Etas-Unis
RDC-Rwanda : un accord de paix paraphé à Washington, signature prévue pour le 27 juin
Le texte, qui vise à mettre fin au conflit entre les deux pays africains, prévoit notamment le désengagement des groupes armés et le respect de l’intégrité territoriale, sous médiation du Qatar et des Etats-Unis.
La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont paraphé le texte d’un accord de paix visant à mettre fin au conflit dans l’est de la RDC, selon un communiqué conjoint, publié mercredi 18 juin et diffusé sous les auspices des Etats-Unis. L’accord de paix doit être formellement signé lors d’une réunion ministérielle le 27 juin à Washington, en présence du secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio.
Le texte, pour l’heure encore provisoire, s’inspire d’une déclaration de principes approuvée en avril et prévoit des dispositions sur « le respect de l’intégrité territoriale et l’arrêt des hostilités » dans l’est de la RDC, selon ce communiqué diffusé par le département d’Etat américain au nom des trois pays et du Qatar, également médiateur.
L’accord a été élaboré au cours de trois jours de « dialogue constructif portant sur les intérêts politiques, sécuritaires et économiques » entre représentants de la RDC et du Rwanda à Washington, selon le communiqué. Il comprend aussi des dispositions sur « le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques ».
De nombreux cessez-le-feu qui ont échoué
Le groupe armé M23, qui, selon les experts de l’ONU et les Etats-Unis, est soutenu militairement par le Rwanda, a fait des progrès rapides dans l’est de la RDC depuis janvier, s’emparant de villes-clés et de vastes territoires dans des combats qui ont fait des milliers de morts.
L’est de la RDC, riche en ressources naturelles et frontalier du Rwanda, est en proie à des violences depuis plus de trente ans. Une demi-douzaine de cessez-le-feu et de trêves ont été signés et violés par les parties au conflit depuis 2021.
Le Rwanda avait assuré en mai qu’un accord de paix définitif mettant fin au conflit serait signé à la mi-juin à Washington. Le pays nie soutenir militairement le M23 mais affirme que sa sécurité est depuis longtemps menacée par des groupes armés dans l’est de la RDC, notamment par les Forces démocratiques de libération du Rwanda, créées par d’anciens dirigeants hutus liés au génocide rwandais de 1994.
(source: lemonde.fr)
La Cour pénale internationale sanctionnée par les États-Unis
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«Aujourd’hui nous passons de la parole aux actes, car la Cour pénale internationale continue de viser des Américains» a déclaré Mike Pompeo, lors d’une conférence de presse. Le Secrétaire d’État américain a affiché sa détermination, précisant que «tout individu ou entité qui continuerait à assister matériellement» la procureure Bensouda «s’exposait également à des sanctions». Phakiso Mochochoko, directeur de la division de la compétence, de la complémentarité et de la coopération de la juridiction qui siège à La Haye, aux Pays-Bas est également concerné par les sanctions américaines.
Des sanctions «inacceptables» pour la CPI
Depuis mars dernier, Washington avait déjà annoncé de premières sanctions, interdisant par exemple aux membres de la CPI de voyager aux Etats-Unis. Cette décision avait été prise après l’ouverture par la Cour d’une enquête pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Afghanistan visant des soldats américains. Des allégations de torture ont également été formulées à l’encontre de la CIA. «Nous ne tolérerons pas les tentatives illégitimes de la CPI de soumettre les Américains à sa juridiction» a rappelé le chef de la diplomatie américaine.
La CPI a condamné des sanctions «inacceptables» et «sans précédent». L’ONG Human Rights Watch dénonce, pour sa part, «une perversion ahurissante des sanctions américaines, censées pénaliser ceux qui violent les droits humains» et Amnesty International fait état d’ «une nouvelle attaque éhontée contre la justice internationale».
(Avec l’AFP)
Les Etats-Unis lèvent l’embargo économique de 20 ans contre le Soudan
Washington avait imposé cette mesure en 1997 en raison du soutien présumé du Soudan aux groupes islamistes. Le pays reste malgré tout sur la liste des « sponsors du terrorisme ».
Dans un communiqué, le ministère soudanais des affaires étrangères a salué cette annonce. « Les dirigeants du Soudan, le gouvernement du Soudan et le peuple du Soudan saluent la décision positive prise par le président américain Donald Trump de lever complètement les sanctions économiques. »