Benny Gantz
Israël achète 4 Boeings de ravitaillement pour des frappes en Iran
Les avions KC-46 devraient arriver au plus tôt en 2025. Il en coûtera 1 milliard de dollars, financés par les fonds de l’aide militaire que Washington accorde à Jérusalem.

L’avionneur Boeing a signé, jeudi, un contrat avec le ministère américain de la Défense pour fournir à Israël quatre avions de ravitaillement KC-46, a annoncé la société dans un communiqué.
L’avion polyvalent assure le ravitaillement en vol des avions – et notamment des avions de combat -, et peut aussi être utilisé pour le transport militaire.
Israël a besoin de ces avions pour mener des frappes de grande ampleur contre l’Iran, à quelque 2 000 kilomètres d’Israël, hors de portée de vol des avions israéliens.
Les avions KC-46 prendront la relève des avions de ravitaillement vieillissants de l’armée de l’air israélienne, des KC-130 Hercules et Boeing 707 convertis.
Le contrat d’une valeur de 927 millions de dollars, signé jeudi entre le ministère américain de la Défense et le constructeur, porte sur la livraison de quatre Boeing KC-46A qui seront prélevés des 3,8 milliards de dollars d’aide américaine qu’Israël reçoit chaque année de Washington dans le cadre du protocole d’accord décennal entre les deux pays, a précisé la branche israélienne de l’entreprise dans un communiqué en hébreu.
Présentés par le constructeur comme les plus perfectionnés au monde, ils doivent être livrés à partir de 2025-2026. Ils « offriront la possibilité à Israël de ravitailler tous les avions de l’armée de l’Air en activité et de transporter des troupes », d’après Boeing. Ils remplaceront les avions de type 707 utilisés depuis des années.
Ce même contrat comporte une option d’achat pour quatre autres avions KC-46.
Le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, Gantz s’est réjoui de la signature du contrat, affirmant qu’il s’agissait d’une « preuve supplémentaire de l’alliance et des relations stratégiques » entre la défense israélienne et américaine.
Il a également remercié Washington, estimant dans un communiqué que les « avions ravitailleurs qui sont achetés, en plus de l’acquisition d’un escadron de F35 (avions de combat), d’hélicoptères, de sous-marins et de munitions modernes, permettront à l’armée israélienne d’affronter les défis proches et lointains ».
(source: fr.timesofisrael.com)
Israéliens et Palestiniens mettent en scène des retrouvailles symboliques

RÉCIT – Après onze ans sans contact à haut niveau, Mahmoud Abbas a rencontré Benny Gantz.
Tel-Aviv
La rencontre a surtout une haute valeur symbolique. Pour la première fois depuis onze ans, Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, a été invité à rencontrer un haut responsable israélien alors que ses bureaux de Ramallah, en Cisjordanie, ne sont qu’à quelques kilomètres de Jérusalem. L’entretien a eu lieu au domicile de Benny Gantz, le ministre de la Défense. Mais ces retrouvailles ne présagent pas d’une reprise des négociations en vue de la création d’un État palestinien, qui sont totalement gelées depuis des lustres.
Détail significatif: la tenue de la réunion a été tenue secrète jusqu’au dernier moment, comme si un tel entretien avait encore un parfum de tabou. Les véritables sujets qui fâchent n’ont pourtant pas avancé d’un pouce. Le bilan concret des deux heures et demie de discussions est plutôt modeste. Israël va rembourser quelque 30 millions d’euros perçus par les douanes israéliennes pour le compte de l’Autorité palestinienne, qui est pratiquement en état …
Défense: Au Maroc, Gantz signe le tout premier protocole d’accord avec un pays arabe
Le groupe terroriste du Hamas a appelé mercredi les Marocains à condamner et à dénoncer la visite du ministre israélien

