Assemblee nationale Tsimbazaza
Institution malgache! aucun consensus à l’Assemblée nationale, Tsimbazaza le 1er Octobre 2025
“Aucune décision n’a été prise. La réunion va se poursuivre demain [jeudi]”, indique Justin Tokely, président de l’Assemblée nationale, à la presse mercredi en soirée.
Honorable Siteny Randrianasoloniaiko, Filohan’ny Fanoherana ao amin’ny Antenimerampirenena
Fihaonan’ny Depiote sy ny Governementa: mitohy ny olana eny Tsimbazaza
Ny tsy fahatongavan’ny mpikambana maro ao amin’ny Birao maharitra no antony nanaovana tsangan-tànana handravana ny fivoriana. Miteraka tsaho isankarazany.
Assemblée nationale – Une deuxième proposition de loi boudée

DÉPITÉE. Un sentiment palpable chez la députée Eléonore Johasy, élue à Vangaindrano. Sa proposition de loi sur l’évaluation des politiques publiques, inscrite à l’affiche de l’Assemblée nationale, hier, n’a ni été débattue, ni été votée. En fait, la séance plénière prévue, hier, dans la matinée, n’a finalement pas eu lieu.
Le scénario qui s’est joué, hier, à l’institution de Tsimbazaza, a été inédit. Selon l’ordre du jour de la Chambre basse, la séance plénière pour les débats et le vote de la proposition de loi initiée par l’élue de Vangaindrano devait démarrer à 10 heures. Comme à l’accoutumée, les députés sont arrivés un à un et en retard. Au final, quelques parlementaires ont été présents dans les travées de l’institution. Ils étaient “plus d’une vingtaine”, selon la députée Johasy.
Face au retard du coup d’envoi des débats, la députée de Vangaindrano a commencé à sortir de sa réserve, d’autant plus que la cloche devant sonner l’entrée des députés dans la salle de séance n’a toujours pas retentit. “Il a fallu que j’arpente moi-même les couloirs de l’Assemblée nationale pour demander aux députés d’entrer dans la salle de séance et que je hausse le ton pour que les responsables se décident à sonner la cloche”, déplore Eléonore Johasy.
Une fois dans la salle de séance, les députés présents ont attendu de longues minutes avant de quitter les lieux. La raison est que le perchoir de la Chambre basse a été vide. Il n’y a pas eu de membre du bureau permanent pour conduire la séance plénière. “La séance devait démarrer à 10 heures. Je suis partie à 12 heures 20 minutes, mais il n’y a eu personne au perchoir”, dénonce l’initiatrice de la proposition de loi à l’affiche.
Réflexion et soupçon