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Projet Gouvernance, Paix et Stabilité : « Une étape importante pour notre démocratie », selon le SG de la COI, Edgard Razafindravahy

Une trentaine de journalistes, issus des quatre coins du pays, a suivi une formation d’une semaine dispensée par un expert de la Commission de l’Océan Indien (COI).
Homme de médias
« Cette formation marque une étape importante pour vous, journalistes, et pour notre démocratie ». Ce sont les premiers mots du Secrétaire général (SG) de la Commission de l’Océan Indien (COI), Edgard Razafindravahy, lors de la cérémonie de clôture hier, à l’hôtel Carlton, de la formation de journalistes. « Avec le soutien du Projet Gouvernance, Paix et Stabilité financé par l’AFD, cette formation vous a permis de renforcer vos compétences et de mieux comprendre l’importance des actions que mène la COI » , a expliqué le SG de la COI, à l’adresse des journalistes concernés. « En tant qu’homme de médias, je mesure pleinement l’importance de votre rôle. Vous êtes les relais entre les institutions et les citoyens. Vous donnez vie aux débats, éclairez les enjeux, et contribuez à renforcer la confiance entre le peuple et ses représentants ».
Formés et informés
Le vice-président de l’Assemblée nationale et non moins président par intérim de la Chambre basse, Augustin Andriamananoro, a abondé dans ce sens en soulignant que « cette formation s’inscrit dans une démarche globale de renforcement des institutions démocratiques. Nous sommes profondément convaincus que les journalistes bien formés et informés contribuent à renforcer la bonne gouvernance, à garantir des informations fiables pour les citoyens ». L’ancien ministre de la Communication et de la Culture en veut pour preuve, les thématiques explorées durant la formation qui vont de l’éthique journalistique à la gestion de l’information en temps de crise. En passant par la couverture de l’institution démocratique, en l’occurrence, l’Assemblée nationale.
Impact réel
Consolidation de la paix – L’ADN propose une alternative
Une autre voie.
Le parti Antoka sy dinan’ny Nosy – Arche de la nation (ADN), comme d’autres formations politiques, a pris part à l’atelier co-organisé par le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), et le ministère de l’Intérieur, au Carlton Anosy.
Ayant pris fin, hier, le rendez-vous qui a duré deux jours a traité du « Leadership politique et contribution à la consolidation de la paix et de la démocratie ».

Dans les échanges, le parti ADN a proposé « une alternative politique » aux pratiques et systèmes qui ont prévalu depuis l’indépendance de Madagascar, justement dans l’optique de pérenniser la paix dans le pays. La formation libérale a ainsi proposé une refondation de la nation sur la base d’une structure fédérale, préalablement aux élections.
« Depuis que le pays a recouvert son indépendance, chaque élection a toujours été suivie, soit de crise, soit d’instabilité ayant conduit à un changement de Constitution. Pourquoi s’y entêter? », a déclaré Bonaventure Raderarivelo, coordonateur du parti ADN et chef de file des libéraux dans les régions Haute Matsiatra et Amoron’i Mania. À lui d’ajouter qu’étant donné le risque, l’Arche de la nation propose qu’avant tout autre scrutin, l’on procède à un référendum
constitutionnel, où le choix d’une refondation par le biais d’un État fédéral sera mis dans la balance.
« Le fédéralisme composé de régions-États mènera à une paix durable, car il permettra à la population de participer pleinement au processus de choix de ses dirigeants, d’être impliquée et concernée par les prises de décisions, ou encore de jouir des richesses de sa localité. Il s’agit également d’une manière de parvenir à la réconciliation nationale, en réconciliant d’abord, le citoyen avec la terre », ajoute celui qui a représenté la formation libérale-démocrate, dans les débats à Anosy.