CENI élections
Révision du cadre juridique électoral malagasy – La mission d’observation européenne persiste et signe
Dans un rapport publié, hier, la mission d’observation électorale de l’UE insiste sur la mise à jour du cadre légal des élections. Elle avance comme priorité l’indépendance financière de la CENI.

Cash. Le rapport publié hier par la mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE – UE), est frontal. À plusieurs reprises, le document d’une trentaine de pages affirme la nécessité, selon la mission, d’une révision du cadre juridique des élections, ainsi que son regret que cette étape qu’elle estime «importante», n’ai pas été faite jusqu’ici.
«Faute de réforme du cadre juridique, les carences de la législation électorale persistent. La mission de suivi réitère l’importance d’entreprendre une révision globale du cadre légal électoral, afin de corriger les faiblesses constatées et d’assurer l’exercice effectif des droits électoraux», soutient le rapport d’évaluation publié par la mission d’observation de l’UE. Des mots repris et renchéris au dernier paragraphe du résumé exécutif du document, mais également, dans le communiqué de presse qui l’accompagne.
Le document publié hier est le rapport final des travaux effectués par la mission d’observation électorale de l’UE, en avril et mai. L’objet de la mission est d’évaluer la mise en oeuvre des recommandations effectuées par la MOE – UE à l’issue de ses observations des élections de 2018. La mission regrette que «les dix-huit recommandations nécessitant une réforme législative ou constitutionnelle n’ont pas été entièrement mises en œuvre». Elle met l’accent sur celles concernant «l’autonomisation de la CENI [Commission électorale nationale indépendante]».
Par autonomisation de la CENI, la mission entend «une indépendance financière effective». Elle suggère même que la CENI soit érigée en institution à part entière. Qu’elle puisse aussi définir et décider du calendrier électoral.
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