Bahreïn
Israel, UAE, Bahrain, US hold major Red Sea drill ‘to counter Iran’s aggression’
Naval exercise represents first public military cooperation between Jerusalem and Manama; comes amid growing tensions with Tehran at sea.

The navies of Israel, the United States, the United Arab Emirates and Bahrain launched a joint exercise in the Red Sea this week, in response to their shared adversary Iran’s presence and aggression in the waters of the Middle East, a senior Israeli naval official said.
“This [Iranian] presence is something that we need to push back as much as possible from the State of Israel, from the Red Sea, from the areas that harm our freedom to sail… In order to do that, we need to make our partnerships tighter,” the senior officer told reporters on Thursday evening, speaking on condition of anonymity.
“Here the goal is to extend the range of the navy’s operations — for the good of the State of Israel and the IDF — to extend our ability to detect [threats], to extend our sailing range, to prevent naval terror and also to retaliate, when we must, when it’s needed, against what the Iranians are doing,” the officer said.
Since February, Iran and Israel have been accused of engaging in what analysts have called a naval “shadow war,” in which vessels linked to each nation have come under attack in waters around the Persian Gulf and the Gulf of Oman in a series of tit-for-tat exchanges.
The officer said that unlike much of its efforts in the region, which are conducted through proxies, Iran is more “independent” at sea, conducting operations with its own forces.
Earlier on Thursday, the US Central Command’s 5th Fleet announced that it had launched an exercise in the Red Sea the day before with the navies of Israel, the United Arab Emirates and Bahrain, focusing on “visit, board, search and seizure tactics.”
“It is exciting to see US forces training with regional partners to enhance our collective maritime security capabilities,” Vice Adm. Brad Cooper, commander of the 5th Fleet, said in a statement.
L’EI appelle à attaquer l’Arabie saoudite pour protester contre la normalisation
Le groupe terroriste qualifie les accords de « trahison » de l’Islam, accuse Ryad de complicité et demande que les sources de revenus du « gouvernement tyrannique » soient attaquées.

Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a fustigé dimanche les récents accords de normalisation des relations entre Israël et des pays du Golfe, et a appelé à mener des attaques en Arabie saoudite.
Dans un enregistrement audio diffusé sur la chaîne Telegram de l’organisation et attribué à son porte-parole Abou Hamza El Qourachi, l’EI estime que les Emirats arabes unis et Bahreïn ont trahi l’islam en normalisant leurs relations avec Israël.
Les Emirats arabes unis et Bahreïn sont tous deux alliés de l’Arabie saoudite dont les relations avec Israël ne sont officiellement normalisées mais existeraient en coulisses.
Le porte-parole de l’organisation jihadiste a de ce fait enjoint les combattants du groupe et les musulmans à mener des attaques dans le royaume saoudien, terre des lieux les plus saints de l’islam.
« Les cibles sont nombreuses… commencez par frapper et détruire les oléoducs, les usines et les infrastructures qui sont sources [de revenus] pour le gouvernement tyran », a-t-il dit selon une traduction proposée par Reuters.
Il a souligné que Ryad avait donné sa bénédiction aux accords en autorisant les vols reliant Israël et les Emirats à traverser son espace aérien.
Dans le dernier enregistrement du groupe, en janvier, le porte-parole de l’Etat islamique a appelé à attaquer des sites juifs pour lutter contre les propositions de paix du président américain Donald Trump.
Après avoir contrôlé un territoire à cheval entre l’Irak et la Syrie, l’EI a perdu son dernier gros bastion syrien en 2019, après avoir été complètement écrasé en Irak. Son ancien chef, Abou Bakr al-Baghdadi, a été tué en octobre 2019.
Leur « califat » autoproclamé en 2014 défait, de nombreux jihadistes de l’EI se terrent dans une vaste zone désertique près de la frontière irako-syrienne, d’où ils préparent et mènent des attaques régulières.
L’Arabie saoudite continue d’affirmer que la création d’un état palestinien est un prérequis à la normalisation avec Israël.
Maison Blanche: signature des accords historiques entre Israël, les Emirats arabes et le Bahrein
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a signé mardi des accords historiques avec les Émirats arabes unis et Bahreïn, qui reconnaissent désormais l’État hébreu, sous l’égide du président américain Donald Trump, à la Maison Blanche. Le président américain a évoqué l’avènement d’un « nouveau Moyen-Orient ».
Après l’annonce, la signature. Le 13 août, Israël et les Émirats ont annoncé avoir conclu, sous l’égide des États-Unis, un accord historique qui fait de la monarchie pétrolière du Golfe le troisième pays arabe à reconnaître l’État hébreu, après l’Égypte et la Jordanie. Bahreïn a décidé la semaine dernière d’en faire autant. Mardi 15 septembre, les Émirats et Bahreïn ont donc signé les accords de normalisation avec Israël lors d’une cérémonie à la Maison Blanche. Cette cérémonie, présidée par Donald Trump, s’est déroulée en présence de plusieurs centaines de personnes sur les pelouses de la Maison Blanche.
« Quand je suis arrivé, on m’avait dit que ce serait impossible », s’est félicité mardi matin le président américain, assurant que « beaucoup d’autres » pays arabes suivraient cet exemple, ainsi que les Palestiniens. « Nous sommes très avancés avec environ cinq pays, cinq pays supplémentaires », a ajouté Donald Trump dans le Bureau ovale en compagnie du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Pays du Golfe: Bahreïn normalise ses relations avec Israël
Le petit royaume de Bahreïn rejoint les Émirats arabes unis (EAU) pour signer un accord établissant des relations diplomatiques avec Israël.
C’est le président américain Donald Trump qui a annoncé cet accord, tout comme il l’avait fait il y a près d’un mois pour celui intervenu entre les Émirats arabes unis et Israël.
L’accord sera signé officiellement lors d’une cérémonie à Washington mardi prochain en présence du ministre bahreïni des Affaires étrangères, Abdullatif ben Rashid al Zayani, du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et du chef de la diplomatie émiratie, Abdullah ben Zayed al Nahyan.
L’établissement des relations diplomatiques entre Israël et les alliés arabes des États-Unis est un objectif clé de la stratégie de M. Trump au Moyen-Orient pour isoler l’Iran.
La République islamique d’Iran est devenue depuis plusieurs années l’ennemi commun de Washington, d’Israël et de la majorité des monarchies du Golfe.
Bahreïn, dont la majorité de la population est chiite, accuse notamment Téhéran d’instrumentaliser cette communauté contre la dynastie sunnite régnante.
Un coup de poignard
L’Autorité palestinienne et le Hamas ont immédiatement fustigé cette annonce comme ils l’avaient fait pour l’accord avec les Émirats arabes unis.
Une base permanente de la Royal Navy à Bahreïn

Le Royaume-Uni vient d’ouvrir une base militaire permanente pour la Royal Navy à Bahreïn.
La cérémonie a été co-présidée par le prince Andrew et le prince héritier de Bahreïn, Salman ben Hamad Al Khalifa. La base hébergera 300 militaires.
Jusqu’ici seules les marines des États-Unis, de la France et de la Turquie avaient une base permanente dans le Golfe persique.
L’Otan accepte cinq nouveaux États « observateurs »

L’Otan a accepté que cinq États soient considérés comme « observateurs » et disposent d’un bureau au siège de l’Alliance. Il s’agit du Bahreïn, d’Israël, de la Jordanie, du Qatar et du Koweït.
Les Émirats ne semblent pas avoir souhaité disposer également d’un bureau.
L’annonce avait été retardée par les négociations turco-israéliennes. Elle a été faite le 4 mai 2016, à l’occasion de la prise de fonction du nouveau Suprême commandeur de l’Alliance (Saceur), le général Curtis M. Scaparrotti.