Pour l’heure, l’accès à l’archipel est conditionné à un permis d’entrée et ses capacités hôtelières sont limitées. Beaucoup d’îles sont encore vierges de toute habitation. Les Indiens préfèrent de loin les plages paradisiaques des Maldives, où ils représentent le nombre de visiteurs le plus important avec les Russes.
Le 4 janvier, Narendra Modi a posté sur les réseaux sociaux des images et vidéos le montrant dans l’archipel des Laquedives, lisant sur un fauteuil en osier face à une mer turquoise, marchant au ralenti sur le sable blanc et s’initiant à la plongée avec masque et tuba, accoutré d’un gilet de sauvetage – un usage peu commun pour cette activité. La médiatisation de cette étape avait fait rire sous cape en Inde, où les opposants du nationaliste hindou ont raillé son goût pour la mise en scène, se souvenant d’une scène similaire avant les élections de 2019, où le candidat premier ministre s’était fait photographier, seul, méditant dans une grotte de l’Himalaya, drapé dans une couverture safran.
L’affaire a dégénéré quand trois ministres maldiviens ont moqué en termes fort peu diplomatiques le déplacement de Narendra Modi, qualifiant le premier ministre indien de « clown » et de « terroriste » sur les réseaux sociaux. Mariyam Shiuna, la ministre de la jeunesse, après avoir moqué « la marionnette d’Israël, M. Narendra Diver [plongeur], avec son gilet de sauvetage », a comparé l’Inde à une « bouse de vache ». Ses collègues ont déclaré que la visite du premier ministre indien dans les Laquedives visait à remettre en question le tourisme maldivien.(… la suite dans lemonde.fr)


