élection 2023
Présidentielle 2023 TI-IM dénonce l’inaction de la communauté internationale
Transparency International- Initiative Madagascar (TI-IM), n’a pas hésité à tacler la communauté internationale dans son communiqué, publié le 25 novembre juste après l’annonce des résultats provisoires du scrutin présidentiel par la CENI et la victoire de Andry Rajoelina au premier tour après des élections contestées sur fonds d’irrégularités
« Un hold-up, pire – un viol électoral, a été orchestré, prémédité et perpétré au vu et au su de tous, mais ceux qui avaient entre leurs mains le pouvoir de l’empêcher et de sauvegarder la dignité du peuple malgache ont choisi la complaisance et la voie de la facilité. », affirme TI-IM.
« La non-ingérence est un prétexte trop facile, à la limite du fallacieux, lorsque le sort de millions de personnes, d’une nation entière, est en jeu. La politesse du langage diplomatique et la satisfaction du service fait – des millions de dollars ou d’euros investis dans un processus capturé d’avance – ont rajouté du lubrifiant à un mécanisme de v(i)ol électoral déjà bien huilé », poursuit Transparency dans son communiqué.
Tout le monde savait que la catastrophe était imminente mais la majorité, même les Evêques de Madagascar, ont choisi de fermer les yeux et de laisser faire. Ceci malgré la violence, les multiples violations des droits humains, la corruption et le misérabilisme qui ont entouré ce processus, regrette cette organisation.
« Combien de manquements et d’imperfections faut-il comptabiliser pour remettre en cause la crédibilité d’une élection ? Quel est le seuil de tolérance envers les irrégularités, le manque d’intégrité et la corruption dénoncés par de nombreux observateurs depuis le début du processus électoral » ?, s’interroge TI-IM.
TI-IM rappelle que des organisations de la société civile ont essayé de faire front, en documentant, analysant et dénonçant les mauvaises pratiques, afin de prévenir la catastrophe mais ceux qui ont essayé de résister, non à des fins partisanes, mais pour essayer de défendre les libertés les plus fondamentales auxquelles les Malgaches ont aussi droit – mais qui sont systématiquement foulées au pied par les détenteurs du pouvoir, – ont été moqués et dénigrés.
Pour TI-IM, les résultats électoraux proclamés samedi dernier ne sont pas simplement ceux des « efforts » déployés par le camp du « vainqueur », mais aussi les résultats d’un manque patent de culture démocratique, de la faiblesse de la conscience civique collective et de la misère (dans tous les sens du terme) ambiante.
asource: madgascar-tribune.com)

Hafatry ny EMMO-Nat sy ny Préfet-n’Antananarivo
Sécurité de l’élection: l’Emmo-nat se veut intransigeant
Les éléments des forces de défense et de sécurité entendent prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l’élection. Ces dispositions entreront en vigueur à partir de ce jour, dédié au silence électoral.
Toutes manifestations politiques, qu’elles soient liées à la campagne électorale ou pas, sont interdites à partir de ce jour. Cette disposition est prise en vue de la période de silence électoral, en vigueur depuis minuit jusqu’au jour de l’élection, demain. Les éléments de l’Etat-major mixte opérationnel au niveau national (Emmo-nat) ont fait part de leur volonté à faire respecter ce silence électoral. Toutes actions tendant à la perturber ne seront pas tolérées, a averti l’Emmo-nat lors d’une conférence de presse au Toby Ratsimandrava, hier.
« Nous n’allons pas hésiter à faire appliquer les dispositions des textes en vigueur en cas de violation des mesures liées au silence électoral, ainsi que toutes tentatives visant à empêcher les citoyens à voter », a déclaré sous-chef d’Etat-major en charge des opérations de l’Etat-major des Armées, le général William Andriamasimanana.
Sécurité renforcée
L’Emmo-nat adopte également les dispositions en vue de garantir le bon déroulement du scrutin. Celles-ci visent à assurer la sécurité des électeurs, des bureaux et du matériel de vote, ainsi que la sécurité publique selon le général Ravoavy Zafisambatra, qui a représenté la Gendarmerie, lors de la conférence de presse d’hier.
En même temps, des éléments des forces de défense et de sécurité assureront également la protection des imprimés sensibles dès leur arrivée aux bureaux de vote. Cette mesure sera maintenue jusqu’à leur acheminement au niveau des Sections chargées du recensement matériel des votes (SRMV). D’autres seront déployés à proximité des bureaux de vote le jour de l’élection. Toutefois, ils n’interviendront à l’intérieur des bureaux de vote que sur réquisition des responsables des lieux.
« C’est au président du bureau de vote de réquisitionner les forces de défense et de sécurité s’il constate qu’il y a des tentatives de trouble au bon déroulement de l’élection », a expliqué le Préfet police, le général Angelo Ravelonarivo.
Cette déclaration de l’Emmo-nat sonne comme un avertissement au collectif des candidats à l’élection présidentielle qui compte poursuivre sa manifestation ce jour. Des candidats qui depuis plusieurs semaines ont tout fait pour empêcher la tenue de le présidentielle. Mais, ces tentatives sont vouées à l’échec puisqu’au vu de la situation actuelle, il n’y a plus de doute quant à la tenue de l’élection, le 16 novembre.
