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Assaut du Capitole : l’histoire tiendra Donald Trump «pour responsable», estime son ex-vice président Mike Pence

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Mike Pence sur le plateau de Fox News Channel, le 22 février 2023. Dia Dipasupil / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

«Ses paroles imprudentes ont mis en danger ma famille et tous ceux qui se trouvaient au Capitole ce jour-là», a déclaré Pence au sujet de l’ex-président des États-Unis.

L’ancien vice-président américain Mike Pence a déclaré ce samedi que l’histoire tiendra pour «responsable» l’ex-président des États-Unis Donald Trump pour son rôle dans l’assaut contre le Capitole en 2021, ont rapporté des médias américains.

«Le président Trump a eu tort», a déclaré Pence, son ancien colistier, dans un discours prononcé lors du Gridiron Dinner, un gala organisé par des journalistes où se rendent des personnalités politiques de premier plan.

«Je n’avais pas le droit d’annuler (le résultat de) l’élection. Et ses paroles imprudentes ont mis en danger ma famille et tous ceux qui se trouvaient au Capitole ce jour-là. Et je sais que l’histoire tiendra Donald Trump pour responsable», a déclaré Pence, cité par plusieurs médias.

Parmi les milliers de protestataires ayant investi le Capitole à Washington le 6 janvier 2021, certains avaient appelé à pendre Pence, contraignant le vice-président de Trump à se précipiter vers un lieu sécurisé.

Ces remarques ne manqueront pas de creuser davantage le fossé entre les deux hommes politiques, à couteaux tirés depuis que Mike Pence a refusé de soutenir Donald Trump dans ses efforts pour renverser le résultat de l’élection de 2020 et rester au pouvoir.

Donald Trump a d’ores et déjà rendu publique son intention de briguer un nouveau mandat lors de l’élection présidentielle de 2024, et Mike Pence a indiqué qu’il pourrait lui disputer l’investiture du Parti républicain.

(source: lefigaro.fr)

Les démocrates présentent l’acte d’accusation contre Trump

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Les démocrates ont fait un pas en avant dans leur volonté visant à destituer le président Donald Trump, après la violente intrusion de ses partisans au Congrès américain mercredi dernier.

En parallèle, les démocrates, qui contrôlent la majorité à la Chambre, ont présenté une autre résolution demandant au vice-président Mike Pence de démettre Donald Trump de ses fonctions. AFP

Les démocrates ont déposé lundi à la Chambre des représentants un acte d’accusation contre Donald Trump, première étape vers l’ouverture formelle attendue cette semaine d’une deuxième procédure de destitution contre le président américain, qu’ils accusent d’avoir «incité à la violence» qui a frappé le Capitole.

En parallèle, les démocrates, qui contrôlent la majorité à la Chambre, ont présenté une autre résolution demandant au vice-président Mike Pence de démettre Donald Trump de ses fonctions, en invoquant le 25e amendement de la Constitution américaine. Un républicain s’est opposé à son adoption immédiate à l’unanimité. Un vote en séance plénière devrait avoir lieu dès mardi.

AFP

La femme abattue au Capitole a succombé à un tir de la police

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La femme morte le 6 janvier après avoir participé au coup de force dans l’enceinte du Congrès a été abattue par la police du Capitole, a annoncé le chef de la police de Washington.

Des partisans de Trump envahissent le Capitole, Biden dénonce une « insurrection »

La femme qui faisait partie d’un groupe de manifestants ayant fait irruption dans le Capitole, alors que les élus entamaient la certification de la victoire du démocrate Joe Biden, a succombé à un tir de la police.

«Des agents en uniforme de la police du Capitole les ont affrontés et, à un moment, l’un d’eux a fait usage de son arme de service» et l’a touchée, a déclaré lors d’une conférence de presse le chef Robert Contee. Elle a été déclarée morte après son transfert à l’hôpital.

Une enquête interne a été ouverte sur cet «événement tragique», a-t-il ajouté.

Ardente partisane du Président Donald Trump, elle s’appelait Ashli Babbitt et vivait dans la région de San Diego, dans le sud de la Californie, ont rapporté des médias américains.

Trois autres morts, 52 arrestations

Trois autres personnes sont mortes aux alentours du Capitole «d’urgence médicale distincte», a déclaré M. Contee, sans donner plus de détails, ni dire s’il s’agissait de participants aux manifestations.

La police a, selon lui, également procédé à 52 interpellations mercredi, dont 26 dans l’enceinte du Capitole.

Pour parer à d’éventuelles nouvelles manifestations, la maire de Washington Muriel Bowser a étendu l’état d’urgence dans la capitale fédérale pour 15 jours, soit jusqu’à la fin du mandat de Donald Trump. Cela lui permettra, si nécessaire, de renouveler le couvre-feu décrété pour la nuit de mercredi à jeudi, ou de réquisitionner des moyens supplémentaires.

(source: fr.sputniknews)