Si les fabricants de vaccins sont convaincus que leurs vaccins bloquent le variant indien, celui-ci transforme le pays en un vivier potentiel de mutations plus résistantes.
Des Naga Sadhu, hommes saints hindous nus, attendent le départ d’une procession vers le fleuve Ganges pour le Shahi Snan (bain royal) pendant la Kumbh Mela, à Haridwar dans l’état indien d’Uttarakhand, lundi 12 avril 2021. Alors que les États indiens décrètent une forme de confinement pour lutter contre la hausse des cas de COVID-19 dans le cadre d’une deuxième vague nationale, des milliers de pèlerins se rassemblent sur les rives du Gange pour la fête hindoue. Les fidèles croient qu’un plongeon dans les eaux du Gange les absoudra de leurs péchés et les délivrera du cycle de la naissance et de la mort. (AP Photo/Karma Sonam)
Les Israéliens ne devraient pas être alarmés par le nouveau variant indien du coronavirus. Mais ils doivent s’inquiéter de l’Inde, tout comme les habitants de tous les pays qui visent l’immunité collective.
Un haut fonctionnaire du ministère de la Santé a déclaré jeudi que « nous n’en savons pas assez » sur le variant indien et qu’il n’y a pas de recherche sur l’efficacité du vaccin Pfizer-BioNTech – largement administré en Israël – face à ce variant.
C’est vrai, mais les commentaires du Dr Sharon Alroy-Preis visaient davantage à remettre en question la complaisance – qui, selon elle, existe dans d’autres ministères – qu’à suggérer que le variant indien résiste au vaccin.
Il y a beaucoup de choses que nous ne savons pas sur le variant indien. Est-il plus contagieux que le variant britannique qui domine actuellement en Israël ? Probablement pas. Rend-il les gens plus malades ? Il n’y a aucune preuve qui le suggère. Et est-il bloqué par les vaccins ?
L’Union européenne estime qu’AstraZeneca n’a pas respecté son contrat en matière de livraison de vaccins contre le Covid-19.
Une flacon de vaccin AstraZeneca contre le Covid-18 sur un drapeau de l’Union européenne, le 24 mars 2021
CORONAVIRUS – L’UE a lancé une action en justice contre le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca, auquel elle reproche de ne pas avoir tenu ses engagements sur les livraisons de son vaccin anti-Covid, a annoncé, ce lundi 26 avril, la Commission européenne.
“Les termes du contrat n’ont pas été respectés et l’entreprise n’a pas été en position de mettre en oeuvre une stratégie fiable afin d’assurer des livraisons en temps et en heure”, a indiqué un porte-parole de l’exécutif européen.
AstraZeneca n’a livré au premier trimestre que 30 millions de doses à l’UE sur les 120 millions promises contractuellement. Au deuxième trimestre, il ne compte en fournir que 70 millions sur les 180 millions initialement prévues.
L’action en justice a été lancée vendredi “au nom de la Commission comme au nom des vingt-sept États membres, unanimes dans leur soutien à cette procédure”, a-t-il ajouté, sans préciser la juridiction saisie.
La professeure Michal Linial affirme que les rapports antérieurs faisant état de déclin rapide des anticorps représentaient « beaucoup de bruit pour rien »
La biologiste de l’université hébraïque Michal Linial (Autorisation : Michal Linial)
Une experte en inoculation a déclaré vendredi que la protection offerte par les vaccins pourrait être durable et valable durant deux ans voire plus.
Michal Linial, une professeure de biologie moléculaire et de bioinformatique à l’Université hébraïque et qui étudie le coronavirus, a déclaré à la radio militaire qu’il semblait que certains rapports antérieurs faisant état d’une baisse rapide de l’efficacité des vaccins au fil du temps étaient « erronés et [représentaient] beaucoup de bruit pour rien ».
« Ils ont vu une baisse du nombre d’anticorps, mais quand vous regardez de près, vous voyez que c’est une baisse chez deux personnes sur un total de 2 000 », a déclaré Linial. « Ce n’est rien. C’est du bruit ».
