cancer

Miendrika « stylo » ny fitaovana malagasy fitiliana mahomby ny aretina homa-miadana (cancer)

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Dr RASATA Ravelo Andriamparany, Médecin nucléaire, Directeur de la Recherche doctorale eo anivon’ny Oniversiten’Antananarivo no namokatra io fitaovana (« sonde optique ») io, izay ahazoana mahafantatra mazava ny faritra hiparitahan’io aretina io ao amin’ny vatana. Azo fantarina 9 volana mialoha hono.

Hôpital Andohatapenaka – Ruée vers le diagnostic du cancer

Le service nucléaire de l’hôpital Andohatapenaka a un nouveau appareil de gamma caméra. Des centaines de patients attendent déjà son opérationnalisation.

Trois cents. C’est le nombre de patients sur la liste d’attente du Service nucléaire du centre hospitalier universitaire (CHU) Andohatapenaka qui vont passer à un diagnostic très minutieux du cancer, prochainement. La gamma caméra qui a assuré ce diagnostic est tombée en panne, depuis quelque temps, suite à une surtension. Une seconde vient d’arriver dans cet hôpital. Il s’agit d’un don de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dont la réception officielle s’est tenue à Andohata­pe­naka, hier, en présence du ministre de la Santé publique, le professeur Yoël Ranto­malala. L’appareil sera bientôt fonctionnel. «Nous allons pouvoir faire ces analyses en un mois et demi, car nous pouvons accueillir entre dix et vingt malades par jour», souligne le Dr Andriamparany Ravelo Rasata, chef de service de la Médecine nucléaire du CHU Andohatapenaka, hier. Par ailleurs, le premier appareil sera bientôt réparé et redémarrera, incessamment.
Cet appareil arrive à point nommé. Les malades atteints de cancer ne cessent d’augmenter. On estime mille huit cents nouveaux cas par an et ce chiffre n’est pas encore actualisé.

Neuf mois à l’avance

Beaucoup sont au stade final de leur maladie. Par exemple, un peu moins de la moitié des deux cents personnes qui ont effectué cette analyse, lorsque la première gamma caméra a été fonctionnelle, ont été toutes diagnostiquées avec une métastase, selon le rapport du service de la Médecine nucléaire. Souvent, il n’y a plus grand chose à faire. Grâce à cet appareil, par contre, on va pouvoir détecter précocement le cancer. La gamma caméra est très sensible. «Elle détecte, de
façon précoce, les cellules cancéreuses. Elle voit les anomalies neuf mois avant le début de la maladie», précise ce spécialiste de la médecine nucléaire. Les oncologues ont toujours indiqué que si le cancer est détecté à temps, le traitement est plus simple et il y a espoir de guérison. En outre, cette caméra à scintillation permet de
localiser avec détail et précision les lésions, de la tête au pied.
Le coût du diagnostic est abordable, par rapport à celui du scanner qui est de 200 000 ariary, seulement. Une telle somme ne couvrirait pas l’entretien du matériel dont la durée de vie est de 15 ans.

(source: lexpress.mg)

Des Israéliens tentent de neutraliser la protéine responsable des cancers

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Selon des médecins de l’université Ben Gurion, le risque de certains cancers peut être réduit en stimulant la production d’une enzyme dans l’organisme, qui régule la protéine BRD4

Une femme atteinte d’un cancer du sein lors d’ un scanner (Chen Leopold / FLASH90)

Des scientifiques israéliens affirment avoir fait une découverte qui pourrait permettre de neutraliser les dangers que représente la protéine BRD4, responsable du cancer.

Lorsque cette protéine devient hyper-active en raison d’un dysfonctionnement de l’organisme, les gènes à l’origine de divers cancers sont sur-stimulés. Mais la stimulation de la production d’une enzyme spécifique dans l’organisme pourrait bien réduire le risque qu’elle représente, selon une nouvelle étude du professeur Dan Levy, biologiste à l’université Ben Gurion.

Pendant des années, les scientifiques ont émis l’hypothèse que la SETD6 régulait l’activité de la BRD4, mais la compréhension de cette relation était limitée.

Aujourd’hui, après des expériences en laboratoire sur des cellules humaines provenant de patientes atteintes d’un cancer du sein, Levy a publié un article dans la revue à comité de lecture Science Advances, qui donne l’explication la plus claire à ce jour de l’impact de l’enzyme sur la protéine.

« Non seulement nous confirmons l’hypothèse selon laquelle l’enzyme régule la protéine, mais nous comprenons aussi exactement comment elle le fait », a expliqué Levy, qui a mené ces recherches avec ses collègues, les docteurs Zlata Vershinin et Vered Caspi, ainsi qu’avec des collaborateurs internationaux.

Un scanner, illustration. (Crédit : NithinRao, travail personnel, domaine public, via WikiCommons)

« La connaissance de la relation entre la protéine et l’enzyme est très précieuse car elle offre des possibilités de nouveaux traitements », a déclaré Levy au Times of Israël. « En bref, ce que nos recherches indiquent, c’est que si nous trouvons des moyens d’augmenter la production de l’enzyme, cela est susceptible d’inhiber l’activité de la protéine BRD4. Cela, à son tour, peut réduire le risque de cancer. »

Le professeur Dan Levy de l’université Ben Gurion University. (Crédit : Ben Gurion University

« Il a été démontré que la protéine BRD4 était impliquée dans la progression de nombreux cancers, notamment le cancer du sein, la leucémie et le cancer de la prostate. Nous avons toutes les raisons de croire que cette recherche pourrait avoir une très large pertinence », a-t-il ajouté.

L’idée de cibler certaines protéines pour tenter de combattre le cancer n’est pas nouvelle, et des médicaments existants ont été développés sur la base de cette approche. Mais c’est la première fois qu’un moyen de cibler la protéine BRD4 via la relation SETD6 a été trouvé.

Le laboratoire du Dr Levy travaille déjà à l’identification de médicaments susceptibles de stimuler la production d’enzymes, et a trouvé quelques options probables. « Nous procédons actuellement à un vaste criblage de médicaments en laboratoire et avons déjà trouvé des candidats très intéressants qui ont le potentiel de réguler cette relation », a déclaré Levy.

(source: fr.timesofisrael)