CAF
CAN 2023 : La compétition ajournée en janvier-février 2024
Réuni en assemblée générale en marge de la Coupe d’Afrique des Nations féminines, le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) a décidé de décaler la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2023. « La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé ce dimanche 3 juillet que la CAN 2023, prévue en Côte d’Ivoire (du 23 juin au 23 juillet 2023), aura finalement lieu en janvier-février 2024 », telle est la teneur du communiqué. Le président de l’instance, Patrice Motsepe a mis en avant le climat afin d’expliquer le report d’un an de la compétition africaine.
Avec les fortes précipitations enregistrées ces derniers temps en Côte d’Ivoire, le report s’avère important et surtout qu’organiser la CAN en pleine saison des pluies n’est pas une bonne idée. Avec la tenue de la Coupe du monde au Qatar du 21 novembre au 18 décembre, avancer la CAN à janvier-février 2023 n’était pas envisageable pour la CAN.
La phase finale de la CAN revient alors à ses précédents calendriers tous les mois de janvier et février. Aucune décision sur la modification du calendrier des éliminatoires de la compétition n’a été communiquée par la CAF. Si aucun changement n’est effectué, les troisième et quatrième journées se joueront entre le 19 et le 27 septembre 2022.
T.H – Midi M/kara
FMF – FIFA : Victorien Andrianony confirmé président par intérim par la FIFA
Après plusieurs mois de tergiversations concernant l’affaire au sein de la fédération malagasy de football, la FIFA a finalement tranché. L’organisation des élections à travers la constitution d’une commission électorale a été recommandée par la FIFA. L’instance internationale a attendu presque 6 mois pour étudier tous les cas et dossiers reçus de la part de parties protagonistes.

La révocation des quatre membres du Comité exécutif a été refusée par la FIFA. « Par ailleurs, tenant compte de l’information officielle reçue par nos instances faisant état de l’arrestation du Président élu de la FMF, Raoul Rabekoto Arizaka, il y a lieu de s’accorder sur l’application de l’article 43 al.1 des Statuts de la FMF selon lequel « en cas de vacance ou d’empêchement dûment constaté du président, ses fonctions sont exercées par le Vice-président. Ainsi et suivant la pratique en la matière, nous estimons que l’intérim de la présidence de la FMF doit être assurée par le 1er Vice-président de la FMF, Victorien Andrianony », a souligné la décision de la FIFA.
L’instance internationale estime que les élections devront être impérativement organisées en conformité avec les principes et exigences de la FIFA en matière électorale (cf. art. 19 des Statuts de la FIFA). « En d’autres termes, les élections ne sauraient être organisées par le Comité exécutif en tant que tel, étant donné que cela serait contraire au principe de séparation de pouvoirs tel que prôné par la FIFA. Nous recommandons ainsi la nomination en assemblée générale de commissions électorales (première instance et recours) qui agiront sur la base de textes conformes, dont un code électoral à jour. Il conviendra donc à la FMF de travailler dans les prochaines semaines en étroite collaboration avec la FIFA et la CAF pour l’élaboration des textes pertinents pour ce faire », continue la décision de la FIFA.
Une mission conjointe FIFA-CAF sera prochainement dépêchée à Antananarivo dès que possible afin d’accompagner la FMF dans les étapes clés de cette transition. La FIFA reste aussi intransigeant sur la question de protection des membres, les organes et l’administration de la FMF qui doivent diriger leurs affaires en toute indépendance et sans l’immixtion indue de parties tierces (cf. art.14 al. 1 let. i) et art. 19 des Statuts de la FIFA).
Kitra malagasy: Nanapa-kevitra ny FIFA
FIFA: Arizaka Raoul Rabekoto reste à la tête du FMF.
Arizaka Raoul Rabekoto reste à la tête du FMF.
Selon une lettre de la Fédération internationale de football association ( FIFA), Arizaka Raoul Rabekoto reste le président de la Fédération malagasy de football (FMF).