« Pour le moment, les chiffres sont excellents. Il semblerait qu’il n’y aura pas besoin de nouvelles inoculations dans six mois, un an et peut-être même deux ans ».
Rien que durant cette semaine sainte, la Grande-île accuse un lourd bilan avec plus d’une cinquantaine de décès dont la grande majorité à Antananarivo.
Le président Andry Rajoelina prononcera un discours à la Nation ce jour. Un discours très attendu durant lequel le chef de l’Etat annoncera certainement les nouvelles mesures dans le cadre de la lutte contre la COVID-19. Si l’on se réfère à l’évolution de la pandémie, la décision risquerait de tendre vers le renforcement des mesures et des restrictions, notamment à Antananarivo, Alaotra Mangoro, Antsinanana, Diana, Atsimo Andrefana, Anosy et Analanjirofo.
Fanehoan-kevitra: Rabesa Zafera Antoine (Président National LEADER FANILO)
Rabesa Zafera Antoine est connu sous le surnom d’adolescent Danjy, né le à Antsohihy est un homme d’État malgache. Il est président de l’université de Mahajanga2 entre 2010 et 2014.
Origines et études
Son père originaire d’AmbolomotyMarovoay et sa mère originaire d’AnkarambiloAmbatoBoeny3.
À l’issue de sa formation académique, il a obtenu 4 titres de très haut niveau lui permettant d’évoluer dans le monde des élites malgaches et même français :
Ingéniorat de l’École supérieure d’agronomie tropicale de Nogent s-M. et Montpellier
Sa carrière professionnelle est basée dans le monde de l’enseignement supérieur, en effet Rabesa Zafera Antoine en étant professeur universitaire dans les endroits cités plus haut, est tour à tour maître de conférences, responsable des enseignements de l’écologie générale, croissance et développement du monde végétal à la Faculté des Sciences de Mahajanga4 mais aussi conseiller du recteur de l’Université de Mahajanga.
La France n’est pas insensible au génie du Professeur, en effet l’ex-Président François Mitterrand lui a décerné le titre honorifique de Grand officier de l’ordre national du mérite de la République française en 1990 pour le travail qu’il a effectué en France et également pour ce qu’il a entrepris au sein de la coopération franco-malgache. Il se distingue dans le monde scientifique par ses recherches personnelles recueillies dans les œuvres suivantes : 34 publications scientifiques et 2 brevets d’invention tirés d’une plante médicinale5 anti-asthmatique et d’une plante cosmétique traditionnelle de Madagascar.
Vie privée et personnalité
Rabesa Zafera Antoine6 est le septième d’une famille de 8 enfants et d’un père instituteur, il est marié, père de 3 enfants et grand père de 8 petits-fils.
Il affiche une approche sociale d’une simplicité appréciée de tous, dynamique et sportif, il ne rate jamais les 3 fois par semaine de jogging matinal le long du bord de la mer de Mahajanga, un des secrets de son éternelle jeunesse et ce qui le rend toujours disponible et souriant malgré ses grandes responsabilités, mais c’est un homme de partout et d’ailleurs à la fois car de par son métier de professeur enseignant, il doit effectuer plusieurs allers et retours entre Mahajanga, Comores, La Réunion et Lyon toute l’année.
Carrière politique
Ministre
En 1983 à 19917, il était nommé Ministre de la recherche et des technologies pour le développement sous le régime de l’AmiralDidier Ratsiraka.
Le 8, il est nommé Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique9 par le président de la transition Andry Rajoelina10 et sous le chef du gouvernement Albert-Camille Vital11.
Ambassadeur
Après une pause de quelques années il était rappelé de nouveau par l’Amiral Didier Ratsiraka pour représenter la diplomatie malgache en Allemagne Fédérale12 en tant qu’Ambassadeur de Madagascar. Et jusqu’en 2009, il a cumulé encore sa fonction de professeur titulaire de l’Université de Mahajanga avec de hautes responsabilités administratives gouvernementales.
