OMH
Carburants – Nouvel accord entre l’État et les pétroliers

Sous la pression du Fonds monétaire international, FMI, l’État et les pétroliers, toutes enseignes confondues, ont un intérêt commun : diluer leurs dettes croisées dans une compréhension mutuelle.
Un terrain d’entente. Après des mois de mésen-tente, l’État et les pétroliers, toutes professions confondues, ont fini par trouver un protocole d’accord qui arrange les deux parties dans le règlement de leurs dettes croisées, comme il est convenu de les appeler.
Dans le cadre des négociations avec le Fonds monétaire international, FMI, ayant abouti à l’octroi de la Facilité élargie de crédit, FEC, sous une nouvelle formulation, et le Fonds pour la résilience et la durabilité, FRD, les autorités ont pris l’engagement « à ce que les distributeurs pétroliers respectent leurs obligations fiscales et parafiscales ». Celles-ci, suivant le différentiel des coûts en vigueur, concernent le paiement des droits et taxes sur les produits pétroliers, des redevances au ministère de l’Environnement, de la contribution au développement du secteur (RDS), de la contribution au fonds routier (RER) et de la redevance OMH.
« Nous prendrons toutes les dispositions nécessaires pour accélérer le paiement par les distributeurs à la fois des arriérés passés et des nouvelles contributions mensuelles », ont-elles, les autorités, avisé le FMI. Il fut des mois où les pétroliers ont refusé de s’acquitter de ces charges fiscales sans être payés de leurs passifs.
Léger retard