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Corée du Nord : Kim Jong-un promet de «mettre fin» à la Corée du Sud en cas d’attaque

Le leader nord-coréen a tenu ces propos lors d’un événement du ministère de la Défense marquant l’anniversaire de la fondation de l’armée du pays.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a promis que Pyongyang n’hésiterait pas à «mettre fin» à la Corée du Sud en cas d’attaque, a rapporté vendredi l’agence étatique, au moment où les relations entre les deux pays sont au plus bas. La Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire, a déclaré cette année la Corée du Sud son «ennemi principal», fermé les agences dédiées à la réunification, et menacé d’entrer en guerre pour toute violation territoriale. «Si l’ennemi osait recourir à la force contre notre pays, nous prendrons une décision audacieuse qui changera l’histoire et n’hésiterons pas à mobiliser tous les super pouvoirs (militaires) pour y mettre un terme», a déclaré le dirigeant selon l’agence de presse nord-coréenne KCNA.
«La paix n’est pas quelque chose que l’on mendie ou qu’on échange par des négociations», a-t-il ajouté. Kim Jong-un a tenu ces propos lors d’un événement du ministère de la Défense marquant l’anniversaire de la fondation de l’armée du pays, a indiqué KCNA. Le dirigeant avait déjà déclaré le mois dernier qu’en cas de provocation son armée devrait «anéantir» l’ennemi, la Corée du Sud et son allié les États-Unis. Des images publiées par KCNA montrent Kim tenant la main de sa fille, Ju Ae, qui, selon certains analystes, est formée pour lui succéder. On y voit aussi le père et la fille acclamés par des soldats en uniforme, et posant pour des photos avec des commandants de l’armée.
Intensification des tests d’armement
«La décision de définir les fantoches (sud)-coréens comme la principale nation hostile et l’ennemi immuable» et «d’occuper et de détruire leur territoire en cas de situation d’urgence est dans l’intérêt de la sécurité éternelle de notre pays», a encore souligné Kim Jong-un, selon KCNA. Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a averti la semaine dernière que le gouvernement nord-coréen «irrationnel» était susceptible de se livrer à de multiples provocations, notamment des cyberattaques et des intrusions de drones, avant les élections sud-coréennes d’avril.
En janvier, le ministre sud-coréen de la Défense a déclaré que la Corée du Nord risquerait de provoquer la fin du régime si elle entrait en guerre. Le parlement nord-coréen a voté mercredi l’abolition des lois sur la coopération économique avec le Sud, selon KCNA. Kim Jong-un a également intensifié ses tests d’armement, notamment en lançant cette année une série de missiles de croisière.
(source: lefigaro.fr)
Kim Jong Un est arrivé en Russie pour rencontrer Vladimir Poutine
Le leader de la Corée du Nord est arrivé en Russie après avoir voyagé dans son train blindé, pour son premier sommet avec le président Vladimir Poutine à Vladivostok.
Kim Jong-un et Vladimir Poutine vont parler de « sujets sensibles », selon Dmitri Peskov
Le train du dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, est entré en Russie en vue d’un sommet avec Vladimir Poutine dans les jours à venir, a annoncé mardi l’agence de presse de l’Etat russe, Ria Novosti. Selon cette source, le train roule dans la région russe du Littoral, frontalière de la Corée du Nord. Des images de Ria Novosti montrent un train aux wagons vert foncé tirés par une locomotive des chemins de fers russes roulant sur une voie. Un peu plus tôt, le ministère sud-coréen de la défense avait affirmé que le train de Kim Jong-un était bien entré en Russie.
Le sommet avec M. Poutine doit se tenir dans les prochains jours quelque part dans l’Extrême-Orient russe, mais Moscou n’a précisé ni la date ni le lieu de la rencontre. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a dit aux médias russes que les deux dirigeants allaient discuter notamment de sujets « sensibles » sans prêter attention « aux mises en garde » américaines. Washington redoute que Moscou s’approvisionne en armes pour son assaut en Ukraine auprès de la Corée du Nord, elle-même sous sanctions à cause de ses programmes nucléaire et de missiles.
« Bien évidemment, étant voisins, nos pays coopèrent aussi dans les domaines sensibles qui ne doivent pas faire l’objet de divulgations publiques et d’annonces. C’est parfaitement normal pour des Etats voisins », a-t-il dit. « En bâtissant nos relations avec nos voisins, y compris la Corée du Nord, l’important pour nous est l’intérêt de nos deux pays, et pas les mises en garde de Washington », a-t-il ajouté.
M. Peskov a également évoqué de possibles discussions sur « les processus au Conseil de sécurité de l’ONU », une référence apparente aux sanctions contre Pyongyang adoptées par le passé et votées notamment par la Russie. Le Kremlin et la Corée du Nord ont confirmé lundi la tenue du sommet après une semaine de spéculations.
M. Poutine se trouve actuellement à Vladivostok, dans la région du Littoral, pour un forum économique annuel. Mais la rencontre doit avoir lieu dans un autre cadre.
(source: lemonde.fr)
La Corée du Nord dévoile un missile géant pour les 75 ans du régime
Le régime de Kim Jong Un a exhibé fièrement son nouveau missile balistique intercontinental géant au cours d’une parade militaire spectaculaire.
ARMEMENT – La Corée du Nord va continuer de “renforcer son armée, à des fins d’autodéfense et de dissuasion”, a affirmé le leader nord-coréen Kim Jong Un, ce samedi 10 octobre, à l’occasion du 75e anniversaire de la fondation du Parti des travailleurs, régime d’ores et déjà doté de l’arme nucléaire.
Un tout nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) a été présenté, en quatre exemplaires, lors de ce défilé militaire organisé dans la capitale Pyongyang, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article. Sa portée exacte demeure, pour l’heure, inconnue.
Ces défilés sont attentivement suivis par les observateurs pour avoir une idée du développement du programme d’armement du régime dictatorial. Chacun des quatre missiles était tracté sur un véhicule à 11 essieux. Dans un tweet, un membre de la Federation of American Scientists -une ONG scrutant les risques liés au nucléaire- a estimé qu’il s’agissait du “plus gros missile mobile à combustion liquide jamais vu à ce jour”.
Kim Jong-Un dénonce la «mauvaise foi» de Washington lors du sommet de Hanoï
Le premier sommet entre les présidents russe et nord-coréen dans l’Extrême-Orient russe était l’occasion pour Kim Jong-un de raviver «les liens historiques» avec Moscou et de s’exprimer sur Hanoï.

