Maduro

Crise au Venezuela: un colonel appelle à reconnaître Juan Guaido comme président

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Le colonel a appelé dans une vidéo à permettre l’entrée au Venezuela de l’aide humanitaire acheminée dans la ville frontalière colombienne de Cucuta à la demande de Guaido mais dont Maduro refuse l’arrivée.

Un colonel vénézuélien a annoncé dans une vidéo diffusée samedi qu’il ne reconnaissait plus l’autorité du président Nicolas Maduro et obéissait désormais au président par intérim Juan Guaido, reconnu par une quarantaine de pays.

Maduro refuse que l’aide humanitaire américaine entre au Venezuela, mais le président Maduro se dit prêt à rencontrer un représentant du groupe de contact, les États-Unis n’en font pas partie.

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Venezuela : ultimatum européen et réunion de crise à l’ONU

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L’Espagne, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont donné « huit jours » à Nicolas Maduro pour convoquer des élections, faute de quoi ils reconnaîtraient l’opposant Juan Guaido comme « président » du Venezuela pour qu’il organise ce scrutin. Washington appelle aussi à soutenir Guaido.…

Comme pour la Syrie, la Russie et la Chine refuse cette position.

Margarita Cadenas : « Au Venezuela, la population est sans espoir, plus rien ne fonctionne »

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Le quotidien des femmes face au Président Maduro


Le second mandat de Maduro contesté par les évêques du Venezuela

Les évêques du Venezuela considèrent «illégitime» le second mandat de Nicolas Maduro à la tête du pays. Dans une exhortation, ils rappellent les souffrances du peuple et renouvellent leur soutien à l’Assemblée nationale, seule institution politique légitime à leurs yeux.
Le cardinal Baltazar Porras, Mons. Raúl Biord et Mons. Freddy Jesús Fuenmayor Suárez

Xavier Sartre – Cité du Vatican

Dans une exhortation publiée le mercredi 9 janvier, les évêques du Venezuela reviennent sur la situation politique de leur pays au moment où le président Nicolas Maduro doit entamer officiellement un second mandat. L’épiscopat se veut le porte-voix du cri des Vénézuéliens qui réclament «le retour de l’État de droit» et «la reconstruction de la société vénézuélienne en dignité, liberté et justice pour tous».

La situation dramatique des Vénézuéliens

Leur prise de position nait d’une «estimation morale sur la dignité humaine bafouée, le bien commun non respecté et la vérité manipulée». Ils rappellent que «le peuple vénézuélien vit une situation dramatique et d’une extrême gravité due à la détérioration du respect de ses droits et de sa qualité de vie». Devant de tels faits, c’est «un péché» que de «vouloir se maintenir au pouvoir coûte que coûte et prétendre prolonger l’échec et l’inefficacité de ces dernières décennies». «C’est moralement injustifiable» affirment-ils.

À quelques heures de la prestation de serment de Nicolas Maduro, les évêques répètent leur position par rapport au pouvoir actuel : Lire la suite »

Venezuela: Nicolas Maduro réélu Président avec 53% d’abstention

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Le Conseil national électoral a annoncé les résultats de l’élection présidentielle de ce dimanche 20 mai en déclarant vainqueur le président sortant Nicolas Maduro. Un résultat rejeté immédiatement par ses principaux adversaires Henri Falcon et Javier Bertucci. L’abstention a dépassé les 53% et de nombreuses irrégularités ont été relevées.

La présidente de Conseil national électoral (CNE), Tibisay Lucena, a annoncé dimanche soir les résultats de l’élection présidentielle. Nicolas Maduro aurait recueilli 5.823.728 voix (68%), Henri Falcon 1.820.552 (21%), Javier Bertucci 925.042 (10%). L’abstention a dépassé les 53%, un niveau record. Un résultat immédiatement contesté par Henri Falcon et Javier Bertucci.

Pendant toute la journée, les signes d’une très forte abstention ont été nombreux. Des photos d’assesseurs de bureaux de vote endormis, l’absence de queues devant la plupart des centres de votes alors que d’habitude les électeurs sont obligés d’attendre des heures ne laissait aucun doute sur le fait que les Vénézuéliens avaient décidé de suivre la consigne de boycottage de l’élection lancée par la coalition de l’opposition, la MUD.

