Science / Technologie

Menaces de Trump: la Chine appelle les Etats-Unis à renforcer leur coopération

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La Chine a appelé vendredi 15 mai à un renforcement de la coopération avec les Etats-Unis dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, au moment où le président américain Donald Trump menace de «couper toute relation» avec Pékin.

Dans un entretien, Donald Trump a évoqué la possible instauration de surtaxes douanières. TOM BRENNER / REUTERS

Jeudi, le président américain s’était dit «déçu» par l’incapacité de la Chine à gérer l’épidémie de coronavirus et avait menacé de suspendre différents accords commerciaux avec le géant chinois.

Le locataire de la Maison Blanche martèle depuis plusieurs semaines que le lourd bilan du Covid-19 – plus de 300.000 morts à travers le monde – aurait pu être évité si la Chine avait agi de manière responsable dès l’apparition du virus dans la ville de Wuhan (centre de la Chine) à la fin de l’an dernier.

Garantir la paix et la stabilité dans le monde

Invité à réagir, un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian, a plaidé au contraire vendredi pour un renforcement de la coopération de son pays avec les Etats-Unis dans la lutte contre le nouveau coronavirus.«Maintenir des relations stables entre la Chine et les Etats-Unis est dans l’intérêt fondamental des deux peuples et celles de la paix et de la stabilité dans le monde», a-t-il ajouté devant la presse.

Le président américain, qui s’est dit «très déçu» de l’attitude de Pékin dans la gestion de la crise du nouveau coronavirus, a rejeté l’idée de s’entretenir directement avec son homologue Xi Jinping pour apaiser les tensions.

(Le Figaro)

«Contenus haineux sur internet» : le Parlement français adopte définitivement la controversée loi Avia

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Les députés ont adopté ce 13 mai, en ultime lecture, la proposition de loi controversée de lutte contre la haine sur internet. Un texte accusé par ses détracteurs de menacer la liberté d’expression et d’accroître les pouvoirs des géants du web.

Icônes d’applications de diverses plateformes en lignes (image d’illustration) © DENIS CHARLET Source: AFP

A l’issue d’un long parcours chaotique, le Parlement français a adopté ce 13 mai, via un ultime vote de l’Assemblée nationale, la proposition de loi de Laetitia Avia (La République en marche) visant à «mettre fin à l’impunité» de la haine en ligne, synonyme de «censure» selon ses détracteurs.

La majorité ainsi que les députés UDI-Agir ont globalement voté pour, les socialistes se sont pour la plupart abstenus, tandis que les parlementaires de droite, de Libertés et territoires, de La France insoumise (LFI) et du Rassemblement national s’y sont opposés.

Retrait des contenus «manifestement» illicites en moins de 24 heures

Selon ce texte, les opérateurs de plateforme en ligne (Facebook, YouTube…) et moteurs de recherche (Google, Qwant…), dont l’activité sur le territoire français dépassera des seuils déterminés par décret, seront tenus de retirer ou déréférencer dans un délai de 24 heures tout contenu «manifestement» illicite, après signalement par une ou plusieurs personnes.

Les messages, vidéos ou images concernés, rapporte l’AFP, sont ceux «constituant des provocations à des actes de terrorisme, faisant l’apologie de tels actes ainsi que des crimes contre l’humanité, ou comportant une incitation à la haine, la violence, la discrimination». Les injures envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine, de leur appartenance ou non-appartenance à une race, religion, ethnie, nationalité, à raison de leur sexe, de l’orientation sexuelle, de l’identité de genre ou de leur handicap, seront également bannis. De même pour les contenus constitutifs de harcèlement sexuel ou, s’il sont susceptibles d’être vus par un mineur, ceux à caractère pornographique.

Point particulier : le retrait devra être fait en une heure pour les contenus terroristes ou pédopornographiques, en cas de notification par les autorités publiques.

La justice pourra prononcer des amendes jusqu’à 1,25 million d’euros envers les opérateurs qui refusent le retrait de contenus illicites. Les éventuels signalements abusifs par les utilisateurs de plateforme seront eux passibles d’un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.Un parquet et une juridiction seront spécialisés dans la lutte contre la haine en ligne.

Création d’un «observatoire de la haine en ligne»

Autre élément du texte adopté : la lutte contre la diffusion de messages haineux en ligne devra faire partie du programme scolaire et la formation des enseignants sera renforcée. De plus, un «observatoire de la haine en ligne» sera créé pour assurer «le suivi et l’analyse de l’évolution des contenus» haineux, en lien avec opérateurs, associations et chercheurs.

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Coronavirus live news: Brazil reports a record 881 deaths as Wuhan prepares to test 11 millions residents

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Summary as of 12 May 2020

Thailand has recorded zero new coronavirus cases for the first time since 9 March, Rueters reports.

