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Madagascar – La demande de passeport sur rendez-vous

Afin d’éviter les longues files d’attente et de boucher les ouvertures à des actes de corruption, la demande de passeport se fera dorénavant sur rendez-vous pris en ligne.
Une amélioration substantielle du service. Telle est la finalité des changements apportés à la procédure de demande et de délivrance de passeport, auprès du service rattaché au ministère de la Sécurité publique.
À cet effet, la demande de passeport se fera dorénavant “sur rendez-vous, en ligne”. Cette nouvelle procédure est déjà opérationnelle sur le site web de la police nationale “pn.gov.mg”. Elle a été officialisée, hier. “L’objectif est d’alléger la procédure et le temps d’attribution des passeports, mais aussi, lutter contre la corruption”, explique le contrôleur général de police Herilala Rakotoarimanana, ministre de la Sécurité publique.
Dans la rubrique “passeport”, sur le site web de la police, il est indiqué d’entrée, justement, que la plateforme devra “faciliter le traitement de vos dossiers”, et “vous éviter des va-et-vient auprès du service responsable en cas de manque ou non-conformité de certaines pièces”. La mise à contribution de la technologie digitale vise aussi à mettre fin aux files d’attente infernales qui se forment parfois dès 3 heures du matin. Une fois sur la plateforme dédiée à la demande de rendez-vous, les usagers auront le choix entre deux options.
Délai réduit
Une demande de rendez-vous avec dépôt de dossier, ou juste une prise de rendez-vous, sans dépôt de dossier. Si la première option est ouverte aux inscriptions à toute heure et tous les jours. La seconde, quant à elle, n’est accessible que de 7 heures à midi. De prime abord, opter pour le premier choix est fortement encouragé. En effet, le processus de demande de rendez-vous ne sera validé qu’une fois l’ensemble des papiers nécessaires mis en ligne.
Néanmoins, une vérification physique des dossiers originaux est “obligatoire”, au moment du rendez-vous. “Les pièces à fournir et leur vérification sont nécessaires dans l’identification du demandeur. S’il n’est pas sous la coupe d’une interdiction de sortie du territoire. Pour lutter contre les faux et usage de faux ainsi que le trafic d’être humain. Il y a également la protection des mineurs”, explique le contrôleur général de police Yves Remis Andrianarivelo, directeur par intérim de l’immigration auprès du ministère de la Sécurité publique.
Dans un premier temps, par ailleurs, les demandeurs pourront toujours s’adresser directement au bureau des services de passeport, à Anosy, sans passer préalablement par la demande de rendez-vous en ligne. Le directeur par intérim de l’immigration indique, du reste, que le délai d’attribution du passeport, “une fois le dossier au complet déposé”, est désormais réduit à 60 heures, s’il était de 72 heures auparavant. “Il s’agit d’un des délais les plus courts par rapport aux autres pays”, assure-t-il.
Le challenge est donc de boucler toutes les étapes d’attribution des passeports de trois-cents demandeurs par jour, en moyenne, en 60 heures. À savoir, le contrôle de l’identité du demandeur, la transcription des informations civiles et l’enregistrement des données biométriques, la vérification, l’impression et la sécurisation du passeport. À l’exception des dossiers additionnels pour des catégories de personnes, comme les fonctionnaires ou les mineurs, un allégement est également appliqué pour les pièces à fournir.
(source: Miora Raharisolo et Garry Fabrice Ranaivoson)
France-Maroc : le match diplomatique qui se cache derrière la demi-finale
La France et le Maroc s’affrontent en demi-finale de la Coupe du monde de foot au Qatar ce mercredi, sur fond de tension diplomatique entre Paris et Rabat.

DIPLOMATIE – La Coupe du monde au Qatar l’a prouvé à plusieurs reprises, derrière le football se cache souvent la politique. La demi-finale France-Maroc de ce mercredi 14 décembre ne déroge pas à cette règle. Car en parallèle de la confrontation sur le terrain se joue aussi un match diplomatique entre les deux pays.
Si la « relation d’exception » entre Paris et Rabat est mise en avant dans les discours, c’est plutôt une « relation de crispations » qui domine depuis plusieurs mois. En cause, la décision de la France en 2021 de réduire de 50 % les attributions de visas aux Marocains, arguant de la réticence du royaume à réadmettre ses ressortissants visés par une OQTF (obligation de quitter le territoire français).
Ce coup de pression a été vu comme une humiliation par le Maroc. Preuve de cette ambiance tendue : depuis septembre et la fin de la mission de l’ancienne ambassadrice de la France à Rabat, il n’y avait plus de représentant de la diplomatie française dans le pays. Christophe Lecourtier, directeur général de Business France, vient seulement d’être nommé et de recevoir les agréments des autorités marocaines.
Colonna en visite au Maroc jeudi
Juste à temps pour la visite de la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna qui se rend à Rabat jeudi, au lendemain de la demi-finale France-Maroc. Le Quai d’Orsay a précisé que la question épineuse des visas devrait être abordée lors de son séjour, tout comme la venue du président français, attendu au mois de janvier au Maroc.