Président de l’Université
Le 13, le Professeur Rabesa Zafera Antoine prend officiellement sa fonction de président de l’Université de Mahajanga. Il a formulé sa feuille de route14,15 en dix projets recueillis dans un mémoire intitulé idée de développement de l’Université de Mahajanga.
L’Institut malgache de recherches appliquées (Imra) perd un de ses piliers. Le professeur Jean Adolphe Randriantsoa, membre du Conseil d’administration de la Fondation Albert et Suzanne Rakoto Ratsimamanga et directeur général de l’Imra Natural Products, est décédé le 27 mars, à l’âge de 71 ans.
Le professeur Adolphe Andriantsoa, ancien DG de l’IMRA
« Le professeur était l’homme de confiance du couple Ratsimamanga. Il n’aimait pas la gloire et ne s’intéressait pas à l’argent. Mais il aimait beaucoup aider son prochain. Il était très sociable. Il était un homme sans histoires », indique une source auprès de l’IMRA. Le pro fesseur Jonah Ratsimbazafy, président de l’international Primatological Society se rappelle de ce que le professeur Jean Adolphe Randriantsoa lui avait dit, en 2011. « Tu devrais aider les jeunes Rajonah! Evites, surtout, de maltraiter les étudiants! »
Cet enseignant-chercheur était spécialisé en pharmacologie. Ce professeur émérite des Universités enseignait, à la Faculté des Sciences, à la faculté de Pharmacie, à l’École vétérinaire, à l’École normale supérieure. Il était membre permanentant de l’Akademia Malagasy. Son corps a été inhumé, le 28 mars.
Les experts qui ont enquêté en février dernier avaient pourtant estimé que l’hypothèse d’une fuite d’un laboratoire était la moins probable.
CHRISTOPHER BLACK / OMS / AFP Le directeur de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, ici lors d’un conseil exécutif de l’OMS à Genève en Suisse, le 5 octobre 2020.
Les experts missionnés du 14 janvier au 9 février en Chine, où sont apparus les premiers cas de la maladie en décembre 2019, avaient pourtant estimé que l’hypothèse d’une fuite d’un laboratoire était la moins probable.
Mais “cela demande d’enquêter plus avant, probablement avec de nouvelles missions avec des experts spécialisés que je suis prêt à déployer”, a assuré le patron de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors du briefing aux pays membres de l’Organisation mondiale de la Santé sur le rapport.
Il a également souligné que les experts internationaux “avaient fait part de leur difficultés à accéder aux données brutes” pendant leur séjour en Chine. Une rare critique publique de la façon dont Pékin a géré cette enquête conjointe.
Transmission du virus par un animal intermédiaire
Selon les éléments du rapport dont l’AFP a obtenu copie lundi, ses auteurs jugent la transmission du virus à l’être humain par un animal intermédiaire “probable à très probable”, tandis que l’hypothèse d’un incident de laboratoire est au contraire qualifiée d’“extrêmement improbable”.
L’étude privilégie la théorie généralement admise de la transmission naturelle du virus d’un animal réservoir (probablement la chauve-souris) à l’humain, par l’intermédiaire d’un autre animal non encore identifié.
Parmi les suspects figurent le chat domestique, le lapin ou le vison, ou encore le pangolin ou le blaireau-furet.
La transmission directe du virus via l’animal réservoir est toutefois jugée “possible à probable” par les experts. Ils n’écartent par ailleurs pas l’hypothèse d’une transmission par de la viande surgelée – piste privilégiée par Pékin -, jugeant ce scénario “possible”.
Le rapport recommande de poursuivre des études sur la base de ces trois hypothèses, mais balaie en revanche la possibilité d’une transmission à l’humain lors d’un accident de laboratoire.
L’hypothèse d’une fuite d’un laboratoire a été défendue avec force par l’administration américaine sous la présidence de Donald Trump. La Chine a toujours nié farouchement cette possibilité.