Thailand has 3,017 confirmed cases and 56 deaths, according to Johns Hopkins University data.

Street food sellers stand behind plastic divider sheet in Bangkok, Thailand, Wednesday, 13 May 2020. Photograph: Gemunu Amarasinghe/AP

Ce que l’on sait des Jeux mondiaux militaires de Wuhan, après lesquels plusieurs athlètes disent être tombés malades

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Les questions autour de la rencontre sportive, qui a eu lieu en octobre 2019, posent un dilemme à l’armée française et viennent renforcer une campagne de désinformation chinoise pour nourrir l’hypothèse d’une origine américaine du coronavirus.

La délégation américaine, lors de la cérémonie d’ouverture de la 7ème édition des Jeux mondiaux militaires, le 18 octobre 2019 à Wuhan. XIAO YIJIU / XINHUA / MAXPPP

Les interrogations d’athlètes européens sur leur hypothétique contamination au Covid-19 lors des Jeux mondiaux militaires à Wuhan, qui se sont tenus en octobre 2019, posent un dilemme pour l’armée française et viennent renforcer une campagne de désinformation chinoise.

Au départ, il y a ce Tweet du porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Zhao Lijian : « Ce pourrait être l’armée américaine qui a apporté l’épidémie à Wuhan. Soyez transparents, écrivait-il le 12 mars. Les Etats-Unis nous doivent une explication. » La presse nationaliste lui emboîte aussitôt le pas. « Zhao se référait aux Jeux militaires de Wuhan », explique le Global Times, dans un article titré « L’armée américaine, victime ou transmetteur du virus ? ».

Une tentative un peu grossière de retourner les accusations, quand l’administration Trump parle de « virus chinois » et que Pékin se voit reprocher d’avoir fait taire les médecins qui avaient tenté de lancer l’alerte puis d’avoir tardé à informer le monde de la transmission interhumaine du Covid-19. Mais cette méthode n’est pas vaine : en Chine, le message passe. Les citoyens qui se demandent si le virus n’est pas une tentative de déstabilisation des Américains ne sont pas rares.

Crises de paludisme

Dans cette guerre de l’information, tout argument est bon à prendre. Déjà en février, des articles de presse faisant état de cinq cas d’hospitalisation d’athlètes étrangers lors de leur séjour à Wuhan avaient été exhumés. Zhang Dingyu, le directeur d’un grand hôpital de la ville, avait alors dû préciser qu’ils avaient fait des crises de paludisme.

Désormais, ce sont les témoignages de sportifs étrangers qui ressortent. Plusieurs d’entre eux se demandent s’ils n’ont pas été contaminés lors de leur séjour dans la capitale du Hubei. Pas impossible, puisque la Chine a rétrospectivement tracé un cas remontant au 17 novembre, dont rien ne dit qu’il était le premier.

(… la suite sur Le Monde)

Elon Musk prèfère s’exprimer en russe pour répondre à un ministre americain

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Elon Musk a répondu en russe aux critiques d’un ancien secrétaire américain au Travail. Ce dernier lui reprochait de vouloir mettre ses employés en danger en voulant à tout prix rouvrir l’usine Tesla en Californie malgré la pandémie de coronavirus.

@ – AP Photo Kishiro Sato

L’entrepreneur américain Elon Musk s’est une nouvelle fois fait remarquer sur Twitter après avoir répondu en russe à Robert Reich, professeur à l’Université de Berkeley, mais aussi ancien secrétaire au Travail des États-Unis sous Bill Clinton.

«Elon Musk menace de priver ses employés de travail à moins qu’ils puissent mettre leur santé en danger. Le capitalisme dans ce qu’il a de pire», a écrit M.Reich, partageant un article du Washington Post sur le fait que Tesla, qu’Elon Musk dirige, a intenté une action en justice contre un comté de Californie pour l’avoir empêché de rouvrir son usine dans un contexte de pandémie.

«Idiot», lui a répondu en russe le chef d’entreprise ce dimanche 10 mai, avant de renchérir par «idiot ennuyeux», toujours dans la langue de Pouchkine, sans en expliquer davantage.

Menace de quitter la Californie

Furieux contre la décision de l’État de Californie de prolonger la suspension des activités des entreprises non indispensables jusqu’à fin mai, Elon Musk a menacé de délocaliser les usines Tesla, qui emploient des milliers de gens, vers le Nevada ou le Texas. C’est précisément ce qui lui reproche l’ancien ministre américain.

