Sahara marocain
Le président algérien écarte l’idée d’une visite en France

Les relations entre l’Algérie et la France sont tendues depuis que Paris a soutenu le plan d’autonomie marocain pour le territoire disputé du Sahara occidental.
Plusieurs fois repoussée depuis mai 2023 et finalement prévue début octobre, la visite en France du président algérien Abdelmadjid Tebboun n’aura finalement pas lieu. « Je n’irai pas à Canossa », a-t-il déclaré samedi lors d’un entretien à la télévision.
Les relations entre Alger et Paris sont toujours aussi tendues après l’annonce fin juillet de l’appui de Paris au plan d’autonomie marocain pour le territoire disputé du Sahara occidental.
Alger a immédiatement retiré son ambassadeur et réduit sa représentation diplomatique en ne gardant qu’un chargé d’affaires.
« L’Algérie a été choisie pour le grand remplacement »
Evoquant la colonisation française (de 1830 à 1962) et la question mémorielle, le président algérien a estimé que « l’Algérie a(vait) été choisie pour le grand remplacement, le vrai grand remplacement », consistant à « chasser la population locale pour ramener une population européenne avec des massacres, avec une armée génocidaire ».
« Je n’accepte pas les mensonges sur l’Algérie. Nous étions une population d’environ quatre millions, et 132 ans plus tard nous étions à peine neuf millions. Il y a eu un génocide », a affirmé Abdelmadjid Tebboune.
Transfert de l’espace aérien du Sahara au Maroc : L’opposition espagnole vent debout
En Espagne, l’opposition politique et syndicale face au transfert du contrôle de l’espace aérien du Sahara au Maroc est passée à l’offensive. Pertes d’emplois de citoyens espagnols et rejet de la souveraineté marocaine de la province, sont ses principaux arguments.
En Espagne, l’opposition contre le projet de transfert du contrôle de l’espace aérien sahraoui au Maroc, s’organise. Après les révélations de médias ibériques sur des réunions secrètes entre Rabat et Madrid consacrées à l’examen de ce sujet, la mobilisation est montée d’un cran.
Des députés du Parti populaire alertent de la perte de 372 emplois parmi les contrôleurs aériens du Centre de Contrôle de Gando aux Iles Canaries, si l’Espagne céde cette prérogative au Maroc. Un chiffre annoncé suite à une rencontre, tenue jeudi 7 mars, entre les parlementaires du PP et des représentants des aiguilleurs du ciel.
Ils ont déploré leur mise à l’écart des négociations entre le Maroc et l’Espagne. «Les syndicalistes n’ont pas obtenu d’informations sur ce sujet auprès du directeur Enaire, l’entreprise publique en charge du contrôle aérien», rapporte un média de l’archipel.
Parallèlement à cette mobilisation des députés du PP, le sénateur Victor Armas d’une petite formation qui réclame l’indépendance de l’ilot El Hierro, située géographiquement au sein de l’archipel des Canaries, a adressé des questions au gouvernement portant sur ce projet.
Un front commun est en train de se constituer
Maroc-France : vers un nouveau partenariat adapté aux évolutions
Le Maroc et la France jettent les fondements d’une relation d’avenir et d’un partenariat «moderne, exemplaire » » qui prend en compte les évolutions intervenues au Maroc et en France, mais aussi dans l’environnement international. C’est ce qui ressort de la rencontre ce vendredi de la ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, à Rabat avec son homologue marocain, Nasser Bourita.
En réponse à une question relative à l’intégrité territoriale du Royaume, la ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a affirmé que la position de la France sur le Plan d’autonomie proposé pour le dossier du Sahara est favorable au Maroc.
Sahara marocain : la position de la France explicitée
«La position de la France est bien connue de tous. C’est la position qui a le double mérite d’être claire et constante. Nous soutenons le cessez-le-feu, nous soutenons les efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies. Nous souhaitons la reprise des négociations entre les parties en vue d’une solution juste et réaliste», a-t-elle déclaré. «La position de la France aux Nations unies, en particulier pour le renouvellement du mandat de la Minurso, a été appréciée du Maroc et si votre question porte en complément sur le Plan d’autonomie proposé par le Maroc, notre position est parfaitement connue de notre partenaire et ami marocain. C’est une position favorable au Maroc. Nous l’avons démontré, en particulier aux Nations unies, même lorsque nous étions un peu seuls à vouloir progresser sur quelques idées», a fait savoir la chef de la diplomatie française, soulignant que «le Maroc peut compter sur l’appui de la France, en particulier dans un moment où les tensions étant revenus et que quelques entorses au cessez-le-feu ont été constatées».
( source: Le Matin Maroc)
Un Congressman appelle l’administration Trump à « dénoncer » le polisario et à adopter une position ferme sur le Sahara
Le membre du Congrès, de la Chambre des représentants américaine, Paul Gosar, Républicain, a appelé l’administration Trump à dénoncer le Polisario qui « épouse une idéologie marxiste », et à prendre fermement position pour mettre fin au différend artificiel autour du Sahara marocain.

Invité hier, dimanche, de l’émission de Medi 1 TV « Avec le Maroc depuis Washington », Paul Gosar a indiqué que « le président Donald Trump et le secrétaire d’Etat Mike Pompeo doivent dénoncer le Polisario qui épouse une idéologie marxiste, et puis d’autres réactions suivront », ajoutant que sur ce dossier « vous ne pouvez pas rester neutre ».
Dans ce contexte, le représentant républicain de l’Arizona, qui siège au Congrès depuis 2011, a donné l’exemple de la politique de Washington envers l’Iran, notant que l’administration américaine a « stoppé les flux financiers vers Téhéran et imposé un embargo commercial qui a nui à l’économie iranienne ».