Traité international sur les pandémies
Tedros Adhanom Ghebreyesus et le président du Conseil européen Charles Michel doivent également présenter mardi un projet de “traité international sur les pandémies” visant à mieux affronter les inévitables crises sanitaires à venir.
Une campagne de vaccination contre la Covid-19 devrait mettre à l’épreuve le système de santé publique malgache. Notamment, dans la mise en place de structures ou de systèmes devant permettre de gérer la logistique ou encore la chaîne d’approvisionnement du ou des vaccins.
Le vaccin Astrazeneca-Oxford est distribué dans le cadre du mécanisme Covax.
« L’État Malgache, via le ministère de la Santé publique, a décidé de s’inscrire à l’initiative Covax». Ce sont là les propos du Professeur Jean Louis Rakotovao, ministre de la Santé publique lors d’une vidéo diffusée sur la page facebook officielle de son département ministériel. Propos intervenus suite à l’annonce, via un communiqué de la présidence de la République, de la volonté de l’État à procéder à la vaccination. On a fait l’inscription à l’initiative Covax, le moyen permettant d’obtenir les vaccins contre la Covid-19, aujourd’hui suite à la décision prise hier », a lancé le ministre de la Santé publique dans la vidéo. Avant de préciser, « il y aura encore beaucoup d’étapes à franchir avant l’accès aux vaccins, mais l’inscription constitue déjà une étape importante dans la procédure». Une inscription qui est également survenue bien après « la publication de la liste de la première série d’attribution des doses du vaccin AstraZeneca-Oxford au participant du mécanisme Covax » vers le début du mois de mars 2021.
Pistes. En effet, les pays qui ont été sélectionnés pour être bénéficiaires des vaccins dans le cadre du mécanisme Covax ont dû présenter et faire approuver leurs plans nationaux de déploiement du vaccin par « un comité régional indépendant qui réunit des centaines d’experts d’organisations mondiales de la santé publique». Une présentation et une approbation qui se seraient déroulées lors d’une réunion, organisée par l’OMS ou Organisation Mondiale de la Santé, et des ministres de la Santé desdits pays. Ainsi, selon l’OMS région Afrique, «le plan national de déploiement fournit un cadre qui aide les pays à concevoir des stratégies pour le déploiement, la mise en œuvre et la surveillance du ou des vaccins anti-Covid-19 dans un pays». Il conviendrait de noter que le mécanisme covax consiste en «une initiative mondiale menée par l’OMS, Gavi (l’Alliance du Vaccin) et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) quigarantit un accès équitable aux vaccins contre la Covid-19». Si l’inscription est faite, reste à savoir si Madagascar sera sélectionné comme pays bénéficiaire des vaccins. Si la réponse est oui, les opposants politiques du pouvoir actuel devront se préparer à être les premiers à en recevoir.
Dans un communiqué publié par l’agence officielle KCNA, un haut responsable du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a accusé le Conseil de sécurité de l’Onu qui doit se réunir au sujet des tirs de missiles nord-coréens, de deux poids deux mesures, selon que les projectiles soient lancés par la Corée du Nord ou par d’autres pays.
Pyongyang a dit jeudi 25 mars avoir lancé un nouveau type de missile tactique à courte portée, poussant Washington à demander une réunion du comité des sanctions contre la Corée du Nord du Conseil de sécurité de l’Onu.
Un représentant du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a rapporté que, durant la réunion, les États-Unis ont appelé à des sanctions supplémentaires contre la Corée du Nord et à un renforcement de l’application des mesures existantes la visant.
Dans un communiqué relayé par l’agence de presse officielle KCNA, Jo Chol-su a déclaré que la réunion était «destinée à renier le droit de notre État à s’auto-défendre», prévenant qu’une «contre-mesure» était en préparation.
«Cela constitue un déni de notre État souverain», a-t-il ajouté.
«Cela n’a pas de sens que seule notre mesure légitime d’auto-défense soit dénoncée, alors que de nombreux autres pays à travers le globe tirent tous types de projectiles dans le but d’accroître leur puissance militaire».