indépendantistes catalans

Crise politique en Espagne : l’enjeu catalan

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Pour se maintenir au pouvoir, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a fait alliance avec les indépendantistes catalans en leur promettant l’amnistie.

Des centaines de milliers de manifestants sont descendus dans la rue : pas question d’amnistier ceux qui ont voulu imposer la sécession de la Catalogne en 2017, une crise majeure qui a mis en lumière la question des séparatismes régionaux en Europe. Ce mercredi 15 novembre 2023, Pedro Sanchez a donc demandé au Parlement de le reconduire comme Premier Ministre : avec les indépendantistes catalans, il est assuré d’avoir le bon nombre de voix. Mais pas de réparer un pays divisé : magistrats, droite espagnole, mais aussi une frange du parti socialiste qui refuse d’amnistier, notamment Carles Puigdemont le leader catalan, toujours en Belgique pour échapper aux poursuites judiciaires.

Neuf dirigeants catalans condamnés à des peines de prison par la Cour suprême espagnole

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Neuf indépendantistes catalans ont été condamnés lundi à des peines allant de 9 à 13 ans de prison pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017. L’ex-président catalan Carles Puigdemont a dénoncé une « aberration ».

La Cour suprême espagnole a condamné lundi 14 octobre neuf des douze catalans jugés pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017 à des peines allant de 9 à 13 ans de prison pour sédition et détournement de fonds publics.

Ces peines sont nettement inférieures à celles réclamées par le parquet qui avait requis jusqu’à 25 ans de prison dans le cas de l’ancien vice-président régional Oriol Junqueras. La haute cour n’a pas retenu le chef de « rébellion », considéré comme un crime contre la Constitution et qui est passible de peines plus lourdes (jusqu’à 25 ans de prison).