L’instance internationale du football indique dans un communiqué, le président de la FMF a pu continuer son travail même s’il n’était pas présent dans la grande île.
« Nous avons pris connaissance des différentes problématiques et des avis de droit délivrés par un avocat inscrit au barreau de Madagascar sur demande du secrétaire général de la FMF pour l’un, puis par la Procureure générale auprès de la Cour suprême de Madagascar à la demande de certains membres du comité exécutif pour l’autre ».
La FIFA indique alors que « les membres du comité exécutif de la FMF n’ont aucunement besoin d’un permis de communiquer avec le président de la FMF dans l’exercice et pour le besoin de leur fonction, dès lorsqu’il est resté le président en exercice ».
La nomination de Victorien Andrianony en tant que premier vice-président de la Fédération Malagasy de Football est légale », déclare la FIFA dans sa lettre. Victorien pourra représenter le président Raoul dans une réunion qui exige sa présence physique.
Les dirigeants de la FIFA comprennent que la situation ne soit pas confortable, mais en l’état, elle constate qu’il n’y a pas véritablement de vacance du pouvoir présidentiel au sein de la FMF.
Par conséquent, « l’article 43 de ce statut ne s’applique pas à Madagascar, et il n’y a pas lieu de se prononcer sur un intérim de la présidence », a fait savoir la FIFA sur sa lettre.
(source: Dépêche Informative Taratra)
Football: Patrice Motsepe, candidat unique, est désigné Président de la CAF
Le célèbre milliardaire sud-africain Patrice Motsepe est le nouveau président de la CAF, il succède à Ahmad Ahmad à la tête de la Confédération africaine de Football.
La 43e Assemblée Générale de la CAF, réunie ce vendredi 12 mars 2021 à Rabat, au Maroc, a élu le Dr Patrice Motsepe à la Présidence de la Confédération Africaine de Football.
Patrice Motsepe, qui devient le septième (7e) président de la CAF, entame son mandat de quatre ans après un choix sans opposition, par les associations membres de la CAF.
En se rendant à l’Assemblée Générale, l’Afrique du football a adopté une position d’unité qui a vu les trois autres candidats, à savoir Augustin Senghor, Ahmed Yahya et Jacques Anouma se rallier à la candidature de M. Motsepe.
A 59 ans, Patrice Motsepe est un homme d’affaires prospère et philanthrope sud-africain qui n’est pas étranger au football. Depuis près de deux décennies, il est Président du célèbre club sud-africain, Mamelodi Sundowns.
Lors de sa première adresse en tant que président de la CAF, Patrice Motsepe a parlé de l’émergence d’une « nouvelle CAF » qui portera le football africain à de nouveaux sommets.

« Le visage du football africain ne sera plus jamais le même et je suis très enthousiaste. Il est urgent de produire des résultats. Nous devons nous assurer que le football africain n’est pas seulement compétitif, mais est aussi une réussite mondiale. L’Afrique dépense des millions de dollars chaque année pour payer les droits télévisuels et voir des matchs en dehors de l’Afrique. Il est nécessaire de fabriquer nos propres produits.
(source: cafonline)
CAF: Ahmad doit attendre le dernier mot de la FIFA pour sa candidature
Le Comité Exécutif de la Confédération africaine de football (Caf) a choisi d’écarter la recommandation de sa propre Commission de Gouvernance de rétablir Ahmad comme candidat à la présidence, en disant que la Fifa devrait avoir le dernier mot.

Vendredi, la Commission de Gouvernance de la Caf a déterminé que le candidat de 61 ans était désormais éligible aux élections du mois prochain, après que le Tribunal arbitral du sport (Tas) a temporairement levé la semaine dernière son interdiction de cinq ans imposée par la Fifa.
« Le candidat Ahmad est déclaré éligible au poste de président du Caf », a déclaré la Commission de Gouvernance, le 5 février.
Lors d’une réunion agitée samedi au Cameroun, le Comité Exécutif de la Caf a en effet décidé d’ignorer l’avis de la Commission de Gouvernance, organe indépendant, et de se fier à l’organe de gestion du football au niveau international.
« Le Comité Exécutif trouve la décision de la Commission de Gouvernance communiquée le 5 février inappropriée », a déclaré la Caf, tard samedi.
A un moment donné, le président de la Caf, Ahmad – qui assistait à son premier événement officiel depuis l’interdiction à lui imposée en novembre – a quitté la salle alors que sa candidature était discutée.
Au cours de la réunion, il a également rejeté la possibilité de reporter les élections, qui doivent se tenir au Maroc, en raison de l’incertitude qui règne actuellement.
Celui qui deviendra président de la Caf le 12 mars assumera automatiquement le rôle de vice-président de la Fifa, dont une commission d’examen examine les candidatures.
Lors de sa réunion du mois dernier, la Fifa a interdit à Ahmad de se présenter aux élections, en raison de l’interdiction qui lui avait été faite pour plusieurs violations de son code d’éthique.
La décision est intervenue peu avant que le Tas – la plus haute instance juridique du sport – ne décide, le 29 janvier, de suspendre provisoirement l’interdiction de la Fifa à Ahmad « en raison d’un risque de préjudice irréparable pour M. Ahmad si la sanction disciplinaire est maintenue pendant la période précédant les élections de la Caf ».
Football – CAF: le TAS suspend la sanction d’Ahmad
Le Tribunal Arbitral du Sport a accepté de suspendre temporairement la sanction infligée par la FIFA à Ahmad. Le TAS rendra sa sentence finale avant le 12 mars.
Coup de théâtre. Le Tribunal Arbitral du Sport a pris une première décision hier, par rapport à l’appel déposé par Ahmad. Un appel qui vise à contrer la sanction que la FIFA lui a infligée.

