DR Congo US minral deals

M23 défie Trump et l’accord minier dans une déclaration choc au Congo

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Les rebelles du M23 affirment que ni les sanctions ni l’accord sur les minéraux avec Trump ne les arrêteront.

La guerre en République démocratique du Congo entre dans un nouveau chapitre explosif, les rebelles du M23 ayant publié une déclaration glaçante : aucune sanction ni aucun accord minier avec le président américain Donald Trump ne freineront leur campagne. Corneille Nangaa, chef de l’Alliance du fleuve Congo – une coalition qui comprend la faction du M23 soutenue par le Rwanda – l’a clairement exprimé dans une déclaration enflammée, rejetant les manœuvres diplomatiques et promettant que ses combattants poursuivraient leur combat. Nangaa a affirmé avec défi qu’ils se battraient comme des gens qui n’ont rien à perdre, alors que ses rebelles s’emparaient d’une nouvelle ville stratégique dans l’est du Congo.

Ses propos faisaient suite à deux événements majeurs censés modifier l’équilibre de la guerre : l’imposition de sanctions internationales au M23 et le projet d’accord « minerais contre sécurité » entre la RDC et le gouvernement américain. Mais au lieu de battre en retraite, les rebelles ont resserré leur emprise sur un territoire crucial, s’emparant de la ville de Walikale et coupant ainsi les voies d’approvisionnement de l’armée congolaise. Avec une prime faramineuse de 5 millions de dollars sur leur tête offerte par le gouvernement congolais, les rebelles du M23 ne se laissent pas décourager et intensifient leur offensive à un rythme jamais vu depuis leur dernier soulèvement majeur en 2012. Leur résilience soulève une question urgente : le monde restera-t-il les bras croisés alors que l’est du Congo s’enfonce dans le chaos ?