Le leader nord-coréen Kim Jong-un estime que les Etats-Unis ont été «de mauvaise foi» lors de son sommet avec le président Donald Trump à Hanoï en février. Il l’a fait savoir à son homologue russe Vladimir Poutine lors de leur rencontre jeudi à Vladivostok.
Ce tout premier sommet Poutine-Kim dans l’Extrême-Orient russe était l’occasion pour le leader nord-coréen, en quête de soutien, de raviver «les liens historiques» avec Moscou pour arriver à une «relation plus stable et plus solide». Mais tard dans la nuit, l’agence d’Etat de Pyongyang a publié des commentaires faits par le dirigeant nord-coréen auprès de son homologue russe, affichant une tonalité offensive à l’égard des Etats-Unis.
Kim Jong-Un: visite de deux jours en Chine après le sommet avec Trump
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un est arrivé, mardi 19 juin, à Pékin moins d’une semaine après sa rencontre historique avec le président américain Donald Trump à Singapour, ont annoncé les médias d’État chinois.

Cette visite de deux jours est la troisième du dirigeant nord-coréen en moins de trois mois. Fin mars, il avait effectué dans la capitale chinoise son premier déplacement à l’étranger depuis son arrivée au pouvoir fin 2011, avant un second voyage en mai dans la ville portuaire de Dalian, dans le nord-est de la Chine.
Il s’était à cette occasion entretenu avec le président chinois Xi Jinping. Les deux hommes ne s’étaient auparavant jamais rencontrés depuis leurs arrivées au pouvoir respectives au début de la décennie, Pyongyang reprochant à son allié d’appliquer les sanctions internationales à son encontre.
Vers un assouplissement des sanctions ?
C’est en tout cas la première fois que les médias chinois font état d’une visite du jeune dictateur alors qu’il se trouve sur le sol du pays. Les deux fois précédentes, les médias officiels avaient attendu qu’il soit de retour en Corée du Nord pour faire état de sa venue.
L’homme fort de Pyongyang cherche à obtenir un assouplissement des sanctions économiques en échange de ses promesses de dénucléarisation et espère le soutien de la Chine dans cette démarche. La diplomatie chinoise, à l’instar de la Russie, avait suggéré la semaine dernière que les Nations unies pourraient envisager d’alléger les sanctions si Pyongyang se conformait à ses obligations.
(avec AFP)
Le chef de la diplomatie russe rencontre Kim Jong Un à Pyongyang
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, est reçu pour la première fois par le leader nord-coréen Kim Jong Un lors d’une visite à Pyongyang ce jeudi 31 Mai 2018. Il s’y est rendu à l’invitation de son homologue nord-coréen Ri Yong Ho, qui avait visité la Russie en avril dernier.
Il a transmis à Kim Jong-un « le salut le plus chaleureux » du président russe Vladimir Poutine et « ses souhaits de succès dans les importantes initiatives entreprises sur la péninsule coréenne », selon un texte publié par le ministère russe.
« Venez en Russie, nous serons très heureux de vous accueillir », a également proposé le chef de la diplomatie russe à Kim Jong-un, qui ne s’est jamais rendu en Russie contrairement à son père Kim Jong-il qui avait notamment visité son grand voisin en 2001 et 2002.
« Coopération la plus étroite possible »
Avec Ri Yong Ho, Sergueï Lavrov a « évoqué en détail la situation internationale et en particulier les problèmes qu’il faut régler afin de parvenir à la dénucléarisation de la péninsule coréenne avec la création d’un système stable pour la paix et la sécurité », toujours selon le ministère russe.
« Nous confirmons notre attachement à la coopération la plus étroite possible avec la Corée du Nord au nom du règlement de toutes les tâches bilatérales et internationales », a-t-il ajouté.
Corée du Nord: Kim Jong-un suspend ses essais nucléaires et balistiques
Dans un contexte de détente sur la péninsule coréenne, le dirigeant nord-coréen a annoncé samedi 21 avril la fin des essais nucléaires et le démantèlement d’un site nucléaire

