Bachar el Assad

En Chine, Xi Jinping et Bachar al-Assad annoncent nouer un « partenariat stratégique »

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À l’occasion de sa première visite en près de vingt ans dans l’Empire du milieu, le président syrien, Bachar al-Assad, a rencontré son homologue chinois, Xi Jinping. Ce dernier a annoncé, vendredi, un « partenariat stratégique » entre les deux pays.

Le président chinois Xi Jinping et le président syrien Bachar al-Assad à Hangzhou, en Chine, le 22 septembre 2023. © SANA / Reuters

Pour Damas, cette visite marque un coup diplomatique. La Chine et la Syrie ont noué un « partenariat stratégique », a annoncé, vendredi 22 septembre, le président chinois, Xi Jinping, lors d’une rencontre avec son homologue syrien, Bachar al-Assad. Ce dernier est isolé sur la scène internationale et en quête de fonds pour la reconstruction de son pays.

Il s’agit de la première visite en Chine en près de 20 ans pour le président syrien, qui avait été, en 2004, le premier dirigeant de son pays à s’y rendre depuis l’établissement des relations diplomatiques avec Pékin en 1956.

Le président chinois a reçu son homologue à Hangzhou (dans l’est), en marge des Jeux asiatiques. « Aujourd’hui, nous allons annoncer conjointement l’établissement d’un partenariat stratégique Chine-Syrie qui sera une étape importante dans l’histoire des relations bilatérales », a déclaré Xi Jinping, selon des images de la télévision d’État CCTV.

Bachar al-Assad se tenait face à lui, entouré d’une délégation de neuf personnes, dans une salle ornée d’une immense fresque représentant la Grande Muraille de Chine et où des drapeaux chinois et syriens étaient dressés.

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Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan annoncent un cessez-le-feu à Idleb

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Le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, affirment avoir conclu, jeudi, un accord de cessez-le-feu visant à mettre fin aux combats dans la province d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie. La trêve doit entrer en vigueur à partir de minuit.

Syrie: pour Erdogan, pas de solution incluant le « terroriste » Assad

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Tunis (AFP) – Le président turc Recep Tayyip Erdogan, en visite en Tunisie, a réitéré mercredi qu’il n’y avait pour lui aucune solution possible en Syrie sans le départ du président Bachar al-Assad, une des questions sur laquelle achoppent les tentatives de médiations internationales.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan (G) serre la main de son homologue tunisien Beji Caïd Essebsi le 27 décembre 2017 au palais de Carthage, près de Tunis

« Il est absolument impossible d’avancer avec Assad en Syrie », a déclaré M. Erdogan lors d’une conférence de presse avec son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi.

« Je le dis très clairement, Bachar al-Assad est un terroriste qui a eu recours au terrorisme d’Etat. Nous ne pouvons dire: « Assad peut faire l’affaire ». Si nous faisons cela, ce serait commettre une injustice » envers les Syriens tués dans le conflit, a-t-il ajouté.

Le président turc a martelé avec fermeté la position d’Ankara quelques jours après un appel commun lancé par la Turquie, soutien des rebelles syriens, mais aussi la Russie et l’Iran, alliés de Bachar al-Assad, à réunir les différentes parties fin janvier pour avancer vers un règlement politique.

Après l’échec d’un nouveau round de pourparlers organisé en décembre à Genève sous l’égide de l’ONU, Moscou, Téhéran et Ankara ont relancé leur proposition de « congrès du dialogue national » syrien à Sotchi fin janvier.

Certains soutiens traditionnels de l’opposition syrienne se montrent moins empressés à faire du départ du président Assad une condition préalable aux négociations, et cette dernière est sous pression pour geler cette revendication. Le gouvernement syrien de son côté refuse toute discussion sur le sort du chef de l’Etat.

Après six ans d’un conflit qui a fait plus de 340.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés, le régime syrien, appuyé par l’armée russe, a désormais repris l’avantage sur le terrain, mais la perspective d’un règlement politique reste au point mort.

(Yahoo avec AFP)