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Le Pape invite les scientifiques à être «une force pour la paix»

Ce samedi 10 septembre, le Saint-Père a reçu en audience les participants à l’assemblée plénière de l’Académie pontificale des sciences, qui s’achève au Vatican. Il est revenu sur le rôle des scientifiques face aux défis actuels, en particulier ceux de la recherche de la vérité et de la construction de la paix.
«Science de base pour le développement humain, la paix et la santé planétaire» est le thème de cette assemblée plénière qui rassemble depuis jeudi 8 septembre les académiciens de l’institution vaticane fondée en 1603.
«L’Église partage et promeut la passion pour la recherche scientifique comme expression de l’amour de la vérité, de la connaissance du monde, du macrocosme et du microcosme, de la vie dans la stupéfiante symphonie de ses formes», leur a d’abord rappelé François au début de cette audience.
Démarche interdisciplinaire
Le Saint-Père a félicité les membres de l’Académie pontificale des sciences pour leur différents engagements, et pour leur démarche qui relie les différentes disciplines scientifiques avec d’autres domaines tels que la philosophie, le développement humain, la paix et la protection de la planète.
Cette approche, a-t-il reconnu, «est très importante car, alors que les réalisations des sciences accroissent notre émerveillement devant la beauté et la complexité de la nature, le besoin d’études interdisciplinaires, liées à la réflexion philosophique, conduisant à de nouvelles synthèses, se fait de plus en plus sentir». En outre, cette vision interdisciplinaire, «si elle tient également compte de la Révélation et de la théologie, peut contribuer à apporter des réponses aux questions ultimes de l’humanité, qui sont également posées par les nouvelles générations, parfois désorientées».
Combattre des «crimes contre l’humanité»
Le Pape a souligné combien les progrès de la science doivent toujours être guidés par les «exigences de la fraternité, de la justice et de la paix», en visant donc «la libération de diverses formes d’esclavage, comme le travail forcé, la prostitution et le trafic d’organes». Des réalités qualifiées de «crimes contre l’humanité» par François. «Le corps humain ne peut jamais être, en partie ou en totalité, un objet de commerce!» s’est aussi indigné le Souverain pontife, souhaitant que l’Académie pontificale des sciences continue de s’engager pour défendre les êtres humains «avec une intensité proportionnelle au besoin croissant».
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