« En raison notamment d’un risque de dommage irréparable pour M. Ahmad en cas de maintien de la sanction disciplinaire durant la période précédant les élections de la CAF, la Formation du TAS a accepté la demande de suspendre temporairement les effets de la décision de la Chambre de jugement de la Commission d’éthique de la FIFA jusqu’au prononcé de la sentence finale », a annoncé le TAS dans un communiqué de presse paru en début de soirée.
Cette décision a pour conséquence de le replacer sur l’échiquier. D’un côté, il peut donc retrouver sa fonction de président de la Confédération Africaine de Football. De l’autre, il peut aussi revenir dans la course en vue du prochain scrutin présidentielle, dans la mesure où il est de nouveau éligible. Cependant, le timing reste compliqué, puisque la commission de contrôle de la FIFA a déjà défini la liste des candidatures retenues, mercredi.
Audition
Toujours à propos de l’élection, l’ancien président de la Fédération Malgache de Football a déposé une demande de dispositions spécifiques. Mais il n’a pas obtenu gain de cause là-dessus. « En revanche, la Formation arbitrale a rejeté la demande de mesures provisionnelles de M. Ahmad visant à ce qu’il soit fait interdiction à la FIFA de prendre toute décision ayant pour conséquence d’empêcher M. Ahmad ou de lui rendre plus difficile de se présenter à l’élection », mentionne le communiqué.
Le TAS a fixé la date d’audition du patron de la CAF au mardi 2 mars, dans le cadre d’une procédure accélérée. Et il prévoit de rendre une sentence finale dans un délai de dix jours suivant l’audition, soit avant le vendredi 12 mars.
Ahmad avait été suspendu par la FIFA pour une durée de cinq ans, au mois de novembre de l’an passé. L’instance internationale lui reproche plusieurs infractions au code d’éthique. Peu de temps après l’annonce de cette sanction, il avait annoncé qu’il allait faire appel auprès du TAS.
(source: l’Express de M/scar)
Confédération africaine de football – Victime d’un attentat prémédité, Ahmad riposte
La condamnation et la suspension du désormais ex-président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad, alimentent toujours les conversations. Certains présidents de fédération du continent noir commencent à élever, dans les coulisses, leur voix pour fustiger cette décision de la FIFA à travers sa chambre de jugement de la commission d’Ethique indépendante. Celle-ci, rappelons- le, a sanctionné Ahmad d’interdiction de toute activité relative au football pour une durée de cinq ans et d’une amende de CHF 200.000. Une décision qui écarte le past president de la CAF à la course à sa propre succession aux élections de 2021.
Les conseils d’Ahmad ont communiqué hier qu’ils déposeront un appel devant le TAS « afin de contester fermement la condamnation prononcée par la chambre de jugement de la commission d’Ethique de la FIFA ». Ils estiment que la décision n’a pas été rendue de façon juste et impartiale et que de nombreux procédés surprenants ont été relevés. Les conseils d’Ahmad émettent des doutes, nés des rumeurs permanentes, sur une possible implication de la FIFA dans le travail de la commission d’Ethique. Les fuites d’informations relayées par des presses internationales pour une procédure en cours censée être strictement confidentielle, constitueraient des preuves à ne pas prendre à la légère. Et pire, lors de son audition, Ahmad n’a pas eu le droit de présenter une partie de ses témoins.
L’appel que les conseils feront auprès du TAS « sera assorti d’une demande d’effet suspensif de la décision de la FIFA »
« Il s’agit d’un coup envers le candidat Ahmad et non à Ahmad président de la CAF », a fait remarquer un membre de la CAF, stupéfait par cette sanction infligée par la FIFA. Cette dernière n’a pas fait dans la dentelle pour signer l’arrêt de mort d’Ahmad en lui coupant l’herbe sous les pieds toutes tentatives légales de se présenter aux élections à la présidence de la CAF. Dans sa décision, la chambre de jugement de la commission d’Ethique indépendante a mentionné que « la décision motivée sera notifiée dans son intégralité à M. Ahmad sous 60 jours… ». Ce qui fait que c’est seulement après cette notification que « l’accusé » pourra faire appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS), soit au plus tôt vers la mi-janvier. La saisine du TAS doit se baser sur les accusations inscrites dans cette décision motivée. Or, la commission électorale de la CAF statuera sur la validité des candidatures au poste de président au début de l’année.
Le calendrier semble jouer ainsi contre le candidat Ahmad. Ses conseils ne pourront saisir le TAS sans la « grosse » émanant de la FIFA et la commission électorale de la CAF ne validera pas sa candidature tant que la suspension est toujours maintenue.
Un coup parfait de la FIFA qui, selon certaines voix, « a suspendu Ahmad non pas parce qu’il est corrompu, mais parce qu’il rejette les plans d’Infantino ». Ce dernier, selon des sources, ne porte plus dans son cœur le président de la CAF après la réticence de celui-ci sur la programmation proposée par la FIFA d’une Coupe d’Afrique des Nations tous les quatre ans. Mais le divorce était plus ou moins acté quand le comité exécutif de l’instance suprême du ballon rond africain a rejeté la prolongation du mandat de Fatma Samoura en tant que déléguée générale de la FIFA à la CAF.
Ainsi, les auteurs de cette attaque envers Ahmad ont ainsi bien planifié leurs coups, plaçant leur victime dans une voie sans issue, du moins temporairement…
Rata – La Vérité



