture est de plus de 12 milliards de dollars) mais rien n’est jamais aussi simple dans la lutte Europe/US. Pour mémoire, Airbus détient notamment une ligne d’assemblage à Mobile (Alabama, sud des États-Unis).