RABAT, Maroc – Le ministre de la Défense Benny Gantz a signé un protocole d’accord avec son homologue marocain dans la journée de mercredi. C’est le tout premier accord de ce type conclu entre Israël et un état Arabe, ont annoncé les responsables israéliens.
Cet accord officialise les liens des deux pays dans le secteur de la Défense, ouvrant la porte à une coopération plus fluide entre les responsables de la Défense des deux nations et facilitant pour Israël les ventes d’armes à ce pays d’Afrique du nord.
Avec ce protocole d’accord, les ministères de la Défense et les armées des deux États pourront plus facilement s’entretenir les uns avec les autres et partager des renseignements. Dans le passé, ce type de communication n’était possible que par le biais de leurs services de renseignement respectifs.
Un responsable du ministère de la Défense a fait savoir que si Israël entretenait des liens sécuritaires étroits avec la Jordanie et l’Égypte, deux pays avec lesquels l’État juif a signé des traités de paix, jamais un protocole d’accord n’avait été signé avec ces deux partenaires par Israël – ce qui rend cette signature marocaine « sans précédent ».
Le groupe terroriste du Hamas a appelé mercredi les Marocains à condamner et à dénoncer la visite de Gantz dans le pays. « La normalisation n’apportera – indépendamment du niveau de proximité – aucune légitimité à l’occupation qui restera notre unique ennemie nationale », a déclaré Ismail Radwan, haut-responsable du groupe terroriste palestinien du Hamas, et proche du Premier ministre du Maroc.
Gantz a atterri dans la capitale du Maroc mardi soir. C’est la toute première visite d’un ministre de la Défense dans le pays et elle a été rendue possible par la reprise des relations entre Jérusalem et Rabat, l’année dernière.
Le ministre de la Défense a commencé sa visite en se rendant sur le tombeau de Mohammed V et de Hassan II qui étaient respectivement le grand-père et le père du roi actuel, Muhammad VI. Gantz y a déposé une gerbe.
De là, il s’est rendu au ministère de la Défense où il a rencontré son homologue Abdellatif Loudiyi et où il a signé le protocole d’accord.

Avant le voyage qu’il a qualifié « d’historique », Gantz avait déclaré que son objectif était de renforcer les liens entre Jérusalem et Rabat, dont les relations diplomatiques ont repris, l’année dernière, dans le cadre des Accords d’Abraham qui avaient été négociés par le président américain de l’époque, Donald Trump. Dans le cadre de cet accord, Washington avait reconnu la souveraineté marocaine sur le territoire du Sahara occidental controversé. Israël a pu, grâce à ces accords, normaliser également ses liens avec les Émirats arabes unis et Bahreïn et, dans le principe, avec le Soudan – mais la situation politique agitée dans ce pays a compliqué la signature d’un accord officiel entre les deux nations.
Pour le Maroc, la visite effectuée par un ministre israélien de la Défense – dont le bureau peut approuver la vente d’armements avancés et de systèmes de défense – sert probablement de démonstration de force en direction de l’Algérie, sa voisine, avec laquelle le royaume est en conflit en raison du soutien apporté par Alger au mouvement du Front Polisario, qui réclame la formation d’un État indépendant au Sahara Occidental.
Si ce déplacement de Gantz marque la toute première visite officielle d’un ministre de la Défense israélien au Maroc, c’est également la toute première fois que des soldats de Tsahal en uniforme se rendent au Maroc. Trois officiers de l’armée israélienne figurent en effet dans la délégation qui accompagne Gantz, dont deux sont d’origine marocaine – le secrétaire militaire du ministre, le général Yaki Dolf, dont les deux parents sont nés au Maroc, et le colonel Noam Arbeli, dont la mère est née au Maroc et s’est installée au sein de l’État juif en 1961. Environ 700 000 Israéliens auraient une origine marocaine.
« C’est très excitant, très excitant », s’est exclamé Arbeli auprès du Times of Israel.

