christine lagarde
Le PDG d’Orange Stéphane Richard démissionnera d’ici fin janvier
Le PDG a été condamné par la cour d’appel de Paris à un an d’emprisonnement avec sursis dans l’affaire de l’arbitrage de 2008 entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais.

JUSTICE – Le PDG d’Orange Stéphane Richard démissionnera d’ici fin janvier, a-t-on annoncé ce mercredi 24 novembre dans la soirée. Son départ “sera effectif à compter de la mise en place d’une nouvelle gouvernance et au plus tard le 31 janvier 2022”, a précisé l’entreprise, ajoutant que Richard continuait d’exercer ses fonctions jusqu’à ce départ.
Un conseil d’administration était prévu en fin de journée à 18h00 pour trancher sur l’avenir du patron, condamné par la cour d’appel de Paris à un an d’emprisonnement avec sursis dans l’affaire de l’arbitrage de 2008 entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais.
Le PDG d’Orange, dont le mandat à la tête de l’opérateur arrivait à son terme mi-2022, avait formulé le “souhait personnel” de rester président du groupe après cette date, en dissociant la fonction de directeur général.
En 2018, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait toutefois prévenu qu’en cas de condamnation, Stéphane Richard devrait remettre son mandat, alors que le géant français des télécoms a pour premier actionnaire l’État avec plus de 20% du capital.
Arbitrage “frauduleux”
Après une relaxe générale en juillet 2019, la cour d’appel a estimé mercredi que l’arbitrage, qui avait octroyé 403 millions d’euros à Bernard Tapie et a depuis été annulé au civil, était bien “frauduleux” en ce qu’il était biaisé dans le sens des intérêts de l’homme d’affaires.
Stéphane Richard, 60 ans, qui était à l’époque directeur de cabinet de la ministre de l’Économie Christine Lagarde, a été reconnu coupable de complicité de détournement de biens publics.
“Les accusations de complicité de détournement de fonds publics sont sans aucun fondement et ne sont basées sur aucune preuve. Je les rejette totalement et vais me pourvoir en cassation”, a-t-il annoncé.
Stéphane Richard, diplômé de HEC et de l’ENA, a rejoint le groupe Orange en septembre 2009. Il est devenu directeur général en juin 2010, et enfin PDG en février 2011.
(source: huffingtonpost.fr)
Le Parlement européen confirme la nomination de Christine Lagarde à la tête de la BCE
Le vote du Parlement européen, tenu à bulletin secret, n’est toutefois qu’une recommandation, la décision finale revenant au Conseil européen, lors de son sommet prévu mi-octobre.

Par 394 voix pour, 206 voix contre et 49 abstentions, le Parlement européen, réuni en session plénière à Strasbourg, a confirmé, mardi 17 septembre, la nomination de Christine Lagarde à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE).
Le vote du Parlement européen, tenu à bulletin secret, n’est toutefois qu’une recommandation, la décision finale revenant au Conseil européen, lors de son sommet prévu mi-octobre. Si les Etats membres confirment alors Mme Lagarde, elle prendra la succession de l’Italien Mario Draghi, le 1er novembre. « Christine Lagarde a toutes les qualifications pour ce poste. De plus, sa nomination est un signal fort en termes d’égalité hommes-femmes à la BCE », a estimé devant le Parlement européen Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne. Lire la suite »
Les dirigeants européens se mettent d’accord sur l’attribution de certains postes clés
Ursula von der Leyen, une fidèle de Merkel à la tête de la Commission européenne, et Chrstine Lagarde à la BCE.

Si le Parlement européen donne son feu vert, elle serait la première femme à occuper ce poste, le belge Charles Michel devrait obtenir la présidence du Conseil européen et Josep Borrell le poste de la diplomatie européenne. Ce dernier est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol.
Mère de sept enfants, fille du ministre-président de Basse-Saxe, Ernst Albrecht, Ursula von der Leyen est considérée comme une conservatrice modérée. C’est le président français qui a suggéré à la chancelière allemande de la nommer. « C’est la première femme » à la tête de la Commission et « la première fois depuis cinquante-deux ans que l’Allemagne » occupe la présidence de cette institution, s’est réjouie Angela Merkel.
Interview de Christine Lagarde, DG du FMI, et de Jim Yong Kim, Président du Groupe de la Banque Mondiale
En marge du Forum sur la Paix tenu à Paris parallèlement à la commémoration de l’Armistice du 11 Novembre: « Il faut un multilatéralisme plus inclusif dans la finance du futur. »
La présidente du FMI annonce des «nuages plus sombres» sur la croissance mondiale
Depuis Hong Kong, Christine Lagarde a mis en garde contre un ralentissement de la croissance mondiale. Elle accuse principalement la montée du protectionnisme. En France la croissance faiblit légèrement au premier trimestre.

«Le tableau général est actuellement lumineux. Mais nous pouvons voir des nuages plus sombres pointer à l’horizon», a déclaré à propos des perspectives de croissance mondiale Christine Lagarde, à Hong Kong, dans un discours en prélude à la réunion de printemps du FMI.
En janvier, l’institution basée à Washington avait révisé à la hausse ses prévisions de croissance économique mondiale à 3,9% pour 2018 et 2019. Et, Christine Lagarde souligne que le FMI continue d’être optimiste. Elle évoque notamment des perspectives solides en Asie et explique que c’est «bon pour tout le monde puisque cette région contribue à près des deux tiers à la croissance mondiale».
Elle estime néanmoins que «la croissance attendue pour 2018 et 2019 va finir par ralentir», selon elle, parce que «les politiques pour soutenir l’économie vont s’estomper notamment aux Etats-Unis et en Chine». Lire la suite »
Christine Lagarde condamnée mais pas punie
L’ancienne ministre de l’Economie de la France (2007-2011), actuellement directrice générale du FMI, a été jugée « coupable de négligence », ce lundi 19 décembre, par la Cour de justice de la République. Elle est en revanche dispensée de peine et cette condamnation ne sera pas inscrite dans son casier judiciaire.

En son absence, puisqu’elle était déjà rentrée à Washington, la directrice générale du Fonds monétaire international, a été condamnée lundi à son procès pour négligences dans sa gestion de l’arbitrage Tapie en tant que ministre des Finances. Christine Lagarde risquait jusqu’à un an de prison et 15.000 euros d’amende. Cependant, la Cour de justice de la République a estimé que le délit de négligence ne concernait pas sa décision d’entrer en arbitrage, en 2007, pour le litige opposant Bernard tapie au Crédit Lyonnais sur la revente d’Adidas mais par des manquements de la ministre ayant mené au détournement par un tiers de fonds publics en renonçant à exercer un recours contre la sentence à 403 millions d’euros.
« En raison de sa personnalité et de sa réputation » (sic), elle a toutefois été dispensée de peine.
Au dernier jour de son procès, Christine Lagarde avait déclaré ne jamais avoir suspecté de risque de fraude dans l’arbitrage Tapie-Crédit Lyonnais, étouffant un sanglot à l’évocation de « cinq années d’épreuve ».
Le conseil d’administration du FMI, qui représente ses 189 Etats membres, « réaffirme sa pleine confiance dans la capacité de la directrice générale de continuer d’assumer ses fonctions efficacement« , indique un communiqué. Arrivée à la tête du Fonds en 2011, Mme Lagarde a été reconduite en juillet pour un second mandat de 5 ans.