Amnesty international; Israël
Le Royaume-Uni rejette le rapport d’Amnesty sur « l’apartheid israélien »
La Grande-Bretagne a uni sa voix aux États-Unis et à l’Allemagne en dénonçant les conclusions de l’organisation qui accuse Israël d’opprimer intentionnellement les Palestiniens.

Le Royaume-Uni a rejeté, jeudi, un rapport d’Amnesty International qui accuse Israël d’apartheid.
« Nous ne souscrivons pas à l’usage de cette terminologie », a déclaré le porte-parole du Beau des Affaires étrangères et du Commonwealth au Times of Israel.
« Tout jugement portant d’éventuels crimes graves, conformément à la définition du droit international, qui auraient été commis relève d’une décision judiciaire et non d’instances gouvernementales ou non-judiciaires », a-t-il ajouté.
Le porte-parole a ajouté « qu’en tant qu’ami d’Israël, nous avons des relations régulières s’agissant des droits de l’Homme. Ce qui comprend encourager le gouvernement d’Israël à se soumettre à ses obligations en matière de droit international, et à faire tout ce qui est en son pouvoir pour promouvoir la valeur de l’égalité pour tous ».
Le siège d’Amnesty International se trouve à Londres.
Amnesty a prétendu dans un rapport majeur qui a été diffusé mardi qu’Israël maintenait « un système d’oppression et de domination » sur les Palestiniens depuis l’établissement de l’État en 1948, un système qui, selon le groupe, répond à la définition internationale de l’apartheid.
Le Royaume-Uni joint ainsi sa voix à celles d’Israël, des États-Unis et de l’Allemagne qui ont rejeté ce rapport de 278 pages, qui a par ailleurs été dénoncé par des organisations juives du monde entier.
L’administration Biden ainsi que des députés américains des deux bords ont condamné rapidement le document.