Gantz devrait aussi rencontrer dans la journée de mercredi le chef de l’armée marocaine, Abdelfattah Louarak, et le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita.
Jeudi, le ministre de la Défense devrait visiter la synagogue Talmud Torah à Rabat avant de monter à bord de l’avion qui le ramènera, jeudi soir, au sein de l’État juif.
(source: fr.timesofisrael)
Benyamin Nétanyahou à la tête d’un gouvernement d’union
Face à la crise du coronavirus, le premier ministre sortant a fait plier son adversaire, Benny Gantz, qui rejoint son équipe.

Jérusalem
Le coronavirus a finalement mis fin au confinement politique en Israël, après trois matchs nuls électoraux en moins d’un an. Sauf coup de théâtre, Benyamin Nétanyahou est parvenu à ses fins: rester au pouvoir, malgré trois inculpations pour corruption, fraude et abus de confiance. Son autre succès est d’avoir provoqué l’implosion de Bleu et Blanc, le principal parti centriste d’opposition dirigé par Benny Gantz.
Cet ancien chef d’état-major, qui a fait toutes ses campagnes sur le slogan «tous sauf Bibi», a finalement dû accepter, bon gré mal gré, de participer à un «gouvernement d’urgence nationale» sous la direction de son archi-rival. Ce cabinet doit être présenté la semaine prochaine.
En Israël, Benny Gantz renonce au poste de premier ministre
Le dirigeant du parti Bleu Blanc devient président de la Knesset et se prépare à participer à un gouvernement d’union avec M. Nétanyahou.

Le général Benny Gantz est fatigué. Las des divisions insolubles de son mouvement, Bleu Blanc. Las après trois campagnes législatives en un an. Las de la majorité de députés qu’il avait su rassembler à la Knesset, après le dernier scrutin du 2 mars. En accord sur rien sinon sur leur détestation du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, ils demeuraient incapables de former un gouvernement d’alternance.
Jeudi 26 mars, M. Gantz a jeté l’éponge. L’ancien chef d’état-major, entré en politique il y a un an à peine, ne cherchera pas à déposer le premier ministre. Il met de côté la promesse sur laquelle il avait rassemblé un million d’électeurs. Au contraire, M. Gantz a fait exploser son propre mouvement, dans l’espoir de rallier à terme « un gouvernement d’urgence nationale » dirigé par M. Nétanyahou. Afin de mettre fin, ensemble, à une crise politique dans laquelle l’Etat s’abîme, pour faire face à l’urgence de l’épidémie due au SARS-CoV-2.
Ce « deal » n’est pas encore public. Pour l’heure, M. Gantz s’est fait élire temporairement à la tête du Parlement, jeudi après-midi, avec le soutien du « bloc » de droite de M. Nétanyahou. Il fait ainsi barrage aux plans de son propre camp, au moment crucial où celui-ci prenait le contrôle de l’institution législative. Ils entendaient nommer à ce poste Meir Cohen, membre de la faction libérale et centriste de Bleu Blanc, opposée à tout accord avec M. Nétanyahou. Sous sa houlette, ils se proposaient de voter un projet de loi conçu sur mesure pour empêcher M. Nétanyahou de briguer un nouveau mandat, tant que durerait son procès pour corruption, fraude et abus de confiance.
.(source: le Monde)
Israël : Nétanyahou renonce à former un gouvernement
Le président israélien Rivlin va demander à Benny Gantz de le constituer.
Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a annoncé lundi soir sur son compte Facebook qu’il renonçait à former un gouvernement après les législatives du 17 septembre dont les résultats étaient très serrés.
Le président Reuven Rivlin devrait conférer le mandat à l’ex-chef d’état-major de l’armée, Benny Gantz, mais ce dernier n’est pas mieux placé que «Bibi» pour trouver une majorité. En cas d’échec, de nouvelles élections législatives, les troisièmes en un an, devraient être organisées en mars 2020.
(Le Figaro)