(source: Le Figaro)

Venezuela: l’opposition mobilisée pour la grève et la «prise de Caracas»

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Au Venezuela, l’opposition appelle à une grève générale de 48 heures à partir de ce mercredi 26 Juillet. Son objectif est de contraindre le président Nicolas Maduro à retirer son projet d’Assemblée nationale constituante dont l’élection est fixée au 30 juillet car l’opposition considère qu’il s’agit d’une «fraude à la Constitution».

Manifestants dans les rues de Caracas (Crédit photo: Reuters)

Cela fait presque quatre mois qu’elle manifeste contre le gouvernement chaviste et depuis le début des protestations, plus de 100 personnes ont été tuées. Semaine tendue et décisive donc avant le scrutin de la Constituante prévu ce dimanche. Le temps presse pour l’opposition, et la grève prévue ce mercredi et jeudi fait partie des moyens d’actions de «l’heure zéro» appelée par l’opposition.

Le vice-président de l’Assemblée nationale a annoncé la couleur en appelant les Vénézuéliens « à tout donner ». L’enjeu : tout faire pour augmenter la pression sur le président Maduro à quatre jours de l’élection de la Constituante prévue ce dimanche 30 Juillet.

Crise au Venezuela – Deux grenades larguées au-dessus de la Cour suprême

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Le président contesté Nicolas Maduro a qualifié l’acte de « terroriste » et de « tentative de coup » d’Etat.

Le président Nicolas Maduro devant l’affiche de son mentor décédé Hugo Chavez

Le président vénézuelien socialiste, au cœur d’une gronde populaire qui dure depuis le premier avril dernier, indique qu’une des grenades n’a pas explosé

Un plan de défense aérienne de l’armée a été déployé pour pourchasser l’hélicoptère, qui a également survolé le Ministère de l’Intérieur, a-t-il ajouté. Les responsables de cette « attaque terroriste envers nos institutions » seront attrapés rapidement, a-t-il promis, demandant à l’opposition de condamner l’évènement, qui n’a pas fait de blessé. Selon le président, un pilote a détourné l’hélicoptère. Toujours selon lui, l’homme est lié à l’ancien ministre de l’Intérieur Miguel Rodriguez Torres, accusé par Maduro de faire partie d’un complot soutenu par la CIA, dans le but de le renverser. « Comment appelez-vous le vol d’un hélicoptère d’une institution de l’Etat vénézuelien, qui lance ensuite des grenades? », a fulminé Maduro. « Est-ce que c’est de la politique? C’est du terrorisme ». (Belga)

Venezuela: Nicolas Maduro quitte l’OEA après un mois de violences

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Profonde crise économique et politique

Dans ce pays pétrolier en profonde crise économique, où sept Vénézuéliens sur dix souhaitent le départ de Nicolas Maduro, l’opposition multiplie les manifestations pour obtenir des élections générales anticipées, avant la fin de son mandat en décembre 2018.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro

Depuis le 1er avril, date du début des protestations, 28 personnes sont mortes au cours des violences entourant ces rassemblements et des centaines ont été blessées. Plus d’un millier de personnes ont été interpellées, la plupart brièvement.

 « Situation chaotique »

Cette vague de manifestations se déroule alors que le pays est plongé dans une profonde crise économique et politique: le Venezuela, pays pétrolier qui a connu trois tentatives de coup d’État depuis 1992, est frappé par une pénurie qui concerne les deux-tiers des produits de base, et l’inflation y est devenue incontrôlable (720% fin 2017, selon la dernière prévision du FMI).

A cela s’ajoute l’intense pression internationale sur Caracas. Le Parlement européen vient de dénoncer la « répression brutale » et exige une enquête, tandis que pour le président américain Donald Trump, « le Venezuela est dans une situation chaotique ».

En réponse, le gouvernement a annoncé sa sortie de l’Organisation des États américains (OEA), en dénonçant son « ingérence ». La procédure, qui devrait durer deux ans, a officiellement été lancée vendredi.

Le bloc régional basé à Washington, dont le secrétaire général Luis Almagro qualifie M. Maduro de « dictateur » et plaide pour des élections, consacrera bientôt un mini-sommet des ministres des Affaires étrangères de la région à la crise.

C’est la décision fin mars de la Cour suprême, réputée proche de M. Maduro, de s’arroger les pouvoirs du Parlement, donnant ainsi les pleins pouvoirs au camp présidentiel, qui a mis le feu aux poudres.

Devant le tollé diplomatique et les accusations de « coup d’État » par l’opposition, l’autorité judiciaire avait fait marche arrière 48 heures plus tard. Ce qui n’a pas calmé la colère des anti-Maduro, ni apaisé la pression diplomatique.

(avec AFP)