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Avortements d’urgence aux États-Unis : Trump annule une directive de Biden

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Depuis 2022, les hôpitaux américains avaient l’obligation de fournir des soins et des IVG d’urgence pour stabiliser l’état de santé des femmes enceintes en situation critique.

L’administration Trump a annulé ce mardi une recommandation aux hôpitaux faite par le gouvernement de Joe Biden, demandant de pratiquer des avortements d’urgence lorsque nécessaires, y compris dans les États où l’avortement était restreint.

La décision, prise par une branche du ministère de la Santé, revient sur cette recommandation de juillet 2022, faite quelques semaines après que la Cour suprême des États-Unis eut cassé son arrêt «Roe v. Wade», qui garantissait depuis un demi-siècle le droit fédéral des Américaines à interrompre leur grossesse. La recommandation visait à maintenir certaines protections en matière d’avortement en fournissant une interprétation d’une loi de 1986 sur les traitements médicaux d’urgence et le travail.

Cette loi consacrant le droit d’une personne à recevoir des services d’urgence reste en vigueur, a précisé le Centers for Medicare & Medicaid Services (CMS), une branche du ministère américain de la Santé. «Les patients, y compris les femmes enceintes, ont droit à l’ensemble des droits et protections prévus par cette loi fédérale», a-t-il souligné sur son site.

L’annulation de la recommandation «donne essentiellement le feu vert aux hôpitaux des États républicains pour refuser l’admission des femmes enceintes en danger», selon Lawrence O Gostin, expert en droit de la santé à l’université de Georgetown, cité par le New York Times .

Depuis l’annulation de la garantie fédérale du droit à l’avortement en 2022 par la Cour suprême américaine, à majorité conservatrice, les États ont retrouvé toute latitude pour légiférer dans le domaine. Un revirement auquel Donald Trump, qui lors de son premier mandat a nommé trois juges conservateurs à la Cour suprême, se félicite souvent d’avoir contribué.

Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a par ailleurs révoqué deux décrets présidentiels de son prédécesseur qui sécurisaient l’accès à la pilule abortive.

(source: lefigaro.fr)

Après l’Argentine, le Guatemala : un amendement pro-avortement retiré sous la pression populaire avant même son vote au parlement

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Il y a un mois le Sénat argentin rejetait une loi légalisant l’avortement. Sous la pression populaire, le parlement guatémaltèque vient de retirer un amendement proposé par le parti de gauche (opposition) Convergencia pour autoriser les jeunes filles mineures à avorter jusqu’à la 12e semaine en cas d’abus sexuels. Au Guatemala, l’avortement n’est autorisé qu’en cas de risque grave pour la vie de la femme enceinte. Ce pays d’Amérique centrale est un ferme défenseur du droit à la vie de la conception à la mort naturelle, et l’année dernière il n’a pas hésité à recourir à l’armée pour bloquer le bateau de l’ONG néerlandaise Women on Waves qui prétendait distribuer illégalement des pilules abortives. En décembre, la Cour suprême du Guatemala interdisait la distribution d’un manuel de « santé reproductive » de l’ONU favorable à l’avortement et le dimanche 2 septembre une grande marche contre la légalisation de l’avortement se déroulait dans la capitale. Quelques jours avant la marche pour la vie, le président Jimmy Morales redisait clairement son opposition à l’avortement et aux « mariages » entre personnes du même sexe.

( … lire l’intégralité sur reinformation.tv)

 

Au centre des protestations, un amendement qui aurait légalisé l’avortement dans certains cas et un projet de loi promouvant l’idéologie du genre

Le Saint-Siège reproche au DMU de l’ONU de faciliter l’avortement

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(RV) Le Saint-Siège ne veut pas s’associer aux paragraphes d’une résolution des Nations unies qui promeuvent l’avortement. C’est l’observateur permanent du Saint-Siège à Genève, Mgr Ivan Jurkovic qui l’a fait savoir lors d’une session du segment des affaires humanitaires du Conseil économique et social de l’ONU le 23 juin 2017, consacrée au texte portant sur le renforcement de la coordination de l’aide humanitaire d’urgence.

Le représentant du Saint-Siège a clairement fait savoir que le Dispositif Médical d’Urgence (DMU) ne pouvait pas être entendu comme « la réponse adéquate à des situations déjà dramatiques que vivent de nombreuses femmes et enfants ». Le DMU, fourni aux femmes et aux jeunes filles en âge de procréer par l’UNFPA, le fonds des Nations unies pour les populations, est présenté par l’ONU comme une « série coordonnée d’actions prioritaires conçues pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles et en gérer les conséquences, prévenir la morbidité et la mortalité dans le domaine de la santé reproductive, réduire la transmission du VIH et prévoir l’apport de services complets de santé reproductive lors des premières phases des situations d’urgence ».

Un kit controversé

Or, parmi le kit numéro 10 distribué dans le cadre du DMU, se trouve une ventouse obstétricale, « la méthode la plus commune pour avorter » comme le précise Mgr Jurkovic. Ce qui est inacceptable aux yeux du Saint-Siège qui rappelle son opposition à toute tentative de promouvoir ou de faciliter l’avortement. « Les services de santé ne doivent jamais être entendus, ou opérés, contre la vie des plus vulnérables ou contre les enfants à naître », souligne l’observateur permanent.

Autre point de désaccord exprimé par Mgr Jurkovic, la référence au « genre ». Par « genre », « le Saint-Siège entend le terme comme enraciné dans l’identité biologique et sexuelle et dans la différence ». Pas question donc de l’utiliser dans un autre contexte.

Dans son discours, Mgr Jurkovic a reconnu que les débats avaient été particulièrement difficiles pour parvenir à ce projet de résolution concernant l’aide humanitaire d’urgence. Il a tout de même salué les progrès réalisés en matière de lutte contre la famine et l’insécurité alimentaire. (XS)