Tesla avait publié un communiqué à ce propos, assurant vouloir «remettre les gens au travail de manière sécurisée et responsable». L’usine de Fremont, en Californie, a d’ailleurs annoncé le 9 mai que son activité allait reprendre, et ce malgré l’interdiction du comté d’Alameda, où elle se situe. Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a permis à certaines entreprises de rouvrir à partir de vendredi, mais la décision revient avant tout aux pouvoirs locaux au sein de l’État.

Depuis l’arrivée de la pandémie du Covid-19 aux États-Unis, le PDG de Tesla a vivement exprimé son opposition aux mesures de restriction visant à réduire la propagation du virus. Sur Twitter, il avait notamment appelé à «libérer l’Amérique» et indiqué que la panique liée au coronavirus était «stupide». À la mi-mars, le milliardaire avait perdu 18% de sa fortune (5,5 milliards de dollars) en raison de l’effondrement des marchés américains sur fond de pandémie.

(source: sputnik)

Coronavirus : l’Union européenne ouvre un pont aérien vers la Centrafrique

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Un premier avion rempli de matériel de santé et de travailleurs humanitaires a atterri à Bangui. Le Niger, le Cameroun et le Burkina doivent aussi bénéficier de cette aide. 

Chargement de l’avion affrété par l’Union européenne à destination de la Centrafrique, le 7 mai 2020, à l’aéroport Saint-Exupéry de Lyon. JEFF PACHOUD / AFP

Un pont aérien – un de plus. Dans la dernière décennie, la Centrafrique en a connu au moins deux autres, au plus fort de la crise politico-militaire de 2013-2014. Cette fois-ci, ce n’est pas l’instabilité sécuritaire mais la crise sanitaire qui justifie la décision humanitaire. Même si les cas officiels de Covid-19 y sont encore relativement limités (94 patients testés positifs au 7 mai), le nombre de malades augmente de plus en plus vite dans ce pays où les infrastructures sanitaires sont parmi les plus précaires de la planète.

« La Centrafrique a été choisie parmi les quatre pays bénéficiaires de ce pont aérien parce qu’il s’agit d’un pays vulnérable, avec une crise humanitaire déjà aiguë, explique Samuela Isopi, ambassadrice de l’Union européenne (UE) à Bangui. Le premier impact du Covid-19 a été de bloquer et d’empêcher l’acheminement de l’aide humanitaire. C’est pour cette raison que la France a insisté pour que la Centrafrique soit le premier pays concerné par ce pont aérien. » Le Niger, le Cameroun et le Burkina Faso seront les trois autres destinations de ces vols d’assistance.

L’UE a tenu à marquer l’importance de ce pont aérien, organisé en concertation avec l’ensemble des Etats membres, en dépêchant sur place son commissaire à la gestion des crises, qui a rencontré ce vendredi 8 mai le président Faustin-Archange Touadéra à l’aéroport de Bangui M’Poko durant les deux heures d’escale. Juste le temps de permettre le déchargement de la cargaison, qui comprend bien sûr du matériel de protection classique (gants, masques chirurgicaux, gel hydroalcoolique, etc.), mais aussi de réanimation, avec des bacs à oxygène.

« Nous étions en sous-effectif »

En tout, 40 tonnes d’équipements seront acheminées en trois vols successifs à destination de Bangui. Une partie du matériel sera donnée aux agents de santé centrafricains, mais la cible privilégiée par l’UE, ce sont les agences onusiennes et les ONG internationales, afin qu’elles puissent continuer leur travail de terrain. « Nous allons réceptionner 5 000 masques et du matériel de protection pour nos équipes les plus exposées, confirme Ferran Puig, directeur pays pour Oxfam. Nous travaillons dans des camps de déplacés où la densité de population est importante et où il y a un risque énorme de propagation du virus. »

Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, Oxfam vient également de passer un contrat avec l’UE pour la mise en place d’une vingtaine de points d’eau, indispensables à la gestion sanitaire de l’épidémie.

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Communauté internationale: plus de 7 milliards d’euros pour un vaccin contre le coronavirus

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Ces promesses financières viennent du monde entier et vont servir un triple effort. ces fonds permettront la recherche et le développement :

  • de vaccins (4 milliards d’euros)
  • de traitements (2 milliards d’euros)
  • de tests (1,5 milliard d’euros)

C’est une course internationale mais sans compétiteur. En deux heures, à l’initiative de la Commission européenne, la communauté internationale a promis 7,4 milliards d’euros afin de trouver et produire un vaccin contre le covid-19.

Mais ces annonces ne sont qu’une première étape insiste la présidente de la Commission. « Le deuxième objectif est de réunir sous le même toit toutes les organisations de santé afin de travailler sur des initiatives pour lutter contre la pandémie« , précise Ursula von der Leyen.

