ANOR
Secteur aurifère Madagascar a exporté 4 167 kg d’or entre 2020 et 2023 malgré les interdictions

Un total de 4 167 kg d’or est sorti de la Grande île entre 2020 et 2023 révèle l’Extractive Industries Transparency Initiative (EITI) Madagascar dans son rapport de réconciliation 2022.
Ce chiffre est de l’UN Comtrade, une base de données de Nations Unies sur les commerces dans le monde, alors que l’Agence nationale de l’or (ANOR) n’a enregistré que zéro kilo d’exportation en cette même période, l’exportation de l’or étant officiellement interdite depuis septembre 2023 pour ne reprendre qu’en février 2024.
Le rapport publié récemment par l’EITI révèle qu’en 2020, année où les autorités ont décidé de suspendre l’exportation légale de l’or, Madagascar a quand même pu exporter 2 718 tonnes d’or. En 2021, 2 490 kg d’or ont été sortis du territoire, selon les statistiques de l’UN Comtrade, 515 kg en 2022 et 1 162 kg en 2023.
Le total de l’or exporté de Madagascar entre 2016 et 2023 s’est élevé à 10 187 kg selon l’ANOR contre 20 979 kg suivant le rapport de Comtrade. L’EITI indique qu’entre 2000 à 2023, le montant des devises rapatriées issues de l’exportation d’or et rentrés dans la caisse de l’Etat est de 14 791 milliards d’ariary.
Depuis la reprise de l’exportation légale de l’or de Madagascar en février 2024, l’ANOR n’aurait enregistré officiellement que cinq kilos d’or exporté alors que les autorités ont annoncé leur ambition d’exporter 500 kg d’or au cours des 100 premiers jours du nouveau mandat présidentiel en 2024. Ces opérations ont été réalisées par six opérateurs ayant reçu leur agrément au comptoir de l’or le 17 octobre 2023.
(source: madagascar-tribune.com)
Disparition – La directrice générale de l’Anor n’est plus

L’Agence nationale de la filière aurifère est en deuil. Elle vient de perdre Tiavina Oméga Ranoroharisoa, sa directrice générale, qui nous a quittés dimanche. «C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de notre directrice générale, survenu ce 19 mai 2024», a annoncé l’Anor dimanche soir. Selon ses proches, elle aurait succombé des suites d’un cancer, contre lequel elle se battait depuis quelque temps.
Juriste de formation, Tiavina Oméga Ranoroharisoa a suivi des études sur la gouvernance et la fiscalité minière à l’École des Mines de Paris, sanctionnées par un certificat en 2005. Pendant cinq ans, elle a œuvré dans la lutte anti-corruption au sein du Bianco. Au sein du ministère des Mines, ses états de service ont été remarquables, en occupant tour à tour les postes de directrice de la législation et des affaires juridiques, de secrétaire général, de conseillère technique, de coordinatrice stratégique et de suivi-évaluation au sein du département pendant des années.
(source: Itamara Randriamamonjy – lexpress.mg)