Lavrov

Au G20 de Rio, la grande mésentente entre les Occidentaux et les Etats émergents du Sud

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Le président brésilien Lula a voulu évité les sujets qui fâchent, comme la guerre en Ukraine. Mais celle-ci a pesé sur la rencontre, alors que Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, était convié en marge du sommet.

Les dirigeants du G20, au premier jour du sommet organisé à Rio de Janeiro (Brésil), le 18 novembre 2024. Au troisième rang, deuxième en partant de la droite, Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe. LUDOVIC MARIN / AFP

Au dernier rang et tout sourire. Une « photo de famille » a bien eu lieu, dès le premier jour du sommet du G20, lundi 18 novembre à Rio de Janeiro (Brésil), en présence de Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe.

Depuis l’invasion de l’Ukraine par les troupes de Moscou, le 24 février 2022, les dirigeants des vingt principales économies de la planète évitaient de s’afficher en compagnie du ministre des affaires étrangères de Vladimir Poutine. Cette fois, la présidence brésilienne a usé d’un subterfuge pour rassembler les uns et les autres, non pas sous la bannière officielle du G20, mais au nom de l’Alliance contre la faim, grande priorité du président Lula pour l’occasion. Le président français, Emmanuel Macron a même profité du moment pour serrer la main, sans lui parler, au chef de la diplomatie russe. Pour l’anecdote, un second cliché a été pris, mardi, sans Sergueï Lavrov cette fois, mais avec le président américain, Joe Biden, absent la veille.

Lula aura tout fait pour éviter une empoignade sur l’Ukraine, afin de ne pas creuser davantage le fossé, Lire la suite »

Diplomatie —Rencontre bilatérale entre Rasata et Lavrov à Sotchi

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Poignée de main entre la ministre Rafaravavitafika Rasata et le ministre Sergueï Lavrov.

Rasata et Lavrov examinent la coopération bilatérale entre Madagascar et la Russie lors de la première Conférence ministérielle Russie-Afrique à Sotchi.

Le 9 et 10 novembre 2024, un événement diplomatique majeur a eu lieu à Sotchi, où la ministre malgache des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, a rencontré son homologue russe, Sergueï Lavrov. Cette rencontre visait à passer en revue la coopération bilatérale entre Madagascar et la Russie, dans le cadre de la première Conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique.

Contexte de la rencontre à Sotchi  

Selon le ministère des Affaires étrangères de Madagascar, cette réunion s’inscrit dans un contexte de renforcement des liens entre la Russie et les pays africains. La première conférence a fait suite aux engagements pris lors du deuxième sommet Russie-Afrique de 2023. Cet événement est un jalon important pour la Russie, qui cherche à solidifier son partenariat avec les nations africaines, y compris Madagascar.

Détails de la coopération russo-malagasy 

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Discours à l’ONU : Lavrov – la Russie prête à aller jusqu’’au bout – Macron et les « exigences » de la France

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Mesures pour rétablir la confiance: reconnaissance des nouvelles réalités géostratégiques, réformes rapides des institutions de coopération internationale, construction d’un monde plus juste par le multilatéralisme. Elément clé: le Conseil de sécurité de l’ONU.


Paroles sans effets, diplomatie impuissante, convergences de crises depuis l’existence de l’ONU, sentiments de perte de contrôle dans plusieurs domaines, fragmentation de l’Humanité … Elément clé: Communauté internationale, Intérêt commun, réponse commune aux grands défis – « Partenariats » larges en Afrique. Souveraineté: les solutions doivent se faire, et être basées par des propositions des Etats eux-mêmes … Il y a un chemin singulier pour chaque pays: c’est la clé de la souveraineté!  Réformes des institutions internationales sans tabou pour un Ordre alternatif: Conseil de sécurité, Banque mondiale, FMI, …. respect des principes de la Charte de l’ONU.

 

Josep Borrell en Russie : Moscou s’étonne du changement de version du chef de la diplomatie de l’UE

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Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell et le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov à Moscou le 5 février 2021.