De nombreux essais mais peu d’élus

Des centaines de laboratoires à travers le monde travaillent sur un vaccin. Mais seuls les dossiers les plus solides pourront bénéficier de cette aide financière. Il n’est pas possible de déposer des centaines de vaccins en phase de test, puis de les envoyer en production explique le directeur de Gavi, l’Alliance du vaccin. Seth Berkley précise que c’est à la communauté internationale de fixer une limite.

Dans un second temps « ces vaccins devront ensuite être produits en très grande quantité, probablement pas uniquement par la même entreprise, il faudra sûrement transférer cette technologie à d’autres sociétés pour en produire un maximum« , précise-t-il.

(euronews)

l’OMS salue une expression de « la solidarité mondiale »

Plantes médicinales: l’Organisation Mondiale de la Santé clarifie sa position

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Dans un communiqué, l’OMS affirme son soutien à la médecine traditionnelle. L’Organisation souligne, néanmoins, la nécessité de respecter la rigueur scientifique

L’OMS soutient une médecine traditionnelle reposant sur des éléments scientifiques probants. Tel est le titre du communiqué publié par le bureau régional Afrique de l’Orga­nisation mondiale de la santé (OMS).

L’attaque du texte publié le 4 mai, résume la position de l’OMS vis-à-vis de la médecine traditionnelle. L’apport de la pharmacopée traditionnelle dans la lutte contre le coronavirus est, en effet, un sujet qui fait cogiter, notamment sur le continent noir.

Outre Madagascar qui bataille pour convaincre l’opi­nion internationale sur l’efficacité du Covid-Organics (Tambavy CVO), d’autres États d’Afrique affirment aussi, travailler sur des remèdes à base de plante médicinale.
Silencieuse jusqu’ici, l’OMS donne ainsi son point de vue sur le sujet. Dans son communiqué, l’Organisation « reconnaît que la médecine traditionnelle, complémentaire et alternative recèle de nom­breux bienfaits ». Que l’Afrique a une longue histoire dans ce domaine et que les tradipraticiens de santé « jouent un rôle important dans les soins aux populations ».

Elle y évoque même le fait que l’artemisia figure parmi les plantes considérées comme traitement possible au Covid-19. L’OMS affirme qu’elle accueille « favorablement », les innovations dans le monde pour chercher un traitement « potentiel », du coronavirus. Elle souligne « le recyclage des produits issus de la pharmacopée traditionnelle ».

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Andry Rajoelina: une usine de transformation d’artemisia en gestation

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Propos très optimistes. Malgré une brusque augmentation du nombre de cas confirmés de coronavirus le week-end dernier, le président de la République, Andry Rajoelina a tenu un discours des plus optimistes hier lors de son allocution consacrée à la crise sanitaire du coronavirus à la télévision nationale.

Il a ainsi annoncé, hier, à partir du palais d’Etat d’Iavoloha, la construction d’ici un mois d’une usine pharmaceutique transformant notamment l’artémisia, la fameuse plante, pour traiter des maladies comme le coronavirus.

« Grâce à cette usine pharmaceutique que nous allons ériger d’ici un mois, nous pourrons produire des médicaments malgaches en transformant l’artémisia. Il est mondialement prouvé que cette plante peut guérir le cancer de la prostate, la bilharziose, le paludisme et d’autres maladies. Nous avons acquis l’expérience du traitement et de la guérison du coronavirus par le tambavy Covid-Organics obtenu à partir de cette plante. Madagascar possède la plus grande quantité d’artémisia en Afrique et aussi la meilleure qualité. Notre production annuelle d’artémisia dépasse les trois mille (3 000) tonnes », se targue le Chef de l’Etat. En effet, le taux d’artémisinine trouvé dans les plantes malgaches est plus élevé (entre 1,3% à 1,5 %) que celui trouvé dans d’autres pays (entre 0,8% et 1% en Chine).

En tout cas, Andry Rajoelina y croit dur comme fer et parie sur l’artémesia pour relancer le développement du pays. « La transformation de cette plante médicinale permettra l’accélération du développement économique du pays et fera de Madagascar un des pays les plus émergents d’Afrique », affirme-t-il.

Injection

Le Chef de l’Etat a encouragé la population malgache à produire l’artémisia.

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Dr Montagnier – « Par accident, un chercheur aurait pu faire sortir le Covid-19 de ce labo ! »

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Luc Montagnier, né le à Chabris (Indre), est un biologiste virologue français. Il est membre des Académies des sciences et de médecine. Il a été professeur à l’Institut Pasteur, où il a dirigé l’unité d’oncologie virale de 1972 à 2000, et directeur émérite de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

Il est colauréat avec Françoise Barré-Sinoussi et Harald zur Hausen du Prix Nobel de physiologie ou médecine de 2008, pour la découverte, en 1983, du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) responsable du syndrome d’immunodéficience acquise (sida)