Barreau de Madagascar

Me Raondry Alain: « Hanolotra sosakevitra ho fanatsarana ny Fiarovana » ny Holafitry ny Mpitsara

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Fikaonandoha iraisampirenena no nentin’ny Holafitry ny Mpitsara eto Madagasikara nanamarika ny fisokafan’ny Taom-piasana 2025, ary nandraisana fanapahan-kevitra mafonja, anjara biriky ho fanatsarana ny Fitsarana.

Avocat de Madagascar : Des rencontres de haut niveau pour marquer la rentrée du Barreau

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(©midi-madagasikara.mg)

L’Ordre des avocats au Barreau de Madagascar organise un colloque international aujourd’hui jeudi 6 mars au ministère des Affaires étrangères, placé sous le thème « Perspectives de la profession d’avocat : Vision 2050 ». Cet événement réunira des experts du droit et des avocats de renom venant de France, de Belgique et de Madagascar afin d’échanger sur l’avenir de la profession. La Conférence internationale des Barreaux de tradition juridique commune (CIB), regroupant plus d’une quarantaine de pays, quant à elle, sera représentée par son président d’honneur, Jean-François Henrotte. Amaury Sonet, membre du Conseil de l’Ordre, interviendra pour le compte du Barreau de Paris, qui compte près de 32 000 avocats.

Parmi les personnalités attendues figurent également Marie-Aimée Peyron, ancienne bâtonnière du Barreau de Paris, qui représentera le Conseil national des Barreaux de France (CNB), organisme regroupant plus de 160 barreaux français et près de 77 000 avocats. Vincent Maurel, ancien bâtonnier du Barreau des Hauts-de-Seine, sera également présent en tant que représentant du CNB et du barreau des Hauts-de-Seine, composé, quant à lui, de plus de 2 500 avocats. D’autres professionnels du métier interviendront, notamment Eric Jeantet, ancien bâtonnier du Barreau de Lyon, qui représentera un barreau fort de 4 000 avocats. Jacques Rakotomalala, ancien bâtonnier du Barreau de Madagascar, honorera aussi de sa présence cet événement.

Le colloque sera suivi le vendredi 7 mars 2025 de la rentrée solennelle du Barreau de Madagascar et de la Conférence de stage. Cette cérémonie se déroulera au Palais de Justice Anosy, salle 4, sous le thème « Éthique et Déontologie de la profession d’avocat ». Cette journée solennelle marquera un moment fort pour la communauté des avocats malgaches et internationaux, qui auront l’occasion d’approfondir leurs réflexions sur les exigences d’intégrité et de rigueur dans l’exercice de leur profession.

(source: Rija R. – Midi M/kara)

Un officier de la Gendarmerie agresse une avocate – Le barreau de Madagascar scandalisé

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Des faits « inacceptables » et « graves ». Les adjectifs sont ceux du bâtonnier Maître Alain Raondry hier, en conférence de presse, réagissant aux faits qui se sont déroulés dans la soirée du jeudi 23 mars dernier dans un bureau de la Police nationale de Taolagnaro. Alors qu’elle venait d’assister à l’audition de son client, une avocate aurait en effet été victime d’une agression verbale, avec prolifération d’insultes, de menaces et d’agression physique de la part d’un officier au sein de la Gendarmerie nationale.

Après avoir assisté son client, auditionné par la Police nationale, des éléments de la gendarmerie nationale auraient interpellé l’avocate et son client dans les locaux même de la police. Ces éléments de Forces de l’ordre auraient indiqué vouloir procéder à l’audition dudit client. L’affaire ne la concernant pas visiblement pas, l’avocate aurait demandé à rentrer chez elle. Le client ayant affirmé ne pas avoir reçu de convocation de la Gendarmerie, aurait demandé à ce qu’on lui fasse parvenir ledit document avant de répondre à l’audition, rapporte le bâtonnier.

Le lieutenant à la tête des gendarmes sur place aurait retenu les deux personnes sur place. Il aurait ensuite pris contact avec son supérieur hiérarchique, qui serait venu sur place quelques minutes après. Manifestement en état d’ébriété, selon les propos du bâtonnier, cet  officier supérieur en uniforme aurait haussé le ton et proféré différentes sortes d’insultes dont certaines ont été adressées à l’avocate.

