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Coopératives: la « Loi Edgard » votée à l’Assemblée nationale

Rebelote! Le projet de loi sur les coopératives, prénommé lors des travaux en commission de l’Assemblée nationale, « Loi Edgard », a été également adopté hier… sans aucun amendement par la séance plénière de cette institution.
C’est dire que le projet a été, non seulement bien élaboré, mais que son initiateur, en l’occurrence le ministre de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation, Edgard Razafindravahy et son équipe, a fourni toutes les explications nécessaires pour dissiper les soucis et autres inquiétudes des députés, lesquels n’y ont trouvé plus rien à redire et ont… unanimement exprimé leur vote pour l’adoption de la loi. Brunelle Razafitsiandraofa, vice-président de l’Assemblée nationale qui a dirigé cette séance d’hier a déclaré à l’issue de ce vote: « Je déclare que ce projet de loi a été adopté en détail et en général ».
Auparavant, le député d’Antanifotsy et ancien ministre, Narison Rafidimanana a persuadé ses pairs de le faire passer, notant: « Nous n’étions que quelques-uns à ce poste. Nous étions deux ou trois à penser à faire ça, mais nous n’avons pas pu le faire. Aujourd’hui, vous l’avez terminé. Chapeau Monsieur Le Ministre. Continuez ». L’une des réformes apportées par ce projet de loi qui comporte 240 articles est la possibilité d’étiqueter chaque produit du village ou de la commune d’origine afin que les coopératives puissent le vendre localement ou à l’étranger. Lors de la présentation du projet, le ministre Edgard Razafindravahy a expliqué: « Nous savons qu’il est important d’avoir une coopérative qui rassemble les producteurs à la base. Ensemble, ceux-ci nous permettront de pallier le manque de produits locaux. Si la production augmente, nos importations diminueront. Les coopératives ont une grande responsabilité à cet égard… Pourquoi, car si nous regardons les réalités à l’extérieur, il est bien établi que ce produit a été fabriqué à cet endroit. Le lieu où le produit a été fabriqué est indiqué immédiatement. Les consommateurs s’y habituent tout de suite. Pourquoi est-ce qu’on ne peut pas montrer: le manioc produit par la coopérative à Ambatomanoina, ou les tomates par la coopérative à Mahitsy, le « kabaro » (pois du cap) par la coopérative à Morondava, les cacahuètes produites par la coopérative à Ambatofinandrahana. Par conséquent, le fonctionnement de la coopérative doit être amélioré ».
Développement
Poursuivant ses explications, Edgard Razafindravahy ajoute: « Il existe de nombreux produits naturels que nous pouvons étiqueter comme produits naturels ou biologiques. Lire la suite »