Stephen Bern
Culture: Stéphane Bern critique la décision d’Emmanuel Macron d’installer de nouveaux vitraux à Notre-Dame
Dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, Emmanuel Macron souhaite installer six vitraux contemporains réalisés par l’artiste Claire Tabouret.

CULTURE – Le sujet l’agace profondément. Stéphane Bern ne comprend pas la décision d’Emmanuel Macron et de l’archevêque de Paris Mgr Laurent Ulrich de remplacer six vitraux de la cathédrale Notre-Dame datant du XIXe siècle… par des vitraux contemporains. Ces œuvres, conçues par l’artiste Claire Tabouret, l’une des figures les plus reconnues de l’art contemporain, doivent être installées d’ici fin 2026.
« Je n’ai rien ni contre Claire Tabouret ni contre les vitraux contemporains. Il y en a à la cathédrale de Chartres (Eure-et-Loir) et j’ai participé à la collecte. Mais je leur suis favorable quand les anciens sont détruits ou détériorés », a expliqué dans un long entretien à Ouest-France l’animateur passionné d’histoire et de patrimoine français.
Stéphane Bern ne manque pas de rappeler que ces vitraux sont classés aux monuments historiques, et font à ce titre l’objet de la plus grande protection en matière de conservation du patrimoine. Pour lui, remplacer ces œuvres historiques soulève des questions sur la préservation de l’authenticité et de l’intégrité de la cathédrale, un symbole fort du patrimoine français.
« Juste parce que le Président le veut ? »
Toutefois, « on n’est pas près de voir ces vitraux », lance-t-il, en s’accrochant à l’avis défavorable de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture. Pour autant, cet avis reste consultatif. Par le passé, cette commission s’était par exemple opposée à la pyramide du Louvre ou aux colonnes de Buren au Palais Royal.
Toutefois, « on n’est pas près de voir ces vitraux », lance-t-il, en s’accrochant à l’avis défavorable de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture. Pour autant, cet avis reste consultatif. Par le passé, cette commission s’était par exemple opposée à la pyramide du Louvre ou aux colonnes de Buren au Palais Royal.
Une pétition contre les vitraux en question
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