Profusion d’insultes

Ayant un enfant en bas-âge, cette dernière aurait redemandé à pouvoir rentrer chez elle ou encore à épancher sa soif, s’est de nouveau heurté à un refus accompagné d’une profusion d’insultes. Pire, prévenu par un de ses éléments, l’officier de la Gendarmerie aurait arraché le téléphone des mains de l’avocate qui tentait d’enregistrer les événements. Le gradé ne se serait pas arrêté là, raconte toujours le bâtonnier, puisqu’il aurait proféré des menaces, laissant par exemple entendre qu’en cas d’attaque de son domicile, l’avocate ne devrait pas appeler la Gendarmerie nationale.

Fanambaran’ny Lehiben’ny Holafitry ny Mpisolovava, Me Alain Raondry

Finalement, l’avocate n’aurait pas été autorisée à sortir des locaux de la Police nationale qu’en contrepartie de l’effacement des enregistrements pris dans son téléphone, soit vers 23 heures de la nuit. Elle aurait été admise aux urgences d’un hôpital de Taolagnaro le lendemain à l’aube. Plus de peur que de mal car sa vie ne serait plus en danger.

Scandalisé par ces événements, le bâtonnier dénonce plusieurs infractions au code de procédure pénale notamment la séquestration d’une personne a fortiori d’un avocat dans l’exercice de ses fonctions, menace, agression, insulte, tentative de dégradation d’un bien appartenant à autrui. « Il est injuste qu’une seule personne entache l’honneur de la Gendarmerie nationale », déplore le bâtonnier hier devant la presse.

L’affaire portée devant la justice

Il assure que l’affaire n’en restera pas là. Des rapports ont été envoyés aux autorités compétentes, assure le bâtonnier. « Ces faits sont inacceptables », dit-il. Le barreau de Madagascar indique ainsi aller porter plainte contre des faits considérés comme étant des infractions pénales. Il rajoute que demander à un avocat d’effacer un enregistrement est interdit. Il est bon de rappeler que le bureau, le téléphone, l’ordinateur sont couverts par le secret professionnel et la confidentialité. Une autorisation spéciale est requise, indique-t-il, concluant ses propos en indiquant que les « faits sont graves ». La réaction de la hiérarchie au sein de la Gendarmerie est attendue. Cette affaire risque en tout cas de crisper les relations entre les deux corps, celui des avocats et celui des gendarmes.

Recueillis par L.A. – laverite.mg

 

 

Barreau de Madagascar – L’uniformisation de la pratique judiciaire réclamée

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Alain Raondry, bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Madagascar

Un autre aspect du respect du droit à la défense. C’est ce que le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Madagascar, Alain Raondry, a évoqué devant la presse, hier. C’était en marge d’une réunion avec les responsables au ministère de la Justice, à Faravohitra.

DANS ce sens, l’Ordre des avocats de Madagascar réclame “l’uniformisation de la pratique judiciaire”, dans toutes les juridictions du pays. À entendre les explications du bâtonnier Raondry, les différences dans les pratiques judiciaires auprès des différentes juridictions constituent des obstacles “au principe de l’égalité de tous devant les services publics, ainsi qu’au principe de gratuité des services publics”. Aussi, cette situation impacte sur le droit à la défense.

En réponse aux journalistes, le numéro un de l’ordre de s avocat s de Madagascar évoque l’exemple du “droit de notification”, qui serait appliqué dans la juridiction d’Antananarivo. Ce qui n’est pourtant pas le cas dans les autres juridictions, note-t-il. Le bâtonnier regrette, d’autant plus, que le tarif de “droit de notification”, soit « exorbitant”. Selon ses dires, il faut payer jusqu’à près de 200 mille ariary.

Ces points ont été soulevés durant la réunion d’hier, à Faravohitra, à s’en tenir aux déclarations d’Alain Raondry. “Il faut voir tout cela. Il faut établir des critères précis. Si des frais sont nécessaires, ils ne doivent concerner que des besoins matériels comme l’encre ou les feuilles de papiers et non pas être des rémunérations en plus pour l’agent de fonction publique qui travaille au sein d’un service public”, assène-t-il.

Toujours selon le bâtonnier de l’ordre des avocats, certains frais au niveau de certaines juridictions ne sont pas prévus par les dispositions légales. La question des indemnités des avocats commis d’office a, également, été discutée durant la réunion d’hier. De prime abord, depuis vingt ans, la plupart des avocats commis d’office ont rencontré des problèmes dans le paiement de leurs indemnités. “La vie est difficile actuellement. Il devient pesant pour un avocat de payer par ses propres frais, les charges d’une personne qu’il défend”, avance Alain Raondry.

(source: lexpress.mg)