« Une bonne nouvelle pour le monde. » C’est par ces mots que Donald Trump, le président américain, a accueilli la décision de la Corée du Nord de suspendre, à compter de ce samedi 21 avril, ses essais nucléaires. La décision concerne également les missiles balistiques et le démantèlement d’un site à partir duquel elle procédait à ses tests d’armes atomiques. La Corée du Sud y voit une décision « significative » en direction de la dénucléarisation de la péninsule et a annoncé qu’elle contribuerait à créer les conditions favorables au bon déroulement des réunions entre Kim Jong-un et Donald Trump. La Chine, principale alliée de Pyongyang, a salué la décision nord-coréenne, qui va permettre d’apaiser les tensions dans la péninsule coréenne et de promouvoir la dénucléarisation. « La Chine pense que la décision de la Corée du Nord va améliorer la situation dans la péninsule », peut-on lire dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Selon le communiqué de KCNA, l’agence de presse nord-coréenne, Kim Jong-un considère que son pays n’a plus besoin de recourir aux essais nucléaires et aux tests de missiles balistiques dans la mesure où les objectifs de ces programmes ont été atteints. « Pour garantir dans la transparence la suspension des essais nucléaires, le site nucléaire du nord de la République sera démantelé », rapporte KCNA dans la foulée de la première assemblée plénière du Parti des travailleurs de Corée de cette année. Lire la suite »
Kim Jong Un and Xi Jinping hold talks in Beijing
Un déplacement inédit
Ce mardi matin, un cortège de voitures immatriculé en Corée du Nord a été vu place Tian’anmen. Ce serait le premier déplacement à l’étranger de Kim Jong-un depuis qu’il est au pouvoir en 2011. Ce déplacement marquerait un tournant dans les relations entre la Chine et la Corée du Nord, relations tendues. Alors que Kim Jong-un s’apprête à ouvrir le dialogue avec Séoul et Washington, il parait logique qu’il ne néglige pas Pékin.
Abordant le sujet épineux des discussions sur le désarmement de son régime, Kim Jong-un a confirmé que la Corée du Nord était «prête à avoir un dialogue avec les États-Unis et à tenir un sommet entre les deux pays». Vêtu d’un costume Mao anthracite, le jeune dictateur s’est prononcé en faveur de la «dénucléarisation» de la péninsule coréenne, conformément, selon lui, à la volonté de son père et de son grand-père, ses prédécesseurs. Cette question, «peut être résolue si la Corée du Sud et les États-Unis répondent à nos efforts en faisant preuve de bonne volonté», a-t-il ajouté.
« La Corée du Nord est dans une nouvelle séquence diplomatique »
Que faut-il attendre du sommet, annoncé pour la fin avril, entre la Corée du Nord et la Corée du Sud ? Eléments de réponse du chercheur Antoine Bondaz.

C’est un signe d’espoir pour la communauté internationale, après les provocations et les craintes d’escalade des tensions : la Corée du Nord et la Corée du Sud se sont entendues sur la tenue d’un sommet prévu pour la fin d’avril, entre le dirigeant Kim Jong-un et le président Moon Jae-in. Un effort jugé « positif » par les Etats-Unis.
Selon Antoine Bondaz, chercheur pour la Fondation pour la recherche stratégique, ce sommet marque une étape vers de possibles négociations entre Washington et Pyongyang sur le nucléaire nord-coréen.