Mélenchon
Justice – France: Mélenchon visé par une enquête pour « injure publique » pour ses propos sur la Brav-M
Le préfet de police de Paris, soucieux de défendre la Brav-M, avait annoncé qu’il poursuivrait en justice les auteurs d’insultes contre cette unité de police pourtant controversée.

JUSTICE – Accusées de violences policières sur les manifestants contre la réforme des retraites, à travers notamment les images diffusées sur les réseaux sociaux, les Brav-M ont été défendues mardi par le préfet de police Laurent Nuñez, qui avait menacé de poursuites tout auteur d’« insultes » à leur encontre.
Et ce vendredi 31 mars, le parquet de Paris a confirmé qu’il avait ouvert une enquête sur des propos polémiques de l’ancien leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, concernant justement les unités motorisées Brav-M.
Laurent Nuñez a signalé à la justice des propos tenus dimanche 26 mars par l’ex-candidat LFI à la présidentielle. Sur LCI, Jean-Luc Mélenchon avait déclaré, au sujet des membres de ces Brigades de répression de l’action violente motorisées, créées au printemps 2019 après le saccage d’une partie des Champs-Élysées : « Nous enverrons ces jeunes gens se faire soigner ».
« Vous imaginez ce que c’est que de dire je suis volontaire pour monter sur une moto et tabasser des gens en passant ? C’est manifester un état d’esprit qui ne me convient pas et que je trouve anormal », avait lâché le fondateur de la France insoumise. « Pour moi, ce n’est pas une activité normale », avait-il encore martelé.
Enquête pour injure publique
Et à la suite de ce signalement, une enquête pour « injures publiques visant une personne dépositaire de l’autorité publique », confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes, a donc été ouverte dès mercredi, a indiqué ce vendredi 31 mars le parquet de Paris, confirmant une information du Parisien.
Tribune de militaires dans « Valeurs actuelles »: pas de poursuites judiciaires pour les signataires
Jean-Luc Mélenchon, qui avait alerté la justice après la publication du texte dans un journal d’extrême droite, a dénoncé « une complicité active avec les factieux ».

JUSTICE – Le procureur de Paris Rémy Heitz a rejeté la demande de parlementaires de la France insoumise d’engager des poursuites visant les auteurs et diffuseurs de la tribune controversée de militaires car “aucune infraction pénale” n’y figure, selon un courrier dévoilé mardi 4 mai par Jean-Luc Mélenchon sur Facebook.
Le parquet de Paris a confirmé ce mercredi 5 à l’AFP que Rémy Heitz avait “classé sans suite le signalement effectué notamment par Jean-LMuc Mélenchon, faute d’infraction caractérisée” dans cette tribune dénonçant le “délitement” de la France, diffusée dans l’hebdomadaire d’extrême droite Valeurs actuelles le 21 avril dernier.