A son retour sur le Vieux continent, Josep Borrell a présenté sa rencontre avec Sergueï Lavrov comme «très compliquée». Quelques jours plus tôt, en conférence de presse à Moscou, il évoquait pourtant un dialogue «ouvert et franc».

Deux versions d’une même réunion. Après sa visite à Moscou, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a évoqué le 7 février dans une note de blog une rencontre «très compliquée», à la grande surprise de Moscou, qui constate un net changement de ton depuis les propos tenus en conférence de presse. «Les autorités russes n’ont pas voulu saisir l’occasion d’avoir un dialogue plus constructif avec l’UE. Bien que cela ne soit pas totalement inattendu, c’est regrettable et nous devrons en tirer les conséquences», a écrit l’Espagnol, ancien président du Parlement européen, dans sa note. «Il appartiendra aux Etats membres de décider des prochaines étapes, et oui, celles-ci pourraient inclure des sanctions», a-t-il ajouté.

Josep Borrell a indiqué que sa visite portait essentiellement sur la question du respect des droits de l’Homme, notamment sur le cas de l’opposant Alexeï Navalny (incarcéré pour violation des conditions de son sursis) et qu’à ce sujet, «parfois, la discussion avec mon homologue russe a atteint des niveaux de tension élevés». «Ma rencontre avec le ministre Lavrov et les messages envoyés par les autorités russes au cours de cette visite ont confirmé que l’Europe et la Russie s’éloignent l’une de l’autre. Il semble que la Russie se déconnecte progressivement de l’Europe et considère les valeurs démocratiques comme une menace existentielle», a-t-il soutenu. Moscou «étonné» par la sortie de Borrell A la suite de cette publication du diplomate européen, Moscou s’est dit «étonné» de cette présentation de sa visite en Russie par Borrell, «qui contraste nettement avec ses déclarations faites lors de la conférence de presse» avec Lavrov, explique le ministère russe des Affaires étrangères, cité par l’agence TASS. Le 5 février, à l’issue de son entretien avec Sergueï Lavrov, Josep Borrell avait en effet déclaré que l’Union européenne et la Russie avaient eu un dialogue «ouvert et franc» sur un certain nombre de sujets, dont le soutien de Bruxelles à Alexeï Navalny.

«Personne ne l’a limité ni dans le temps, ni en termes de format. Peut-être, après être revenu à Bruxelles, le chef de la diplomatie européenne a-t-il reçu des éclaircissements concernant ce sur quoi il aurait dû mettre l’accent, mais dans ce cas-là cela ne fait que confirmer par qui et comment est élaborée dans les faits la politique européenne», a souligné le ministère russe. Le Point a par ailleurs révélé le 8 février qu’une pétition lancée par des eurodéputés des pays baltes circulerait au Parlement européen pour demander la démission de Josep Borrell à la suite de cette visite qui aurait, d’après les pétitionnaires, gravement nui à la «réputation de l’Union européenne». Les ministres des Affaires étrangères de l’UE s’entretiendront le 22 février pour décider d’éventuelles nouvelles sanctions contre Moscou, une décision qui nécessite un vote à l’unanimité des Etats membres de l’Union. Bruxelles reproche à Moscou de refuser d’accéder à sa demande de libération d’Alexeï Navalny, ce que la partie russe considère comme une forme d’ingérence dans ses affaires intérieures. Autre point de tension : la Russie a procédé à l’expulsion de trois diplomates de l’UE de Russie (un Allemand, un Suédois, un Polonais) pour avoir participé aux manifestations non-autorisées de soutien à Navalny.

(source: francais.rt.com)


Explulsion of Russian diplomats:

Germany, Poland and Sweden announced the expulsion of Russian diplomats after the Kremlin pushed out envoys from the three countries.

The Kremlin said that the three diplomats had taken part in rallies in support of the opposition leader Aleksei Navalny.