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Biden annonce un plan de relance économique de 1 900 milliards de dollars

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Pour sortir le pays de sa pire crise depuis 1930, le nouveau président élu à dévoilé ce 14 janvier un plan de relance économique d’urgence de 1 900 milliards de dollars, soit 1 563 milliards d’euros. Ce plan sera présenté au Congrès, qui devront se prononcer sur son adoption.

Europe: Accord des 27 dirigeants de l’UE sur un plan de relance de 750 milliards d’euros

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Au cinquième jour d’une bataille acharnée à Bruxelles entre les pays « frugaux » et le couple franco-allemand, les 27 ont trouvé un accord, mardi matin, sur un plan de relance post-coronavirus de 750 milliards d’euros, basé pour la première fois sur une dette commune. Emmanuel Macron a aussitôt salué un « jour historique pour l’Europe ».

« Nous avons un accord. Et un bon accord ! Avec un budget 2021-2027 de 1 074 milliards et un plan de relance de 750 milliards, jamais l’Union européenne n’avait décidé d’investir de manière aussi ambitieuse dans l’avenir », a expliqué la Première ministre belge Sophie Wilmes.

Pour soutenir l’économie européenne, qui affronte une récession historique, le plan prévoit un fonds de 750 milliards d’euros, qui pourront être empruntés par la Commission sur les marchés. Il se décompose en 390 milliards de subventions, qui seront allouées aux États les plus frappés par la pandémie. Ce sera la dette commune à rembourser par les 27.

Cette émission de dette commune, une première, repose sur une proposition franco-allemande, qui suscitait une farouche opposition de la part des pays dits « frugaux » (Pays-Bas, Autriche, Danemark, Suède) rejoints par la Finlande.

Outre ces subventions, 360 milliards d’euros seront disponibles pour des prêts, remboursables par le pays demandeur. Le plan est adossé au budget à long terme de l’UE (2021-2027), qui prévoit une dotation de 1 074 milliards d’euros, soit 154 milliards d’euros par an.

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Sommet européen : marchandages et résistances autour du plan de relance

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D’intenses négociations ont commencé entre les 27 dirigeants de l’Union européenne pour tenter de dégager un compromis sur un plan de relance massif de 750 milliards d’euros, objet de résistances, en particulier de la part des pays dits « frugaux ». Les discussions se poursuivent ce samedi.

Après une première journée de discussions à Bruxelles, les 27 poursuivent leurs négociations à Bruxelles, samedi 18 juillet, pour tenter de relancer, ensemble, l’économie de l’UE après la crise du Covid-19. Une nouvelle proposition sur un plan massif a été soumise samedi, donnant des gages aux pays dits « frugaux », qui bloquent tout compromis, Pays-Bas en tête.

La nouvelle proposition du président du Conseil européen Charles Michel a été présentée lors d’une réunion entre la chancelière allemande Angela Merkel, le président français Emmanuel Macron et les Premiers ministres néerlandais Mark Rutte, espagnol Pedro Sanchez et italien Giuseppe Conte, en présence de la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.

Le nouveau projet prévoit toujours un plan de 750 milliards d’euros, composé de 300 milliards de prêts et 450 milliards de subventions – qui n’auront pas à être remboursés par les bénéficiaires – contre 250 milliards de prêts et 500 milliards de subventions initialement. Les « frugaux » préfèrent nettement les subventions aux prêts. Mais selon une source européenne, cette proposition n’a toujours pas donné satisfaction aux quatre pays en question (Pays-Bas, Suède, Autriche, Danemark), ni à la Finlande.

Convaincre Mark Rutte 

Vendredi déjà, les négociations se sont heurtées vendredi à l’inflexibilité de ces Etats adeptes de l’orthodoxie budgétaire, Pays-Bas et Autriche en tête, qui veulent réduire l’enveloppe des subventions.  Les dirigeants européens ont concentré une partie de leur attention sur le leader des « frugaux », le Néerlandais Mark Rutte, l’homme à convaincre pour parvenir à un accord sur le plan de relance pour sortir d’une récession historique.

Si un diplomate a promis qu’ils essaieraient « de reprendre les choses différemment pour sauver le sommet », les discussions s’annoncent longues et difficiles, l’unanimité des États membres étant requise. Le sommet, prévu sur deux jours, pourrait donc se prolonger jusqu’à dimanche.

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