La crise des visas n’est toutefois qu’un volet de la brouille entre Paris et Rabat. Le royaume de Mohammed VI voit aussi d’un très mauvais œil le rapprochement d’Emmanuel Macron avec l’Algérie, où le chef de l’État et la Première ministre Élisabeth Borne se sont rendus en octobre.
Un conflit oppose en effet le Maroc et les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par Alger, qui bataillent pour prendre le contrôle du Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole. Le Polisario réclame un référendum d’autodétermination tandis que Rabat promeut une autonomie sous sa souveraineté.
Terrain d’entente au Qatar ?
Après avoir obtenu le soutien clair des États-Unis, de l’Espagne et de l’Allemagne sur ce sujet, le Maroc pousse la France à reconnaître sans équivoque la « marocanité du Sahara », ce que Paris rechigne à faire. Le ministère n’a pas précisé si ce dossier serait évoqué lors du déplacement de la ministre des Affaires étrangères.
À ces tensions s’ajoute encore le scandale Pegasus, du nom de ce logiciel d’espionnage conçu par la firme israélienne NSO Group et utilisé par le gouvernement marocain pour espionner des journalistes et même Emmanuel Macron. Rabat nie et a porté plainte pour diffamation contre les médias qui ont révélé l’affaire.
Malgré ce contexte, le Qatar pourrait-il faire office de terrain neutre pour envisager dès mercredi le réchauffement des relations franco-marocaines ? Une poignée de main entre Mohammed VI et Emmanuel Macron dans les tribunes serait en tout cas le signe d’un apaisement. Mais pour l’instant, seul le président français a confirmé sa présence.
Par Marie Terrier avec AFP
(source: huffingtonpost.fr)
L’heure de vérité française sur le Maroc
Cette heure de vérité s’approche à grands pas. Un de ses tests majeurs fut le vote au sein du conseil de sécurité sur les Sahara marocain. Si ce froid glacial qui souffle depuis des mois sur l’axe Paris/Rabat devait avoir une résonance à New York, cela se verrait forcément dans la perception française de cette discorde régionale .
En fait la question que tout le monde se pose et à laquelle peu de gens ont une réponse est la suivante : Quels impacts les deux derrières visites françaises à Alger, celle du président Emmanuel Macron et celle de sa première ministre, Elisabeth Borne accompagnée de la moitié du gouvernement français, pourraient avoir sur la position française au sein des nations unies sur l’affaire du Sahara.
Durant ces visites, des informations ont été opportunément diffusées sur la possible existence d’un nouveau pacte franco-algérien sur le Sahara. Il a même été attribué à la ministre des affaires étrangers, Catherine Colonna, une forme de promesse faite au sérail algérien de ne pas suivre le modèle américain en la matière : Une reconnaissance pure et simple de la souveraineté du Maroc sur son Sahara. .
(source: Hespress.com)
Visas au Maghreb : Macron adresse-t-il ses menaces au Maroc ?
Le président français promet de continuer sa politique de durcir l’octroi de visas aux ressortissants des pays du Maghreb. «Vous avez beaucoup entendu parler de cette crise qu’on a eue avec la Tunisie, le Maroc et l’Algérie. On leur a dit si vous ne reprenez pas les gens à qui on demande de quitter le territoire, et bien, on va restreindre les visas», a-t-il souligné dans une interview accordée, ce jeudi, à la chaîne France 2.
Emmanuel Macron s’est félicité que cette politique a donné des fruits. «En deux ans, on a réussi à renvoyer chez eux 3 000 personnes qui étaient en situation irrégulière, qui troublaient l’ordre public mais, surtout, depuis une circulaire du ministre de l’Intérieur d’août 2021.» Le chef de l’Etat n’a pas précisé les origines des personnes expulsées ni les lieux à partir desquels ils ont été effectuées.
–source; Yabiladi.com)
Les Etats-Unis et la Turquie reprennent la délivrance de visas
Les missions consulaires américaines en Turquie vont reprendre en totalité la délivrance de visas, a annoncé l’ambassade américaine à Ankara jeudi 28 décembre. Dans la foulée, la Turquie a déclaré qu’elle levait également les restrictions sur les visas pour les citoyens américains.
La délivrance des visas avait été suspendue au début d’octobre par les Etats-Unis à la suite de l’arrestation d’un employé consulaire. En riposte, la Turquie avait pris une mesure similaire pour les ressortissants américains.
La Turquie a « donné des assurances à haut niveau » aux Etats-Unis, et en conséquence le département d’Etat est « confiant en la situation sécuritaire, qui s’est suffisamment améliorée pour permettre la reprise totale de la délivrance de visas en Turquie », selon un communiqué de l’ambassade, qui ne précise pas la date de l’entrée en vigueur de cette mesure.
« Suivant le principe de la réciprocité, les restrictions que nous avions imposées sur le régime des visas pour les citoyens américains sont simultanément levées », a réagi l’ambassade turque à Washington peu après.