(source: Tsilaviny Randriamanga – newsmada.com)
Élections – L’UE regrette des recommandations non observées

La mission de suivi électoral de l’UE a fait le point sur son séjour à Madagascar, hier. Elle déplore que les recommandations faites par la mission d’observation électorale, en 2018, n’ont pas été observées.
Nous regrettons l’absence d’une mise à jour totale de nos recommandations”. Une phrase dite par Cristian Preda, ancien membre du parlement européen, et chef de la délégation de la mission de suivi électoral de l’Union européenne (UE), durant une conférence de presse, hier, au Radisson Blu, à Ambodivona.
Une mission de suivi électoral de l’Union européenne est déployée à Madagascar depuis le 23 avril, au 22 mai. La délégation est chargée d’évaluer la mise en œuvre des recommandations de la mission d’observation électorale de 2018. Comme l’a souligné Cristian Preda, hier, les recommandations formulées dans le rapport d’observation publié en avril 2019, ont été formulées sur base de normes et standards régionaux et internationaux reconnus et, est la conclusion des échanges des observateurs avec les acteurs malgaches.
Faisant écho aux propos de l’ancien parlementaire européen, le communiqué de presse de l’événement d’hier soutient, “la mission de suivi électoral regrette l’absence de mise à jour du cadre légal électoral notamment concernant l’autonomisation de la CENI, les garanties de la liberté d’expression et de la presse et le contrôle du financement de la vie politique”. La missive ajoute, “Une priorité devrait être donnée à l’indépendance financière effective de la CENI [Commission électorale nationale indépendante]”.
Démarche consensuelle
Depuis qu’elle a débarqué à Madagascar, la mission de suivi électoral de l’UE a rencontré un large panel de la classe politique, des chefs d’institution et des membres de la société civile. Une délégation conduite par Cristian Preda a été reçue par Andry Rajoelina, président de la République, hier matin, à Iavoloha, par exemple. Des membres de l’opposition ont, par ailleurs, assisté à la conférence de presse d’hier. À deux reprises, à Ambodivona, Cristian Preda a soutenu que “ces trois points [soulignés dans le communiqué de presse] sont, quand même, des points clés que nous avons soulignés, et dans le rapport de 2018 et dans tous nos échanges”. Durant la conférence de presse d’hier, l’importance de la mise en œuvre des recommandations formulées en 2019 et affirmées, hier, “pour la consolidation du cadre juridique électoral”, a été martelée.
Dans sa prise de parole, Cristian Preda a indiqué que des pratiques internationales suggèrent qu’il ne faut pas modifier le cadre juridique électoral, “une année avant les élections”. Ceci afin de donner aux acteurs le temps d’assimiler les différentes dispositions légales. Il ajoute, cependant, que pour Madagascar, le temps qui reste avant les échéances électorales de 2023, permet encore de s’y atteler. Reprenant les termes du communiqué de presse, il avance même que la session parlementaire en cours est une occasion pour “s’engager dans une démarche consensuelle, transparente et inclusive”.
Saisissant la balle au bond, le député Maminiaina Rabenirina, du groupe d’opposition “Tiako i Madagasikara” (TIM), présent hier, à Ambodivona, a relancé l’opportunité d’une “concertation nationale”, pré-électorale. Un courant de l’opposition conduit par le parti TIM insiste sur ce concept depuis quelques semaines. À entendre celui qui est, également, questeur chargé de la bonne gouvernance et la transparence à l’Assemblée nationale, balaie toute initiative “unilatérale”, visant à une retouche du cadre juridique des élections.
Les députés ont, pourtant, la prérogative de déposer des propositions de loi. Ceux de l’opposition n’ont, visiblement, pas l’intention d’agir dans ce sens, s’agissant des textes électoraux et insistent sur la concertation nationale.
(source: lexpress.mg)
Election présidentielle : Annick Ratsiraka candidate de l’Arema
Le parti Arema a marqué son 46ème anniversaire le samedi 19 mars à Faravohitra. “Arema, peuple, nation”, tels sont le slogan de départ du parti de l’amiral Didier Ratsiraka, aujourd’hui.
Un message laissé par le président fondateur décédé pour maintenir le parti en vie. « Le parti est toujours en vie malgré le départ de son fondateur », a déclaré le secrétaire national du parti Arema, Annick Ratsiraka, lors de la célébration des 46 ans du parti à Faravohitra. « Arema suit même de près la situation dans le pays et contribue au développement de Madagascar », poursuit-elle.
Son secrétaire national n’a pas manqué de souligner que le parti participera également aux prochaines élections. Annick Ratsiraka, dirigeante du parti Arema, est donc la candidate du parti à l’élection présidentielle de 2023. En date du 29 mars, une grande messe sera organisée à la chapelle militaire de Betongolo en mémoire de l’ancien président de la République Didier Ratsiraka. Un dépôt de gerbe au Mausolée s’ensuivra.
Na – lagazette-dgi.com

