trophée Babacar Ndiaye
Lova Hasinirina Ranoromaro – “ Le prix Babacar Ndiaye illustre le leadership du Président ”

Lova Hasinirina Ranoromaro, porte-parole du président de la République et directrice de la communication et des relations publiques à l’institution présidentielle, fait partie de la délégation qui représente le chef de l’État à Sharm El Sheikh, en Égypte. Un déplacement pour recevoir le prix Babacar Ndiaye, en marge de la première journée des assemblées générales de la Banque africaine de développement (BAD), hier.
- L’Express de Madagascar. Andry Rajoelina, président de la République, a été désigné lauréat du Super Prix Grand Bâtisseur – Trophée Babacar Ndiaye. Peu de Malgaches connaissent ce prix et n’en ont entendu parler qu’avec cette attribution au Président. De quoi s’agit-il exactement?
Lova Hasinirina Ranoromaro. Le Super Prix Grand Bâtisseur – Trophée Babacar Ndiaye est une reconnaissance décernée à des personnalités qui ont apporté une contribution significative au développement de leur pays ou de leur région depuis 2016. Ce prix honore les chefs d’État qui se distinguent par leur leadership, leur vision et leur engagement envers l’amélioration des conditions de vie de leurs concitoyens comme par exemple, Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire en 2016, le président du Rwanda, Paul Kagame en 2017 ou encore Macky Sall, président du Sénégal. Le Trophée Babacar Ndiaye porte le nom de l’ancien président de la BAD, qui était lui-même un fervent défenseur du développement de l’Afrique. Raison pour laquelle la remise se déroule tous les ans en marge de l’Assemblée annuelle de la BAD. Ce prix montre que le continent compte plusieurs dirigeants ambitieux, visionnaires, révolutionnaires et surtout adeptes du panafricanisme, soucieux des intérêts de l’Afrique. Et c’est avec beaucoup d’humilité et de fierté que nous recevons ce prix qui met en valeur le président Rajoelina mais surtout fait parler de Madagascar et ses progrès.
- Par méconnaissance ou par scepticisme, une partie de l’opinion publique met en doute la crédibilité de ce prix. Pourriez-vous nous expliquer les critères de désignation du lauréat?
Le Prix Babacar Ndiaye, est l’une des plus grandes distinctions du continent africain, destinée à récompenser l’excellence dans divers domaines. Et nous remercions le Commissaire général de «The Africa Road builders», Barthelemy Kouame d’avoir conduit un processus de sélection du lauréat rigoureux et impartial, ce qui confère à ce prix sa crédibilité.
Il convient tout d’abord de souligner que le jury de la commission est composé de 20 journalistes qualifiés, provenant de différentes régions du continent, notamment l’Afrique du Nord, l’Ouest et l’Austral. Cette diversité géographique garantit une équité dans la désignation du lauréat, en évitant toute forme de biais régional.
Lors de cette édition, Madagascar a été présélectionné parmi cinq pays, à savoir le Cameroun, la République Démocratique du Congo, l’Afrique du Sud et la Namibie. C’est la preuve de l’approche globale adoptée par le jury pour identifier les meilleurs candidats à travers le continent.
Il est à noter également que sur les huit éditions de ce prix, Madagascar a été nommé deux fois, mais c’est la première fois qu’elle remporte le prix à l’unanimité. C’est un témoignage de l’évolution et des réalisations significatives du pays dans le domaine concerné. Un des critères clé est l’impact social des réalisations sur notre population. On parle ici de la Rocade Iarivo qui a été construite pour concevoir une capitale plus moderne grâce à ses routes afin de fluidifier les déplacements urbains internes et d’améliorer l’accueil de ses usagers.
Je pense qu’il est essentiel que nous soyons conscients d’être à un point charnière dans notre histoire, où nous devons accepter l’idée que notre pays a la capacité de rayonner et de briller dans toute la région Afrique et de l’océan Indien. Pendant trop longtemps, nous avons été habitués à la médiocrité et nous sommes maintenant confrontés au défi de transcender cette mentalité.